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 crips news 10/02/07

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maya

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MessageSujet: crips news 10/02/07   crips news 10/02/07 EmptySam 10 Fév - 20:52

09/02/2007 DIMANCHE 11 FÉVRIER À 15H30 : REPRÉSENTATION DE LA CHAISE AU THÉÂTRE DU ROND POINT SUIVIE D'UN DÉBAT AVEC ACT-UP PARIS
http://citegay.fr
Une rencontre entre les membres de l'association et l'équipe de la pièce suivra la représentation de La Chaise, une pièce qui parle du sida avec autant d'humour que de douleur et de révolte. Un peu comme tente de le faire Act Up-Paris depuis tant d'années.La Chaise a été écrite par Florian Parran, auteur, acteur, musicien et DJ, mais aussi homosexuel, usager de drogue et séropositif. Une auto-fiction qui parle donc d'homosexualité, de drogue, de musique, de sida, écrite alors que l'auteur découvre sa séropositivité.Parce qu'il est proche de l'association, Act Up-Paris lui a proposé de confronter ce vécu mis à nu dans la pièce à ceux des membres de l'association. La rencontre qui suivra la représentation de la pièce ce dimanche sera l'occasion de parler de la découverte et du vécu de la séropositivité. Un moment qu'il nous faut redire, réexpliquer en cette période de banalisation du sida. Aucune vie n'est banale, surtout pas celle d'un malade.Représentation à 15h30 (durée : 1h10) immédiatement suivie de la rencontre (1h environ) en présence de Florian Parra, Pierre Maillet, Mélanie Leray pour l'équipe de la pièce et de Emmanuel Château, Frédéric Navarro et Eric Labbé pour Act Up-Paris.Dossier de presse complet du Théâtre du Rond Point: www.theatredurondpoint.fr/pdf/dp_30367.pdf
http://citegay..fr/00/00/247624/communiques_visu.htm

08/02/2007 LES RÉSULTATS D’UNE ÉTUDE FRANÇAISE : DE NOUVELLES PROPOSITIONS CONTRE LA CRYPTOCOCCOSE
http://www.quotimed.com
Un travail mené par des chercheurs de l’Institut Pasteur et du Cnrs a mis en évidence des facteurs de sévérité de la cryptococcose. Les chercheurs proposent une modification dans la prise en charge des patients.Infection liée à Cryptococcus neoformans (BSIP) LA CRYPTOCOCCOSE est au deuxième rang des infections opportunistes fatales chez les patients infectés par le VIH et profondément immunodéprimés. Liée à Cryptococcus neoformans, elle affecte en effet des individus immunodéprimés, majoritairement infectés par le VIH.Depuis l’arrivée des trithérapies antirétrovirales, son incidence en France a diminué de moitié : actuellement, on compte une centaine de cas par an. Il n’en va pas de même en Afrique et en Asie : chez les individus infectés par le VIH, elle reste la deuxième infection opportuniste fatale après la tuberculose, touchant dans certains pays 30 % de ces patients en l’absence d’accès aux antirétroviraux. La cryptococcose est désormais la première cause de méningite en Afrique.En France, une étude prospective a été conduite sur des patients suivis entre 1997 et 2001. Ce travail a été mené par Françoise Dromer, chef de l’unité de mycologie moléculaire (Cnrs URA3012) et du Centre national de référence mycologie et antifongiques à l’Institut Pasteur, et Olivier Lortholary (même unité de l’Institut Pasteur et centre d’infectiologie Necker-Pasteur), en collaboration avec le groupe d’étude de la cryptococcose en France, composée de mycologues et de cliniciens répartis dans 77 centres.Françoise Dromer, Simone Mathoulin- Pélissier, Odile Launay, Olivier Lortholary, the French Cryptococcosis Study Group. « Plos Medicine » du 5 février 2007.
http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=384643
07/02/2007 SÉGOLÈNE ROYAL INTERPELLÉE PAR ACT UP QUANT À SON PROGRAMME CONCERNANT LA LUTTE CONTRE LE VIH
http://citegay.fr
Des militantEs d'Act Up-Paris ont distribué hier 3000 capotes et 1000 préservatifs féminins au public venu assister au meeting parisien de Ségolène Royal à la Halle Carpentier. «Cette action de prévention a pour but d'attirer l'attention des participantEs sur l'absence de mesures de lutte contre le sida dans le programme de la candidate socialiste, alors que l'épidémie continue de faire des ravages» annonce dans un communiqué l'association [...] Hier soir, Act Up-Paris a rencontré Jack Lang et Christophe Chantepy, directeur de Cabinet de Ségolène Royal pour faire état de son étonnement quant à la quasi absence de mesures concernant la lutte contre le VIH dans le programme de la candidate socialiste [...].Aujourd'hui Act Up attend des engagements fermes en matière de financement de l'accès aux traitements des malades des pays en développement, ou, en France, d'accès aux soins de touTEs les séropositifVEs et les malades, de lutte contre la précarité, d'amélioration de l'accès au logement, de politique de recherche ou de prévention. En attendant, l'équipe de Ségolène Royal a pris l'engagement d'organiser rapidement des réunions de travail entre Act Up-Paris et les équipes chargées, au sein du Parti socialiste, des questions qui intéressent la lutte contre le sida. Elle s'est également engagée à ce que soit rapidement organisée une rencontre entre Ségolène Royal et les principaux acteurs de la lutte contre le sida. Dans le même temps, Élus Locaux Contre le Sida, par la voix de son président, Jean-Luc Romero, a appellé les dirigeants de l'Etablissement français du sang à ouvrir la collecte aux personnes qui déclareraient être homosexuelles mais n'auraient pas de pratiques à risque.
http://citegay.fr/actualites.htm
06/02/2007 LA PISTE DE L’INTERLEUKINE-7 DANS L’INFECTION PAR LE VIH
http://www.sidanet.asso.fr/
Alors que des essais cliniques visent à évaluer l’effet thérapeutique de l’interleukine 2 dans la prise en charge des malades du sida, une équipe américaine présente aujourd’hui des résultats expérimentaux qui suggèrent que l’interleukine 7 pourrait, elle aussi, être bénéfique à ces patients, en s’opposant à la déplétion par apoptose de leurs lymphocytes T CD4 .LES DERNIERS résultats d’une étude conduite au laboratoire d’immunorégulation des NIH (National Institutes of Health, Bethesda, Maryland) suggèrent que l’administration d’interleukine 7 (IL7) pourrait apporter un bénéfice thérapeutique significatif aux patients infectés par le VIH1, en particulier lorsque leur compte de lymphocytes T CD4 est au plus bas.Vassena et coll. ont en effet observé que cette interleukine exerce une activité antiapoptotique importante sur les cellules T CD4 et CD8 des patients porteurs du VIH1.Les mécanismes conduisant à la déplétion progressive des lymphocytes T CD4 à la suite d’une infection par le VIH1 sont finalement encore assez mal compris. L’apoptose spontanée des cellules T jouerait un rôle primordial. La lyse directe des cellules par le virus et des défauts de la régénération du pool de lymphocytes doivent participer au phénomène, mais l’apoptose spontanée des cellules T semble jouer un rôle primordial dans l’affaissement du compte de CD4 observé chez les malades du sida. En conséquence, il a été proposé que des traitements antiapoptotiques, s’opposant à la déplétion des cellules T CD4 , pourraient avoir un effet bénéfique sur le système immunitaire des malades.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70

