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 VIRACEPT®

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maya

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MessageSujet: VIRACEPT®   VIRACEPT® EmptyMer 2 Jan - 22:58

MISE A JOUR 10 DECEMBRE 2007 :
contamination du VIRACEPT® de Roche, suites et conséquences
publication: 10 décembre 2007
Texte mis à jour le 10 décembre 2007.

Le 6 juin dernier, l’Agence Européenne du Médicament (EMEA), l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) et les laboratoires Roche, qui commercialisent le nelfinavir (VIRACEPT®) en Europe, ont demandé à tous les patients prenant ce traitement de contacter leur médecin au plus vite.

Tous les lots de VIRACEPT® produits par Roche ont en effet été rappelés, suite à la détection d’une substance indésirable dans certains lots du médicament.

Le 21 juin 2007, à la suite de l’observation de ce défaut de fabrication, l’EMEA a recommandé la suspension de la commercialisation du Viracept® produit par Roche.

Le 7 août 2007, suivant la recommandation de l’EMEA, la commission européenne a suspendu l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du Viracept® de Roche.

A la suite de nouvelles inspections dans les sites de fabrication du Viracept, la commission européenne a décidé de lever l’interdiction de commercialisation du Viracept® de Roche le 19 octobre 2007.
La re-mise sur le marché effective du Viracept® en Europe devrait cependant prendre encore quelques mois ou semaines : il est question d’un accès effectif au produit pour début 2008 (source : Roche).


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Pour en savoir plus :

Consultez le site Internet de l’AFSSAPS (rubrique communiqués de presse).

Nous mettons en ligne, en pièces attachées à cette page :
les déclarations et communiqués de l’EMEA (European Medicines Agency, agence européenne du médicament) et de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). L’OMS demande à tous les pays de changer les traitements des personnes actuellement sous VIRACEPT® (quelle que soit sa forme) produit par Roche.

Les échanges entre Act Up-Paris et Roche, sur les engagements du laboratoires par rapport à la prise en charge des frais et dommages générés par le rappel des lots.

Les diapositives diffusées par Roche à la conférence de Sydney (IAS Conference) les 23 et 24 juillet dernier. Merci de noter que ces diapositives et leur contenu sont sous la responsabilité du laboratoire et que leur mise en ligne sur ce site ne signifie pas que le TRT-5 confirme les informations qui y figurent.

La circulaire publiée par Swissmedic, l’agence suisse du médicament, sur les mesures à mettre en oeuvre pour qu’un tel problème ne se renouvelle pas.


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Rappel sur le Viracept®
Viracept® (nelfinavir) est un médicament de la classe des antiprotéases (ou inhibiteurs de protéase). Viracept® est indiqué dans le traitement de l’infection par le VIH/sida, chez les enfants âgés de plus de 3 ans, les adolescents, les adultes et les femmes enceintes. Viracept® existe sous forme de comprimé ou de poudre à utiliser par voie orale.

Que sait-on du problème rencontré avec Viracept® ?
Une substance - l’éthylmésylate ou EMS - a été retrouvée en quantités anormales dans certains lots de Viracept® (on parle de "contamination" du Viracept® par l’EMS). Selon les dernières informations communiquées par l’Afssaps, cette "contamination" ne concernerait que certains lots des comprimés de Viracept® : la poudre aurait été épargnée.

L’EMS est une substance toxique chez certains animaux (elle peut provoquer des cancers chez le rat à très fortes doses, en injection), mais dont on ne connaît pas les effets chez l’homme.

Selon les informations rendues publiques par l’Afssaps, la contamination par l’EMS des comprimés de Viracept® aurait varié au cours du temps :

Du 15 décembre 1999 à fin juin 2003 : 50 lots sont sortis d’usine. Sur ces lots, la contamination par EMS est très faible (considérée comme non problématique).

Du 02 septembre 2002 au 05 juin 2007 : production de 125 lots, diversement contaminés :

71 lots non contaminés,
37 lots très faiblement contaminés,
9 lots faiblement contaminés,
6 lots contaminés autour de 100 ppm (productions d’octobre 2005)
2 lots fortement contaminés (≥ à 1000 ppm) sortis d’usine entre fin 2006 et juin 2007 : dont 1 lot non distribué. Le 2e lot aurait pu être rappelé avant utilisation pour approximativement 50 % des boîtes de comprimés concernées.
La contamination aurait été plus importante depuis début 2007.

Attention : ces contaminations sont exprimées sur la matière première mise en œuvre. Sur le produit fini (médicament), la teneur en EMS est à diviser par 2 à 4 (un produit fini peut être le résultat du mélange de plusieurs lots distincts de matière première).