06/02/2007 LE SÉLÉNIUM PEUT RALENTIR LA PROGRESSION DU SIDA
http://www.e-sante.be
Selon des chercheurs de l'Université de Miami, un supplément de sélénium associé à la thérapie anti-rétrovirale traditionnelle, semble contrôler l'évolution du virus HIV et améliore la fonction du système immunitaire.Par le passé, les déficiences en sélénium ont déjà été mises en évidence chez les personnes positives au HIV. Mais cette étude, randomisée en double aveugle contre placebo (soit la « Rolls Royce » des études cliniques), ouvre de nouvelles perspectives dans le domaine du traitement d’une maladie qui continue à faire son lot de victimes: 2 à 3 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour en Belgique. Certes, elle ne remet pas du tout en cause la nécessité d’un traitement médicamenteux précoce de l’affection, car l’effet du sélénium est modéré en comparaison des agents rétroviraux. Cependant, elle inspire une nouvelle réflexion sur le rôle des micronutriments dans son approche médicale.
http://www.e-sante.be/be/magazine_sante/sante_maladies/selenium_ralentir_progression_sida-6738-394-art.htm
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MessageSujet: Re: crips news 10/02/07   crips news 10/02/07 EmptyDim 11 Fév - 2:46

bonsoir

je prend des ampoules de "granions de selenium" (c'est un produit rembourser pour l'instant), en fait je ne savais pas se que nous indique maya, moi c'est juste une amie qui m'avait conseillé de le prendre l'hiver pour son effet anti oxydant
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maya

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MessageSujet: NEWS CRPS 16/02/07   crips news 10/02/07 EmptySam 17 Fév - 11:53

15/02/2007 UNE CIBLE THÉRAPEUTIQUE SUR LA GP120 : LE TALON D’ACHILLE DU VIH
http://www.sidanet.asso.fr/
UNE ETUDE américaine publiée par la revue « Nature » révèle qu’il existe une faille dans l’armure du VIH1. Zhou et coll. ont en effet mis en évidence un site vulnérable de l’enveloppe virale, qui pourrait constituer une cible thérapeutique pour la mise au point d’un vaccin curatif. Ce talon d’Achille du VIH est localisé sur une des rares protéines du virus qui ne mute pas constamment, la protéine gp120.La glycoprotéine gp120 facilite l’entrée du VIH1 dans les cellules humaines. Sa fixation aux récepteurs CD4 entraîne des changements de conformation qui permettent, tout d’abord, de démasquer les sites de fixation du virus aux corécepteurs CCR5 et CXCR4, ensuite de donner à la protéine virale gp41 une structure qui autorise la fusion de la membrane du virus avec celle de la cellule hôte.Des analyses conduites chez des patients infectés par le VIH dont la maladie ne progresse pas ont, en outre, permis la découverte d’anticorps anti-gp120, capables de neutraliser le virus sans pour autant parvenir à en débarrasser l’organisme. L’ensemble de ces données suggère donc que cette glycoprotéine de surface pourrait constituer une cible thérapeutique, aussi bien pour le développement de substances permettant de bloquer l’entrée du virus dans les cellules de mammifères que pour celui d’immunothérapie curative.Afin de faciliter la mise en place de telles stratégies, Zhou et coll. ont cherché à préciser l’identité des épitopes de gp120 vulnérables à l’activité d’anticorps neutralisant.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70



15/02/2007 MARCHER POUR RESTER VIVANT : DES SÉROPOSITIFS TÉMOIGNENT
http://www.sidanet.asso.fr/
Depuis dix ans, l’association Bernard Dutant Sida et Ressourcement organise des marches sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Chaque année, des personnes touchées par le VIH ou concernées par la maladie (proches, soignants et bénévoles), cheminent ensemble pour retrouver l’essentiel et prouver que l’on peut rester vivant même quand la mort plane. Trente-neuf d’entre eux témoignent dans un ouvrage coordonné par le Dr Mathilde Poirson, actuelle présidente de l’association. En 1996, la mort s’éloigne. L’effet « Lazare » des premiers traitements transforme les rituels de deuil. L’actuel secrétaire général de l’association explique comment l’idée d’une marche annuelle à Saint-Jacques-de-Compostelle a germé, un dimanche de janvier 1996 : «Partir, se mettre en route comme tant d’autres l’avaient fait, avancer dans l’inconnu mais en étant guidé par une tradition, indépendamment de toute religion: cela résonnait bien avec ce que je vivais en 1996, et donc avec ce que vivaient tous les malades du sida, faire le deuil du deuil.» Marcher, cheminer ensemble, dans le silence d’abord, pour retrouver la valeur de parole et des gestes, ils sont 77, malades, personnes concernées par le virus ou bénévoles, à en avoir fait l’expérience depuis dix ans. Trente-neuf d’entre eux ont accepté de témoigner dans un ouvrage intitulé « Sur le chemin du coeur pour un pas de plus » (l’Harmattan, 249 pages, 21,50 euros). http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70



14/02/2007 DÉCÈS D'ARNAUD MARTY-LAVAUZELLE, ANCIEN PRÉSIDENT D'AIDES
http://fr.news.yahoo.com
Arnaud Marty-Lavauzelle, président de l'association AIDES de 1991 à 1998, est mort du SIDA dans la nuit du lundi à mardi, a-t-on appris mercredi auprès de l'association. Il avait 61 ans. Militant actif de la lutte contre le VIH, il avait créé en compagnie de Clews Vellay, président d'Act Up-Paris (1992-1994), Ensemble contre le SIDA qui deviendra le Sidaction, la première émission télévisée inter-chaînes consacrée aux malades et à la lutte contre l'épidémie en 1994. L'édition 2007 se déroulera du 23 au 25 mars prochain.Une bénédiction sera prononcée vendredi à 10h30 en l'église de Notre-Dame des Blanc-Manteaux à Paris, a précisé AIDES."Si, dans notre pays, une politique de prévention mobilisant les citoyens et les pouvoirs publics a pu voir le jour, c'est en grande partie grâce à lui", a réagi le patron du PS François Hollande dans un communiqué, "parce qu'au-delà du combat contre la maladie, son action a toujours été portée autour du droit à la dignité des malades, au respect et au refus des discriminations qui les touchent trop souvent".Arnaud "était notre partenaire, notre compagnon de lutte et notre ami. Son inlassable engagement a beaucoup contribué à l'avancée de nos luttes communes, en particulier dans la prise en compte des questions liées à l'épidémie de SIDA par la société et par les politiques", a rendu hommage Act-Up dans un communiqué.Docteur en médecine depuis 1973, Arnaud Marty-Lavauzelle était praticien hospitalier et thérapeute familial. Il s'était "particulièrement intéressé aux liens entre la psychiatrie et les maladies somatiques", menant notamment des recherches sur la place du suicide dans la dynamique familiale, et les familles de toxicomanes, rappelle AIDES.Militant à l'association dès 1987 peu après avoir découvert sa séropositivité, il a également milité pour plus de solidarité avec les malades des pays en développement, se battant en faveur de l'accès universel aux traitements. Membre d'ONUSIDA, il avait poursuivi son combat après le départ de la présidence d'AIDES au sein d'organisations internationales comme AIDS ETI ou en tant que référent sur les questions internationales à la mairie de Paris.
http://fr.news.yahoo.com/14022007/5/deces-d-arnaud-marty-lavauzelle-ancien-president-d-aides.html

13/02/2007 UNE OPÉRATION DE LA VILLE DE PARIS ET DE SIDA INFO SERVICE : QUAND PRÉSERVATIF FÉMININ RIME AVEC SAINT-VALENTIN
http://www.sidanet.asso.fr/
ELLES SONT BELLES, originales et colorées. Les 10 pochettes enfermant chacune un préservatif féminin ont reçu l’hommage artistique de neuf créateurs (Agnès B., Hélène Mansiat-Lilium, Jean-Baptiste Sibertin-Blanc...). Ce tirage limité est entièrement dédié à l’opération de promotion de l’accessoire intitulée « Protégez-vous en beauté ! », qui aura lieu le jour de la Saint-Valentin. La Ville de Paris, en association avec Sida Info Service, organise en effet le 14 février la distribution gratuite de 40 000 préservatifs féminins. Des étudiants en pharmacie et en médecine, ainsi que des élèves infirmières assureront cette distribution au Forum des Halles à Paris de 12 heures à 20 heures. Par ailleurs, des fleuristes, les enseignes Agnès B . et Décathlon, également partenaires de l’opération, proposeront en présentoirs ces préservatifs gratuits sur leurs lieux de ventes tout au long de la journée. Enfin, les 76 pharmacies de l’association Croix verte et Ruban rouge, présidée par Jean Lamarche, mettront gratuitement à la disposition de leur clientèle 7 600 pochettes contenant l’accessoire de prévention*.Message prioritaire de cette campagne placée sous le triple signe de la joie, de la jeunesse et de l’amour : «Tandis que l’épidémie de sida continue sa progression, il convient de valoriser une alternative au préservatif masculin et de donner aux fem- mes la maîtrise de leur pro- tection.» * Les 76 pharmacies adhérentes de l’association seront pourvues en stock au plus tard le mardi 13 février à 20 heures.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70

15/02/2007 DON DU SANG : OUVERTURE AUX HOMOS MALGRÉ LES RÉTICENCES DE L'EFS
http://www.tetu.com
Avec un retard de quelques mois sur la promesse faite (lire Quotidien du 12 juillet 2006), le ministère de la Santé est en train de faire cesser la discrimination empêchant les homosexuels de donner leur sang. Le nouveau questionnaire, dans lequel la question «Avez-vous eu des rapports homosexuels?» est remplacée par «Avez-vous eu des rapports sexuels à risque?», est terminé et sa diffusion devrait être effective dans tous les hôpitaux et autres centres de collecte de sang d'ici le mois de mai. Reste à définir la notion de «pratiques à risque»: cette réflexion est «en cours», annonce-t-on au ministère de la Santé, où l'on se félicite «d'enclencher le moteur pour faire cesser une discrimination, tout en veillant à la nécessaire sécurité sanitaire, même s'il y a toujours des crispations». Effectivement, sur Europe 1, mardi 13 février, le responsable médical de l'Établissement français du sang (EFS), le docteur Philippe De Micco, a réaffirmé son opposition au don du sang par les homos pour «des considérations de sécurité». Sur France 3, le président de l'EFS, Jacques Hardy, a parlé de personnes «potentiellement dangereuses» en regard de la probabilité qu'un homosexuel soit séropositif, qui serait 60 fois supérieure à celle d'un hétérosexuel. Et de rappeler que la Halde s'était déclarée incompétente à statuer sur cette discrimination, le don du sang n'étant pas considéré comme un «service». Ces déclarations faisaient suite au dépôt de plainte contre X pour discrimination de Laurent Drelon, un Parisien de 36 ans. Il reproche à l'EFS de l'avoir listé comme homosexuel afin de lui interdire le don du sang, et ce, selon les fichiers de l'EFS, jusqu'au mois d'août 2278.
http://www.tetu.com/rubrique/infos/infos_detail.php?id_news=11035

15/02/2007 SIDACTION 2007 : LA MOBILISATION COMMENCE
http://www.tetu.com
Le Sidaction 2007 aura lieu les 23, 24 et 25 mars prochain. C'est ce que Pierre Bergé, le président de l'association, a annoncé ce matin, jeudi 15 février, lors d'une conférence de presse à Paris. Celle-ci s'est déroulée dans une ambiance particulière, trois jours après la mort d'Arnaud Marty-Lavauzelle, ancien président de Aides et l'un des fondateurs de Sidaction (lire Quotidien du 14 février). Plusieurs personnalités, dont Line Renaud, ont tenu à lui rendre hommage. Bertrand Audoin, le Directeur général de Sidaction, a présenté les projets 2007 de l'association et notamment la création de maisons médicalisées. Toutes les radios et les grandes chaînes de télévision sont mobilisées, et cette année PinkTV et LCI les ont rejoint. Dès le 12 mars, les donateurs pourront appeler le 110 pour faire leurs promesses et comme chaque année, Sidaction est à la recherche de bénévoles pour répondre aux appels des donateurs sur les plateaux téléphoniques. Pour vous inscrire, rendez-vous sur le site de Sidaction www.sidaction.org
http://www.tetu.com/rubrique/sante/sante_breve.php?id_sante=374
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MessageSujet: crips news du 23/02/07   crips news 10/02/07 EmptySam 24 Fév - 20:10

20/02/2007 UN TRAVAIL FRANÇAIS DANS L’INFECTION PAR LE VIH : UN VARIANT ASSOCIÉ À UNE PROGRESSION LENTE
http://www.sidanet.asso.fr/
Un travail collaboratif français a permis d’identifier un gène protecteur contre la progression rapide de l’infection par le VIH. C’est un variant du gène codant pour un récepteur de l’IL8, nommé CXCR1-Ha. Ce variant agirait en inhibant l’expression de récepteurs au VIH. PARMI LES PATIENTS infectés par le VIH, une petite proportion ne présente pas de déplétion de CD4 et reste asymptomatique pendant plusieurs années. Pour d’autres, au contraire, on note une forte réponse de l’hôte, avec une perte de CD4 rapide et des symptômes précoces.On sait que les chimiokines et leur liaison à des récepteurs constituent des facteurs clés dans l’infection par le VIH et dans la vitesse de progression de la maladie. Des recherches intenses ont été menées après la découverte de chimiokines anti-VIH (RANTES, MIP-alpha et MIP-1 bêta) et la découverte des corécepteurs du VIH : CXCR4 et CCR5.A la suite de quoi, on a montré qu’un variant génétique de CCR5 (delta-32) est associé à un risque réduit d’infection par le virus et à un ralentissement de la progression de maladie chez des Caucasiens. L’interleukine 8, chimiokine pro-inflammatoire. Des variants d’autres chimiokines peuvent aussi affecter la progression de la maladie. L’interleukine 8 (IL8) est la chimiokine pro-inflammatoire la mieux caractérisée. L’IL8 active les neutrophiles, les cellules T et les basophiles. Une production élevée d’IL8 et une réduction de l’expression de ses récepteurs, CXCR1 et CXCR2, ont été rapportées chez des patients infectés par le VIH. La réplication du VIH est régulée positivement par l’IL8 dans les macrophages et les lymphocytes T ; elle est inhibée par les antagonistes de l’IL8.« Proc Natl Acad Sci USA », édition en ligne avancée.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70