Au sujet du risque potentiel chez l’homme, l’Afssaps écrit : "en tout état de cause, si un risque existe, il ne surviendrait pas dans l’immédiat." Quant à Roche, ils estiment que le risque est « faible ». Selon leurs calculs, les patients n’ont pu recevoir qu’une dose d’EMS bien inférieure à la dose minimale s’étant révélée toxique chez l’animal. Se basant sur des études in vitro, ils émettent en outre l’hypothèse que l’EMS possède une "dose-seuil" de toxicité ; dose qui n’aurait pas été dépassée dans le cadre de cette "contamination". Pour être considérées comme fiables, ces informations doivent être confirmées par les autorités.

Pour Roche, le risque éventuellement lié aux comprimés avant 2007 est négligeable puisque la contamination par l’EMS y était faible.
Mais les agences sanitaires incitent à la prudence. En effet, personne ne connaît le potentiel toxique de l’EMS chez l’homme ; par exemple, personne n’est capable de dire si une dose de 2, 4 ou 6... ppm d’EMS peut être considérée comme toxique, ou non.

Des études sont en cours pour essayer de préciser un éventuel effet chez l’homme. Le TRT-5 souhaite que des experts indépendants du laboratoire Roche puissent se prononcer sur ce dossier.

D’où vient la "contamination" du Viracept® ?
Selon les informations communiquées par Roche les 23 et 24 juillet dernier à l’occasion de la conférence de l’International Aids Society (IAS) à Sydney, la "contamination" du Viracept® serait le résultat d’une erreur dans le processus de fabrication du médicament (cf. diapositives). Une cuve rincée à l’éthanol aurait été mal séchée, et de l’éthanol résiduel y aurait réagi avec une autre substance l’acide méthane sulfonique) sur une période prolongée d’arrêt de la production. Le résultat de la réaction serait la formation d’EMS. Cela expliquerait en particulier la forte contamination observée sur des lots produits récemment. L’EMEA a confirmé cette version.

Les contaminations plus faibles observées durant les années antérieures suggèrent cependant qu’il ne s’agit pas d’un problème ponctuel, mais d’une négligence et/ ou d’un défaut répété(e) depuis la mise sur le marché du produit.

L’EMEA estime que la production de Roche répond désormais à nouveau aux critères de qualité et de sécurité exigés pour la mise sur le marché de médicaments. L’EMEA estime que le processus de production actuellement en place chez Roche réduit le risque de contamination par EMS du Viracept®. Pour affirmer cela, l’EMEA dit notamment s’appuyer sur une inspection du site de fabrication de Roche.
Sur recommandation de l’EMEA, la commission européenne a ré-autorisé la commercialisation de Viracept® en Europe le 19 octobre dernier.

Quel suivi pour les personnes ayant pris Viracept® ?
Pour l’instant, l’Afssaps considère qu’il n’y a pas d’élément permettant de recommander une surveillance médicale particulière (c’est-à-dire différente du suivi médical habituel d’une personne atteinte par le VIH) des patients ayant pris du Viracept®.
Cependant, l’Afssaps a demandé à tous les médecins de recenser l’ensemble des personnes ayant pris du Viracept® entre 1998 et 2007, quelle que soit la durée du traitement (traitement court ou long) ou son indication (traitement post-exposition, traitement de la femme enceinte, enfant, ou adulte atteint par le VIH).
Ainsi, en cas d’éléments nouveaux nécessitant une surveillance médicale particulière, il sera possible de retrouver plus facilement les personnes concernées.

Viracept® sera-t-il re-commercialisé un jour en France ?
La commission européenne a levé l’interdiction de commercialisation du médicament Viracept® le 19 octobre 2007.
Roche a annoncé la re-commercialisation du Viracept® d’ici quelques mois ou semaines (début 2008).

Que faire lorsqu’on a pris Viracept® par le passé ?
Il est conseillé de signaler (ou de rappeler) à son médecin qu’on a pris du Viracept® (si possible en indiquant la période de traitement par Viracept®) et de lui donner des moyens de vous contacter facilement en cas d’élément nouveau.

Que sait-on du Viracept® produit par d’autres fabricants ?
Il existe deux autres fabricants de Viracept® : Pfizer, et Cipla qui produit une version générique.
Du 6 juin 2007 au 10 septembre 2007, le Viracept® produit par Pfizer semblait être considéré comme totalement indemne du problème observé avec le Viracept® de Roche.
Les autorités avaient bien souligné que le rappel ne concernait pas les pays où le Viracept® est produit sous la responsabilité de Pfizer, soit les Etats-Unis (et Porto Rico), le Canada, le Japon, et la Corée.
Pourtant, le 10 septembre 2007, l’agence du médicament américaine (FDA, Food and Drug Administration) a émis un courrier à l’attention des prescripteurs indiquant que le Viracept® produit par Pfizer, bien que ne présentant pas les mêmes taux de contamination que le Viracept® de Roche, n’est pas non plus parfaitement conforme aux exigences de sécurité maximale. Il n’est pas donné de chiffres sur le taux d’EMS retrouvé dans les lots de Pfizer.
La FDA recommande de ne pas initier de nouveaux traitements par Viracept® chez les enfants, et de modifier le traitement chez les femmes enceintes recevant Viracept®. Pour les autres patients et pour les enfants recevant déjà Viracept®, la recommandation est de ne pas modifier le traitement si celui-ci permet un contrôle efficace de l’infection.
Une telle communication de Pfizer, si tardive et si incomplète, est stupéfiante ; elle a de quoi ébranler une nouvelle fois la confiance que l’on peut avoir en l’industrie pharmaceutique et les agences réglementaires.

Concernant le Viracept® produit par Cipla, nous n’avons aucune information spécifique. Nous savons uniquement qu’il n’a pas, non plus, fait l’objet d’un rappel de lots.

Quid de la contamination d’autres médicaments ?
Le Viracept® n’est pas le seul médicament sous forme de sels de mésylate existant dans la pharmacopée. La contamination d’autres produits est donc théoriquement possible. A la suite de la découverte de la contamination du Viracept®, une enquête de contrôle a été réalisée par l’Afssaps sur les principes actifs pouvant potentiellement faire l’objet d’une contamination par EMS. Cette enquête n’a pas montré de contamination.

Le TRT-5, mise à jour le 10 décembre 2007.
SOURCE /http://www.trt-5.org/article130.html
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Kasimir




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MessageSujet: Re: VIRACEPT®   VIRACEPT® EmptySam 26 Juil - 11:36

Contamination de Viracept

Résultats des études
toxicologiques

http://afssaps.sante.fr/htm/10/filcoprs/indco.htm

Viracept®
(nelfinavir) est un antirétroviral indiqué dans le traitement de l’infection par le VIH chez les adultes et les enfants âgés de plus de trois ans. En juin 2007, les Autorités de santé européennes ont suspendu temporairement son autorisation de mise sur le marché en
raison d’une contamination par l’éthylmésylate
(EMS). Cette impureté chimique génotoxique est connue pour provoquer des tumeurs chez l’animal.

Les résultats d’études toxicologiques chez l’animal,aujourd’hui disponibles, sont rassurants pour les patients
traités par Viracept® et l’ensemble des
professionnels prescripteurs. Ces résultats tendent à montrer que les niveaux d’exposition à l’EMS des patients, lors de la période de contamination, ne sont pas susceptibles d’être associés à une
augmentation du risque de cancer chez ces patients et ce quel que soit le niveau d’exposition.

VIRACEPT® Lvrt

Début juin 2007, l’Afssaps,
comme l’ensemble des Autorités de santé
européennes, a été informée par les
laboratoires Roche de la contamination de Viracept® par l’éthylmésylate, impureté chimique
génotoxique (altération des gènes) connue
pour provoquer des tumeurs chez l’animal. Cette contamination est intervenue lors de la production de la substance active, le
nelfinavir, utilisée pour la fabrication du médicament.

Les données toxicologiques alors disponibles ne
permettaient pas de déterminer les risques potentiels chez l’homme à moyen et long terme. En conséquence, un rappel immédiat de lots a été organisé au niveau européen. Il a de plus, été recommandé aux patients traités par Viracept® de
prendre contact avec leur médecin afin de modifier leur prise en charge. Enfin, les autorités sanitaires ont demandé aux laboratoires Roche de mener des études toxicologiques chez l’animal pour définir le niveau de risque découlant de l’exposition à ce contaminant.


Par mesure de précaution,
l’Afssaps a sollicité les professionnels de santé
de ville et à l’hôpital afin d’identifier
l’ensemble des personnes traitées par Viracept®
depuis 1998, date de commercialisation du produit en France (y compris les femmes enceintes et les enfants traités ou
exposés in-utero). Cette démarche était un
préalable à la mise en place d’un suivi spécifique
si ce dernier s’avérait nécessaire en fonction des
résultats des études toxicologiques demandées.


En octobre 2007, la suspension
d’autorisation de mise sur le marché a été
levée en raison des garanties supplémentaires
apportées par les laboratoires Roche sur la fabrication du Viracept®.


Les résultats des études
toxicologiques viennent d’être présentés par
les laboratoires Roche. Ils sont rassurants car ils confirment que les niveaux les plus élevés de contamination par l’éthylmésylate sont très inférieurs au seuil de toxicité cancérigène chez
l’homme, tel qu’il peut être évalué à
partir des études chez l’animal.


Il n’existe donc pas d’élément
susceptible de faire craindre une augmentation du risque de cancer chez les patients fortement exposés au Viracept® contaminé, c'est-à-dire les patients exposés en mars 2007, période durant laquelle les concentrations les plus élevées en éthylmésylate ont été retrouvées dans les lots de Viracept®.

En conséquence, aucun suivi particulier des patients exposés au Viracept® contaminé ne s’avère nécessaire.



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