19/02/2007 BIENTÔT, UN VACCIN CONTRE L’HÉPATITE C
http://www.industrie-technologies.com
La société strasbourgeoise Transgene annonce l’entrée de son vaccin thérapeutique TG4040 en étude clinique de phase I.C’est une maladie qui touche 170 à 200 millions de personnes dans le monde chaque année et 470 000 en décèdent. L’hépatite C est sans conteste un problème de santé majeur : l’infection par ce virus conduit à des fibroses, des cirrhoses et des hépatocarcinomes. D’où l’importance de l’annonce de l’entrée du vaccin thérapeutique TG4040 de Transgene en étude clinique de phase I. Cet essai est subventionné dans le cadre du Pôle de compétitivité mondial LyonBiopôle (voir le dossier d’Industrie & Technologies de décembre 2006). L’étude clinique, conduite en France, inclura 15 patients porteurs chroniques du virus de l’hépatite C n’ayant reçu aucun traitement contre leur infection. L’obtention des données de tolérance est prévue pour fin 2007, les paramètres virologiques et immunologiques, pour fin 2008.Le vaccin TG4040 exprime des protéines non structurelles du virus de l’hépatite C et a pour objectif d’induire une forte réponse immunitaire contre les cellules infectées. Il utilise comme technologie de vectorisation le MVA, virus de la vaccine hautement atténué, comme le vaccin TG4001 de Transgene contre le cancer de l’utérus lié à l’infection par le papillomavirus humain (en phase II d’essais cliniques). Le vaccin TG4040 se présente comme une alternative au traitement standard à base d’interféron et de ribavirine, efficace chez 50 % des patients qui vont jusqu’au bout de leur traitement, long et souvent très mal toléré par les malades. En janvier 2006, Transgene a obtenu une subvention d’un montant de 1,3 millions d’euros dans le cadre du pôle Lyon Biopôle pour le développement de ce vaccin. Cette subvention couvrira environ 30 % des frais relatifs à ce projet.
http://www.industrie-technologies.com/article/page_article.cfm?nrub=1069&idoc=95069&navartrech=1
22/02/2007 UN ESSAI DE L'ANRS CHEZ DES FEMMES COÏNFECTÉES : TRAITER L'HERPÈS ABAISSE LA CHARGE EN VIH
http://www.sidanet.asso.fr/
Un travail de l'Agence nationale de recherches sur le sida (Anrs) ouvre une voie dans le traitement de l'infection par le VIH : chez des femmes coïnfectées par le virus herpès simplex de type 2 (HSV2), un traitement par valacyclovir, sans antirétroviral associé, permet une baisse de 0,5 log copies de la charge virale plasmatique.EN AFRIQUE subsaharienne, le taux d'infection par le HSV2 est très important dès les premières années de la vie sexuelle. Logiquement, une grande majorité des sujets infectés par le VIH1 est aussi sujette à des réactivations régulières d'une infection herpétique chronique à localisation génitale. Selon les séries, de 50 à 90 % des Africains séropositifs pour le VIH1 sont coïnfectés par le HSV2. En Europe, le taux de coïnfection serait de 30 à 70 %. Un premier travail publié en 1989 suggérait que les sujets traités par acyclovir et zidovudine survivaient plus longtemps que ceux traités exclusivement par l'analogue nucléosidique de la transcriptase inverse. Mais, avec l'arrivée des nouveaux traitements antirétroviraux, cette piste thérapeutique a été abandonnée récemment.En août 2004, des chercheurs burkinabés et français, sous l'égide de l'Anrs, ont mis en place, dans la région de Bobo-Dioulasso, une étude randomisée, en double aveugle contre placebo, afin d'évaluer l'effet du valacyclovir sur la présence et la quantité de VIH1 dans le plasma et dans les sécrétions génitales, ainsi que sur le taux d'excrétion vaginale du virus herpétique. Les femmes sélectionnées étaient âgées de 16 à 50 ans, leur taux de CD4 était de 446 et leur charge virale moyenne de 4,44 log copies. En se référant aux recommandations spécifiques de l'OMS pour les pays en développement, elles n'étaient pas éligibles pour un traitement antirétroviral. 148 femmes ont été enrôlées et elles ont été suivies pendant 24 semaines (12 semaines avant la randomisation et 12 après).« New England Journal of Medicine », 22 février 2007.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70

22/02/2007 UN TRAITEMENT CONTRE L'HERPÈS POURRAIT AIDER CONTRE LE VIH/SIDA, SELON UNE ÉTUDE
http://fr.news.yahoo.com
Traiter l'herpès génital pourrait également permettre de maîtriser le virus du SIDA chez les femmes souffrant des deux infections et pourrait limiter la transmission du HIV, selon une étude publiée jeudi dans la revue "New England Journal of Medicine".Nombre de personnes infectées par le VIH/SIDA le sont également par le virus de type 2 de l'herpès (HSV-2), et les chercheurs savent depuis longtemps que les plaies situées sur les organes génitaux peuvent faciliter l'infection par le VIH ainsi qu'accroître le risque de transmettre le virus à d'autres personnes.Mais dans l'étude conduite en Afrique, les femmes qui étaient traitées avec du valacyclovir voyaient leur charge virale VIH baisser dans le sang et les sécrétions vaginales. Les auteurs n'ont pas recherché si la molécule réduisait directement la transmission du virus du SIDA mais il semble que moins on est infecté par des virus, moins on risque de les transmettre.Les médecins explorent de nouveaux moyens de traiter et prévenir l'infection par le VIH, surtout dans les pays pauvres où les thérapies sont chères et où le SIDA reste tabou, empêchant les gens de se soigner. Les chercheurs, qui ont récemment découvert que la circoncision réduisait le risque de transmission, espèrent que ce sera pareil avec le traitement contre l'herpès.On compte 4,3 millions de nouveaux cas d'infection VIH dans le monde chaque année; des études ont montré que l'herpès pouvait multiplier par trois le risque d'être contaminé et accroître celui de transmettre le VIH.L'étude, menée par des scientifiques français, britanniques et burkinabés et financée par l'Agence nationale de recherches sur le SIDA (ANRS, française), a porté sur 140 femmes du Burkinasa Faso positives au VIH et au HSV-2, qui ne recevaient pas de traitement contre le SIDA. Celles qui ont pris du valacyclovir pendant trois mois ont vu leur charge virale diminuer dans le sang ainsi que dans les sécrétions vaginales, alors qu'elle augmentait chez celles qui prenaient un placebo.Une autre étude en cours, financée par la Bill and Melinda Gates Foundation, devrait dire si l'antivirus acyclovir contre l'herpès peut réduire la transmission du HIV.
http://fr.news.yahoo.com/22022007/5/un-traitement-contre-l-herpes-pourrait-aider-contre-le-vih.html



21/02/2007 GATES ET HARPER ANNONCENT 139 MILLIONS $ POUR UN VACCIN CONTRE LE SIDA
http://cf.news.yahoo.com
Dans sa croisade contre l'épidémie de sida, l'homme d'affaires et philanthrope américain, Bill Gates, était de passage au Canada mardi pour annoncer un partenariat avec le gouvernement canadien dans l'espoir de développer un vaccin contre cette maladie. Dans une salle du Parlement, le premier ministre Stephen Harper et le président de Microsoft ont annoncé un investissement total de 139 millions $ dans une initiative qui financera la recherche de ce vaccin, sa fabrication éventuelle dans des installations qui seraient construites au Canada, et les essais cliniques du vaccin. Le premier ministre, en confirmant l'investissement de 111 millions $ du fédéral, a admis que l'élaboration d'un vaccin représentait "l'un des plus grands défis scientifiques de notre époque". Mais le Canada veut contribuer "aux efforts mondiaux visant à concevoir des vaccins sécuritaires, efficaces, abordables et mondialement accessibles contre le VIH", a poursuivi M. Harper.
http://cf.news.yahoo.com/s/capress/070220/nationales/sida_vaccin_1
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MessageSujet: sidanews semaine du 1er mars   crips news 10/02/07 EmptyVen 2 Mar - 20:40

02/03/2007 CIRCONCISION ET SIDA : L'OMS VA DÉCIDER
http://www.lemonde.fr
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) réunit des experts la semaine prochaine pour décider si elle recommande ou non de recourir à la circoncision pour réduire les risques de transmission du sida, a annoncé vendredi une porte-parole. L'OMS et le Programme commun des Nations unies sur le VIH/sida (Onusida) vont réunir des experts du 6 au 8 mars à Montreux (Suisse) pour examiner les résultats de trois études sur l'impact de la circoncision, a précisé la porte-parole de l'OMS à Genève, Fadéla Chaïb."Les experts vont évaluer les conséquences pour la politique de santé des pays" particulièrement touchés par le virus du sida, a-t-elle déclaré devant la presse.Selon deux études au Kenya et en Ouganda dont les résultats ont été publiés fin février dans la revue médicale britannique The Lancet, la circoncision divise au moins par deux les risques d'infection par le virus du sida (VIH). Les conclusions présentées en 2005 d'une étude similaire menée par l'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS, France) en Afrique du Sud se sont ainsi vues confirmées."Il est très important pour les experts de se réunir tous dans un même endroit pour étudier ces trois études et voir s'il y a des recommandations ou pas à faire. (Ces résultats) soulèvent non seulement des questions d'ordre sanitaire, mais aussi éthique et économique et un changement de politique sanitaire pour ces pays-là", a poursuivi Mme Chaïb. "L'OMS est très intéressée par ces résultats, mais ce n'est pas un chèque en blanc (pour la lutte contre le sida). Nous les prenons avec beaucoup de précaution", a mis en garde la porte-parole de l'OMS.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-29970126@7-50,0.html



01/03/2007 SIDA : DEUX NOUVEAUX ANTIRÉTROVIRAUX EXPÉRIMENTAUX PROMETTEURS
http://www.e-llico.com
Deux nouveaux traitements antirétroviraux paraissent prometteurs pour les personnes malades du sida devenues résistantes à un, voire aux quatre médicaments actuellement sur le marché, selon des résultats d'essais cliniques présentés cette semaine aux Etats-Unis.Deux études séparées conduites sur 700 personnes malades par le groupe pharmaceutique Merck ont montré que son antirétroviral Raltegravir réduisait la charge virale à un niveau indétectable chez 60% d'entre eux, contre 35% chez ceux ayant pris un placebo, ont précisé des chercheurs.Deux autres essais cliniques de phase 3 -- le dernier stade avant une demande d'autorisation de commercialisation -- menés sur 1.049 personnes malades par le laboratoire Pfizer avec son traitement expérimental appelé Maraviroc, ont montré une quasi disparition de la charge virale chez 45% des sujets traités avec ce médicament, deux fois plus que pour ceux ayant pris un placebo.Ces deux nouveaux traitements, qui représentent la première nouvelle classe d'antirétroviraux depuis 2003, seront administrés sous forme de comprimés en combinaison avec des médicaments existants.Pfizer a annoncé avoir déjà déposé une demande d'autorisation accélérée pour la commercialisation du Maraviroc auprès des autorités américaines et européennes de réglementation des médicaments. Pour les Etats-Unis, un comité d'experts de la FDA (Food and Drug Administration) doit examiner cette demande le 24 avril.Merck a pour sa part indiqué qu'il ferait une demande similaire auprès de la FDA et de son homologue européenne (EMEA) pour le Raltegravir dans le courant du deuxième trimestre.Ces résultats cliniques ont été présentés dans le cadre de la 14e conférence annuelle du CROI (Conference on Retroviruses and Opportunistic Infections), à Los Angeles.
http://www.e-llico.com/

28/02/2007 LES POLITIQUES CONTRE LE SIDA... DE GRÉ OU DE FORCE
http://www.lexpress.fr
Aides lance prochainement une campagne d'affichage sur le thème: "Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif?". Certains candidats ont donné leur accord, comme Dominique Voynet. D'autres non ... Mais l'association passe en force.Contre le sida, les politiques s’affichent... de gré ou de force. L’association Aides va prochainement lancer une campagne d’affichage sur le thème "C’est le sida qu’il faut exclure, pas les séropositifs", directement inspirée de celle d’octobre 2006. Sauf que cette fois, les people laissent la place aux candidats à la présidentielle, avec comme slogan : "Voteriez-vous pour moi si j'étais séropositif?".Aides leur a en effet demandé de poser pour sa campagne, et de s’engager sur six thématiques, déclinées en quelques propositions phares. Parmi elles, la revalorisation de l’allocation adultes handicapés, dont bénéficient un quart des personnes atteintes du VIH, l'autorisation du mariage et de l’adoption pour les homosexuels, ou encore le remplacement de l'aide médicale d'Etat par la couverture maladie universelle pour les étrangers en situation irrégulière. Dominique Voynet est pour le moment la seule à s’être prêtée au jeu, devant l’objectif de Yann Arthus-Bertrand et à avoir répondu aux revendications, dès lundi. Olivier Besancenot, et Corinne Lepage doivent recevoir une délégation d’Aides cette semaine et se feront aussi tirer le portrait. Et le 7 mars, au nom de François Bayrou, ce sera au tour de Jean-Marie Cavada d’engager l’UDF sur les propositions de l’association. En revanche, pas encore de réponse du côté des ténors, ni chez Ségolène Royal, ni chez Nicolas Sarkozy. Ce qui n’empêchera pas Aides de passer en force et d’utiliser leur image pour sa campagne, à l’aide de photos libres de droits. "On n’attend pas leur autorisation", confie-t-on au sein de l'association, qui a également sollicité José Bové et Marie-George Buffet. Mais pas Philippe de Villiers ni Jean-Marie Le Pen. "On sait qu'ils ne sont pas du tout d'accord avec nos propositions", explique-t-on chez Aides.
http://www.lexpress.fr/info/france/elysee_2007/actu.asp?id=9418
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MessageSujet: semaine du 10/03/07   crips news 10/02/07 EmptyDim 11 Mar - 14:58

06/03/2007 LA LANGERINE, UN PIÉGE POUR LE VIH1 : UN EFFET BARRIÈRE SUR LES CELLULES DE LANGERHANS
http://www.sidanet.asso.fr
Un nouveau travail montre que, à la surface des cellules de Langerhans - premières cellules dendritiques rencontrant le VIH1 dans les muqueuses -, une protéine nommée langerine est un récepteur pour le VIH1 et agit comme une barrière naturelle à la transmission du VIH1. Elle capture le virus et le dirige vers la dégradation, limitant l'infection des cellules de Langerhans et la transmission virale aux cellules T. Par conséquent, les stratégies combattant l'infection devront majorer, préserver ou au minimum ne pas interférer avec cette fonction protectrice de la langerine.S'il existe un besoin urgent de microbicides capables de prévenir la transmission hétéro- et homosexuelle du VIH1, les progrès de la recherche dans ce domaine sont entravés par les incertitudes concernant les premiers événements de l'entrée du virus dans la muqueuse. On sait que les premières cellules ciblées par le VIH1 dans le tissu muqueux sont les cellules de Langerhans, sous-groupe des cellules dendritiques qui réside dans l'épithélium muqueux (vagin, exocol utérin et prépuce), ainsi que dans l'épiderme cutané.Ces cellules se distinguent des cellules dendritiques du sous-épithélium muqueux par leur expression d'une autre forme de lectines de type C : alors que les cellules dendritiques du sous-épithélium expriment les DC-SIGN, les cellules de Langerhans expriment la langerine. Les cellules dendritiques du sous-épithélium transmettent le VIH1 aux cellules T à travers les DC-SIGN qui agissent comme des transrécepteurs présentant le VIH1 aux cellules T ; on supposait que les cellules de Langerhans transmettaient également le VIH1 aux cellules T grâce à la langerine. Il n'en est rien, comme le révèle une équipe de chercheurs dirigée par Teunis Geijtenbeek, de l'université médicale Vrije d'Amsterdam (Pays-Bas). La langerine a même une fonction opposée, agissant comme un récepteur piégeur du VIH1 qui le dirige vers la dégradation et limite ainsi l'infection des cellules de Langerhans et la transmission virale aux cellules T.L'inhibition de la langerine est délétère. Leurs travaux, publiés dans « Nature Medicine », ont été menés sur des cellules de Langerhans immatures isolées à partir d'échantillons cutanés de plusieurs donneurs. Ils montrent que les cellules de Langerhans fixent la gp120 du VIH1 à travers un récepteur identifié comme étant la langerine. Le VIH1 capturé par la langerine est internalisé dans les granules de Birbeck où il est rapidement dégradé.«Nos données démontrent que les cellules de Langerhans capturent le VIH1 et dégradent le virus à travers une protéine spécifique appelée langerine. La langerine est très efficace pour capturer et dégrader le VIH, ce qui suggère qu'elle constitue une barrière naturelle au VIH1.» Le développement des microbicides anti-VIH1 devra tenir compte de cet éclaircissement sur la fonction de la langerine. A ce titre, un microbicide candidat est l'antigène Lewis X qui inhibe la fixation entre le VIH1 et le DC-SIGN, mais pas entre la langerine et le VIH1.
http://www.sidanet.asso.fr

07/03/2006 SIDA : LA CIRCONCISION AUGMENTERAIT LE RISQUE D'INFECTION POUR LES FEMMES
http://www.cyberpresse.ca
On savait que la circoncision pouvait réduire de 60% le risque pour les hommes de contracter le virus du sida. En revanche, selon des résultats préliminaires d'une étude américano-ougandaise, elle exposerait les femmes à un risque accru d'infection au VIH.À en croire ces premiers résultats, publiés lors d'une consultation des Nations unies consacrée à l'impact potentiel de la circoncision masculine sur le sida en Afrique, si les hommes séropositifs ne s'abstiennent pas d'avoir des relations sexuelles pendant la cicatrisation de l'acte chirurgical, leurs partenaires féminines risquent davantage d'être contaminées. Selon les spécialistes, ces résultats ne sont pas définitifs -et ils sont très probablement influencés par d'autres facteurs, tels que l'usage du préservatif- mais ils démontrent la difficulté d'utiliser la circoncision pour prévenir le VIH en Afrique subsaharienne, où plus de 60% des personnes atteintes du sida sont des femmes. De précédentes études ont confirmé l'impact spectaculaire de la circoncision sur la baisse du taux d'infection de la population masculine, mais la question restait entière quant à ses effets sur les femmes. Ces premiers résultats -encore préliminaires- suggèrent que, dans la période qui suit immédiatement l'opération, les hommes risquent de transmettre plus facilement le virus à leurs partenaires féminines. Des chercheurs du programme de sciences médicales Rakai, de l'université Makerere, en Ouganda, et de l'école John Hopkins Bloomberg de santé publique, aux États-Unis, ont suivi 997 séropositifs et leurs partenaires féminines en Ouganda. Il ressort de cette expérience que 11 partenaires féminines de 70 hommes séropositifs qui avaient subi une circoncision ont été infectées par le virus le mois suivant l'opération. En comparaison, seulement quatre partenaires de 54 hommes séropositifs non circoncis ont contracté le VIH. Selon les auteurs de l'étude, ces résultats suggèrent que la transmission du virus est facilitée avec les hommes ayant des rapports sexuels avant d'avoir cicatrisé. L'échantillon est toutefois trop limité pour permettre de tirer des conclusions statistiques. Les experts estiment pour leur part que ces travaux, sans remettre en question l'utilité de la circoncision dans la prévention du sida, montrent l'importance d'une protection des femmes pour lutter efficacement contre la maladie. «Ces résultats nous rappellent que nous devons procéder avec précaution dans le développement de stratégies pour faire progresser la circoncision en Afrique», observe Kevin De Cock, directeur du département sida au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). «La circoncision constitue une stratégie de prévention additionnelle.»
http://www.cyberpresse.ca/article/20070307/CPACTUEL03/70307078/5094/CPACTUEL03

05/03/2007 AIDES DEMANDE AUX CANDIDATS DES POSITIONS CONCRÈTES AU-DELÀ DE LEUR SOUTIEN À SA CAMPAGNE
http://www.aides.org
Les trois principaux candidats à l’élection présidentielle (M. François Bayrou, Mme Ségolène Royal, M. Nicolas Sarkozy) ont exprimé leur fierté de participer à la nouvelle campagne « Voteriez-vous pour moi si j’étais séropositif(ve) ? ». Si AIDES accueille favorablement cette marque de solidarité avec les personnes séropositives, l’association est désolée de constater que leur implication sur les questions de fond liées au VIH/sida se cantonne à leur participation à cet événement médiatique.Les visuels seront diffusés grâce à notre réseau de 80 délégations et seront publiés dans la presse notamment grâce à un partenariat avec le journal Métro.Leur programme respectif manque d’éléments concrets en matière de santé publique et de lutte contre le sida et le flou règne sur leur conception de la place des malades dans la société. Pour ces raisons, l’objectif de la campagne est d’interpeller les présidentiables et l’opinion publique sur ces questions, grandes absentes de la campagne présidentielle. Notamment, nous demandons que les candidats s’engagent sur l’accès à la Couverture Maladie Universelle pour toute personne précarisée résidant en France.Début février, AIDES avait adressé ses revendications et sollicité un rendez-vous auprès des principaux candidats à la présidentielle. A l’heure actuelle, seuls Mme Dominique Voynet, M.Olivier Besancenot et Mme Corinne Lepage ont reçu M. Christian Saout, président de AIDES . Un rendez-vous a été pris avec M. Jean-Marie Cavada pour l’UDF et Mme Marie-Georges Buffet devrait le recevoir courant mars. Nous déplorons le manque de réaction des trois principaux candidats à la fois pour nous recevoir et pour répondre à nos revendications.AIDES insiste auprès de Messieurs François Bayrou et Sarkozy ainsi qu’auprès de Mme Royal afin qu’ils se positionnent vis à vis de nos revendications si ce n’est publiquement au moins à l’occasion d’un rendez-vous.
http://www.aides.org/presse/communiques/cp-propositions-concretes.php
06/03/2007 RÉUNION PUBLIQUE : ON NE SOIGNE PAS LES FEMMES COMME LES HOMMES, LUNDI 12 MARS 2007 DE 19 HEURES À 22 HEURES
http://citegay.fr
Lundi 12 mars 2007 de 19 heures à 22 heures, Act Up-Paris vous invite à sa 63ème RéPI (réunion publique d'information). Attention exceptionnellement cette Répi se tient un lundi et non un mercredi.Si les femmes séropositives représentent plus de 50 % des nouvelles contaminations, elles ne représentent qu'à peine 20 % des participantEs dans les essais et leurs spécificités ne sont pas prises en compte. Les traitements sont testés principalement sur des hommes, les effets indésirables qui s'ensuivent sont donc documentés sur le corps masculin. Mais quid des lipodystrophies chez les femmes, dont les cellules graisseuses sont en nombre plus important que chez l'homme ? Quid des problèmes cardio-vasculaires qui touchent des femmes séropositives plus jeunes que dans la population générale ? Quid des dérèglements hormonaux, préoccupation de certainEs médecins qui n'ont pas de réponse à nos interrogations ?La prise en charge d'une femme séropositive doit tenir compte de sa spécificité : suivi gynécologique, contraception adaptée, place de l'IVG, etc. La ménopause s'accompagnant naturellement de modifications corporelles, avec le VIH et les antirétroviraux, des bouleversements inexpliqués surgissent et ont des conséquences en termes de suivi, d'interactions, voire de vieillissement prématuré qui commencent à peine à être prises en compte. L'inégalité hommes/femmes n'est pas seulement un thème de campagne, elle reste problématique dans la prise en charge quotidienne des personnes vivant avec le VIH. Alors que le Viagra inonde le marché pour les hommes, existe-t-il un remède similaire pour les problèmes de sexualité des femmes séropositives ? La sexualité des femmes en général, et des femmes séropositives en particulier, reste du domaine du non-dit.Cette réunion publique d'information aura lieu le lundi 12 mars 2007, de 19 H à 22 H Centre Wallonie-Bruxelles, 46 rue Quincampoix Paris 4ème. Métro : Châtelet, Les Halles ou Rambuteau. Entrée libre.
http://citegay.fr/actualites.htm

07/03/2007 ENTRE CINÉMA ET SIDA, LA LONGUE MÉFIANCE
http://www.letemps.ch
Après avoir tardé à témoigner de la pandémie, le cinéma l'a banalisée, puis quasiment oubliée. Le sida tue encore des millions d'individus dans le monde, mais le cinéma n'en parle plus. Ou presque. Dans le monde occidental en effet, on ne meurt presque plus de cette maladie, chronique mais maîtrisable au moyen de soins coûteux. Raison apparemment suffisante pour notre cinéma, son devoir de témoigner une fois accompli au début des années 1990, de se détourner d'une crise que le public préfère voir reléguée au rang de mauvais souvenir. Raison de plus pour voir le film d'André Téchiné? Il remplit en tout cas un sacré vide : à la fois rétrospectivement, en racontant l'apparition du virus manquée en direct, et pour l'avenir, parce qu'il faut bien vivre avec la maladie sur le long terme, si possible sans oublier ce qu'elle nous a enseigné. On a récemment pu mesurer la désaffection du monde du cinéma pour ce sujet à travers un triple exemple: le refus de François Ozon d'identifier la maladie de son héros (assimilée à un cancer) dans Le Temps qui reste, l'échec cuisant en Europe de la comédie musicale Rent filmée par Chris Columbus, et le choix de John Cameron Mitchell de faire abstraction de la maladie dans Shortbus, film qui renoue avec une certaine utopie hédoniste. Pour le cinéma, tout a vraiment commencé en 1985, avec la mort de l'acteur Rock Hudson. La même année, le téléfilm An Early Frost tentait timidement de briser le tabou d'une maladie alors encore perçue comme limitée aux homosexuels. Mais il aura fallu attendre le début des années 1990 pour voir des films à grande diffusion, de cinéastes directement concernés ou non, oser enfin affronter ce sujet inquiétant: Longtime Companion de Norman René, puis coup sur coup (1992-93) Les Nuits fauves de Cyril Collard, Peter's Friends de Kenneth Branagh, Mensonge de François Margolin et Philadelphia de Jonathan Demme. Très vite, un fossé se creuse cependant entre un cinéma documentaire qui a trouvé là un nouveau défi, le ton plus rageur de certains films indépendants, (Blue de Derek Jarman, The Living End de Gregg Araki, Killing Zoé de Roger Avary, Kids de Larry Clark) et un mainstream qui s'en tient au dolorisme politiquement correct. Presque vouées à l'échec public, les évocations frontales resteront rares (N'oublie pas que tu vas mourir de Xavier Beauvois, Indian Summer de Nancy Meckler, Jeanne et le garçon formidable de Ducastel et Martineau) tandis que s'impose plutôt le personnage du sidéen dans les marges, pour mémoire (Boys on the Side, The Hours, In America, Le fate ignoranti, etc.) C'est ainsi qu'avant Téchiné, seuls les téléfilms Les Soldats de l'espérance (And the Band Played on, Roger Spottiswoode, 1993) et Angels in America (Mike Nichols, 2003) auront essayé de porter un regard plus large et rétrospectif.
http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=201959
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MessageSujet: semaine du 23/03/07   crips news 10/02/07 EmptySam 24 Mar - 14:58

23/03/2007 DIX ANS DE SURVEILLANCE : SIDA, LA RÉVOLUTION
http://www.sidanet.asso.fr/
Voilà dix ans qu'ont été introduites en France les multithérapies antirétrovirales. A cette occasion, l'InVS (Institut de veille sanitaire) publie les données de dix ans de surveillance. Entre 1996 et 2005, le nombre de personnes vivant avec le VIH en France a augmenté de 106 000 à 130 000, alors que le nombre de cas de sida et de décès a fortement diminué. Au-delà des données, le bilan est l'occasion d'un retour sur une épidémie qui a « forgé la modernisation de la santé publique », selon le Pr Gilles Brücker, directeur de l'InVS.«JAMAIS une maladie n'a fait peser une telle menace sur l'humanité», affirme à propos de l'infection par le VIH le Pr Gilles Brücker, directeur général de l'Institut de veille sanitaire, en avant-propos du rapport que publie l'institut : « VIH/sida et infections sexuellement transmissibles en France : 10 ans de surveillance (1996-2005) ». Selon lui, aucune maladie n'a eu un tel retentissement social et politique : «Ses modes de transmission et les différentes populations exposées ont mis en lumière nos carences dans le champ de la santé publique et révélé les multiples formes d'exclusion des malades», explique-t-il. Le directeur de l'InVS, structure née de la loi de sécuritésanitaire pour répondre à la crise de la santé publique révélée par le VIH/sida, explique même que «la prise de conscience générée par le sida dans les années 1990 a forgé la modernité de notre santé publique». Elle est notamment à l'origine des revendications des malades, des citoyens, du monde associatif à être plus informés et à participer davantage à l'élaboration et au suivi des politiques de santé.Elle a non seulement mis en évidence les carences graves de sécurité sanitaire, en particulier dans la transfusion sanguine - d'où un renforcement indispensable de la sécurité des produits de santé- , mais elle a aussi souligné l'importance des politiques de surveillance sanitaire des populations.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70


22/03/2007 VIH/SIDA ET INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES EN FRANCE : 10 ANS DE SURVEILLANCE MONTRENT QUE LA VIGILANCE RESTE DE MISE
http://www.invs.sante.fr
L’Institut de veille sanitaire (InVS) présente aujourd’hui les résultats de l’analyse de 10 années de surveillance du VIH/sida en France, depuis l’introduction de puissants traitements antirétroviraux en 1996 (1). Ces 10 années ont montré l’impact majeur de ces traitements : diminution importante du nombre de cas de sida (de 4 000 en 1996 à 1 200 en 2005) et de décès liés au sida (de 3 000 à 400). Ces traitements permettent aux personnes connaissant leur séropositivité VIH de retarder l’apparition du sida. Néanmoins, un certain nombre de personnes infectées par le VIH sont dépistées tardivement, au moment du diagnostic d’une pathologie sida (environ 600 personnes en 2005), avant d’avoir pu bénéficier d’antirétroviraux. Le nombre de personnes infectées par le VIH, vivant en France, a augmenté au cours du temps : il est estimé à environ 134 000 en 2005 (avec un intervalle de plausibilité compris entre 100 000 et 170 000). Parmi ces personnes, environ 27 000 ont développé une pathologie sida. En 2005, près de 7 000 personnes ont découvert leur séropositivité VIH et ce nombre est stable depuis 2003. La transmission sexuelle demeure encore le mode de propagation essentiel du VIH en France. Plusieurs études montrent une reprise importante des comportements à risque dans la population homosexuelle masculine, alors que cette population, fortement touchée par le VIH dès les premières années de l’épidémie, est a priori bien informée. Ces prises de risque se traduisent, depuis les années 2000, par l’émergence de certaines infections sexuellement transmissibles (syphilis, lymphogranulomatose vénérienne rectale) et par l’augmentation du nombre de découvertes de séropositivité VIH depuis 2003 dans cette population. Une autre situation préoccupante concerne les personnes d’Afrique subsaharienne, parmi lesquelles le nombre de cas de sida a fortement augmenté entre 1998 et 2002, en association avec un dépistage souvent tardif. Depuis 2003, des constats encourageants sont néanmoins observés, avec une tendance à la diminution du nombre de cas de sida et de découvertes de séropositivité, dans un contexte d’une amélioration récente du dépistage. Cette population reste par contre fortement touchée par la précarité, ce qui peut induire des difficultés de suivi des traitements, avec un risque d’échecs thérapeutiques. La contamination par le VIH a fortement diminué, tout au long de ces 10 années, dans la population des usagers de drogues, grâce à leur adhésion aux politiques de réduction des risques. Ils représentent désormais une part faible des personnes qui découvrent leur séropositivité ou qui développent un sida. Alors que le premier cas sida en France remonte à 1978 et que la déclaration obligatoire du sida a été instaurée en juin 1986, la surveillance a été progressivement enrichie par la déclaration obligatoire du VIH, la surveillance des infections récentes et des sous-types du virus, par des données comportementales et des études complémentaires en lien avec l’ANRS (sur le dépistage, le retard aux soins, la co-infection par les hépatites,...). La surveillance épidémiologique reste aujourd’hui un outil indispensable, permettant d’adapter les politiques publiques destinées à lutter contre le VIH/sida dans notre pays.(1) : « Lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles en France - 10 ans de surveillance, 1996-2005 ». Rapport intégral (159 pages) et synthèse (20 pages) disponibles sur le site de l’InVS : http://www.invs.sante.fr/publications/2007/10ans_VIH)
http://www.invs.sante.fr/presse/2007/communiques/10ans_vih_220307/



22/03/2007 SIDA : UNE SITUATION DE PLUS EN PLUS PRÉOCCUPANTE CHEZ LES GAYS
http://www.tetu.com
Une situation de plus en plus préoccupante chez les gays, tel est l'un des principaux enseignements de dix ans d'enquêtes épidémiologiques conduites par l'Institut de veille sanitaire (Invs) et dont le bilan a été présenté jeudi 22 mars. Le Pr Gilles Brücker, à la tête de l'Invs, a rappelé que le sida aura, plus que toute autre maladie, marqué la fin du XXème siècle. Depuis 1995, le nombre de séropositifs n'a cessé d'augmenter en France, qui comptait 134.000 personnes séropositives en 2005, dont 27000 malades du sida. L'année 2000 a marqué un tournant pour les homosexuels, avec une nette augmentation des prises de risques, qui se traduisent par l'émergence de certaines infections sexuellement transmissibles (syphilis, lymphogranulomatose vénérienne rectale), par une augmentation des cas de VIH, et plus récemment par une hausse des cas d'hépatite C parmi les homos séropositifs. Le dispositif de déclaration obligatoire du VIH, mis en place après plusieurs années de retard en France, montre également que chez les gays, près de la moitié des séropositifs nouvellement diagnostiqués se sont contaminés dans les six mois précédant le test.
http://www.tetu.com/rubrique/sante/sante_breve.php?id_sante=410
22/03/2007 SIDA INFO SERVICE À LA CROISÉE DES CHEMINS
http://www.sidanet.asso.fr/
Créé en 1985, le Numéro Vert Sida Info Service (SIS) a obtenu une affluence record avant de subir une baisse structurelle du nombre des appels. La ligne s'est diversifiée, offrant des services spécialisés et personnalisés dans le domaine du VIH ou dans celui du droit des malades. La réorganisation du service, rendue indispensable en raison d'une situation financière difficile, devra tenir compte du développement d'Internet.«Les conséquences d'une fermeture de ce service de téléphonie santé seraient gravement dommageables pour la prévention du VIH dans notre pays, compte tenu de la qualité des services qui sont rendus par cette structure.» Dans sa lettre de mission adressée à l'Igas (Inspection générale des affaires sociales), s'il s'inquiète de la situation financière de Sida Info Service, Xavier Bertrand souligne la qualité de l'action menée. L'association, créée en 1990, est la première ligne téléphonique nationale accessible 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 à destination des personnes touchées par le VIH. Elle naît sous l'impulsion de Dominique Charvet, alors directeur de l'Afls (Agence française de lutte contre le sida), et de Pierre Kneip, responsable du service d'écoute téléphonique d'Aides, lancé dès 1985. En dépit de la volonté de ses dirigeants de diversifier les sources de financement publiques et privées, Sida Info Service est aujourd'hui financé à plus de 80 % par l'Inpes (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé). Une dépendance qui n'est pas sans rapport avec les difficultés actuelles de l'association, d'autant plus qu'elle doit faire face à une baisse structurelle de son activité. «L'association n'en a pas pour autant tiré les enseignements en termes de charges alors que le SIS ne dispose plus de fonds propres», note Thierry Dieuleveux dans son rapport pour l'Igas, rendu public en octobre 2006.
http://www.sidanet.asso.fr/webapps/komplete/index.php?KTURL=mod_quotimed.html&page=70


21/03/2007 LANCEMENT DU PROGRAMME D'ACTION NATIONAL ANTI-SIDA
http://lecourrier.vnagency.com.vn
Le ministère de la Santé a, lors d'une conférence tenue le 20 mars à Hanoi, lancé le programme d'action national d'ici 2010 contre le VIH/sida. L'objectif de ce programme est d'élever la prise de conscience de la population sur les risques que représente cette maladie, de changer certaines attitudes discriminatoires à l'égard des séropositifs et sidéens ainsi que les comportements à risques. Pour y parvenir, le programme envisage d'élargir et de renforcer les campagnes d'informations, d'éducation et de communication à destination de toutes les couches de la société, y compris dirigeants, fonctionnaires. Autres objectifs : augmenter la proportion d'habitants, notamment au sein des groupes à risques, adoptant des mesures de prévention, intensifier les soins et traitements médicaux, favoriser l'insertion sociale des malades, améliorer les systèmes de gestion, d'organisation et de réalisation des campagnes d'information, d'éducation et de communication. Le ministère de la Santé a précisé également les modalités de déploiement de ce programme, les groupes ciblés (séropositifs et leurs familles, toxicomanes, prostituées, leurs clients, homosexuels, femmes enceintes, adolescents, jeunes adultes), les comportements à changer en priorité, les localités prioritaires. Solutions et plans d'activité sont également détaillés. Après la présentation de ce programme, les représentants de différents ministères, villes et provinces, d'organisations internationales... ont avancé des opinions et initiatives en vue d'une bonne mise en œuvre sur le terrain. Ce programme national a été élaboré par le Département de prévention et de lutte contre le VIH/sida, dépendant du ministère de la Santé. Il s'inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de prévention et de lutte contre cette maladie adoptée en 2004 par le Premier ministre Nguyên Tân Dung.
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20/03/2007 DESTINÉE AUX PATIENTS EN ÉCHEC DE TRAITEMENT : AMM CONDITIONNELLE POUR PREZISTA, NOUVEL INHIBITEUR DE PROTÉASE
http://www.sidanet.asso.fr/
Prezista (darunavir), issu de la recherche Tibotec, vient d'obtenir une autorisation de mise sur le marché conditionnelle. Coadministré avec 100 mg de ritonavir, Prezista est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le VIH-1 chez les adultes lourdement prétraités ayant échoué à plus d'un traitement comportant un inhibiteur de protéase.EN DIX ANS, l'avènement des multithérapies antirétrovirales hautement efficaces HAART (Highly Active AntiRetroviral Therapies) a radicalement modifié l'évolution de l'infection par le VIH.En effet, sous traitement, la multiplication du virus est considérablement diminuée et le système immunitaire plus longtemps protégé.Cependant, il existe encore des échecs aux traitements antirétroviraux ; la cause majeure de ces échecs est la capacité du VIH à développer des résistances vis-à-vis des antirétroviraux qui perdent ainsi leur efficacité ; si la multiplication virale n'est pas totalement inhibée, le virus garde le pouvoir de se répliquer : de 1 à 10 milliards de virus sont produits chaque jour, précise le Pr Christine Katlama (hôpital de la Pitié-Salpêtrière Paris).Combattre l'émergence du VIH résistant aux médicaments est devenu une priorité pour lutter contre l'échec virologique.C'est pour relever ce défi que Tibotec, une division de Janssen-Cilag, a focalisé sa recherche sur de nouvelles molécules susceptibles d'être administrées pour faire face aux résistances du VIH. Après plusieurs années de travaux, Tibotec met à disposition le darunavir, un nouvel inhibiteur de protéase, Prezista (comprimés pelliculés 300 mg) qui vient d'obtenir (le 12 février 2007) son AMM européenne conditionnelle et est disponible dans les pharmacies hospitalières.Cette obtention d'AMM repose sur les analyses à 24 semaines de la réponse virologique et immunologique issues de deux essais contrôlés de phase II de recherche de dose (essais Power 1 et Power 2) et de données complémentaires issues d'études non contrôlées (analyse Power 3).
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