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 ISENTRESS

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thierry




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MessageSujet: ISENTRESS   ISENTRESS EmptyVen 29 Fév - 22:24

ISENTRESS :

Une avancée importante dans le traitement du VIH/SIDA Isentress : Premiere mondiale d’une nouvelle classe thérapeutique

Les laboratoires MSD-Chibret ont reçu l’autorisation de mise sur le marché d’Isentress, leur nouveau médicament contre le VIH. Cet inhibiteur de l’intégrase est le premier mondial d’une nouvelle classe de traitement du VIH. Bénéficiant d’une procédure d’évaluation accélérée, Isentress a été autorisé par la Commission européenne et l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, dans le traitement de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1), en association avec d’autres agents anti-rétroviraux, chez des patients adultes prétraités, ayant une charge virale détectable sous traitement anti-rétroviral en cours.


Documents :


« L’autorisation d’Isentress représente une avancée scientifique significative dans le traitement du VIH/SIDA, car c’est le premier médicament d’une nouvelle classe de traitement qui attaque le virus d’une manière complètement différente », a expliqué Michel Vounatsos, Président-directeur général de MSD-Chibret France. « C’est une avancée importante pour les patients qui ne peuvent plus être traités de manière adéquate par les traitements traditionnels ».
Prévalence du VIH/SIDA

MALGRÉ l’existence de médicaments pour traiter le VIH/SIDA, l’épidémie mondiale se poursuit. On estime à plus de 33 millions le nombre de personnes infectées par le VIH/SIDA au niveau mondial et à 2,5 millions le nombre de nouvelles infections survenues en 2007. Rien qu’en France, entre 100.000 et 170.000 personnes vivent aujourd’hui avec le VIH. Une résistance aux traitements actuels chez les patients prétraités a été notée dans de nombreuses études internationales, suggérant que la résistance à au moins une classe d’anti-rétroviraux peut atteindre jusqu’à 76%. Le SIDA reste l’une des principales causes de mortalité liée aux maladies infectieuses dans le monde, avec plus de 2 millions de décès rien que pour l’année écoulée.
Attaquer différemment le VIH : Les Inhibiteurs de l’intégrase / une nouvelle classe d’anti-rétroviraux
Isentress est le premier médicament autorisé d’une nouvelle classe d’anti-rétroviraux (ARV), les inhibiteurs de l’intégrase. En ciblant l’enzyme intégrase, il inhibe l’insertion de l’ADN du VIH dans l’ADN humain, bloquant ainsi la capacité du virus à se répliquer et à infecter de nouvelles cellules. Il existe des médicaments qui inhibent deux autres enzymes indispensables au processus de réplication du VIH (la protéase et la transcriptase inverse), mais Isentress est le seul médicament autorisé qui inhibe l’enzyme intégrase.
Le VIH a besoin de trois enzymes pour se reproduire dans l’organisme : la transcriptase inverse, la protéase et l’intégrase. L’intégrase est ce que le VIH apporte avec lui pour permettre l’incorporation de l’ADN du VIH dans la constitution génétique de la cellule saine avant la réplication. L’intégrase, qui est incorporé au sein de chaque particule de VIH, cache essentiellement l’ADN du VIH à l’intérieur du propre ADN de la cellule auparavant saine.
En inhibant l’intégrase et en perturbant le processus d’intégration, le raltégravir gêne les tentatives du VIH de produire de nouvelles particules virales infectieuses. En interférant avec ce processus, le raltégravir est capable d’empêcher la propagation de l’infection par le VIH à d’autres cellules saines.
Même avec un traitement prolongé aux anti-rétroviraux, si le VIH n’est pas suffisamment supprimé, il peut muter et devenir résistant aux médicaments. Les médecins considèrent la “pharmacorésistance” comme un obstacle majeur au succès du traitement du VIH.
Comme le raltégravir est le premier médicament d’une classe qui cible l’intégrase, les patients n’ont pas d’expérience antérieure ni du médicament, ni de la classe phamacothérapeutique et ils n’ont pas développé de résistance à leur encontre. C’est donc une nouvelle opportunité pour combattre cette maladie.
MSD et la recherche sur le VIH
MSD s’est engagé à développer des traitements innovants qui entraînent des avancées dans le traitement des maladies infectieuses dont l’infection par le VIH. Les efforts de MSD pour développer des traitements expérimentaux contre le VIH/SIDA ont débuté il y a près de 20 ans et ils se poursuivent aujourd’hui. MSD a débuté ses recherches sur les inhibiteurs de l’intégrase du VIH en 1993 et MSD a été le premier à démontrer l’inhibition de l’intégrase du VIH in vitro et in vivo.
Isentress n’est qu’une partie de l’histoire de MSD dans le domaine du VIH ; cette histoire compte également le développement de Crixivan® (sulfate d’indinavir), un inhibiteur de protéase, de StocrinTM (éfavirenz), un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (Innti), et des recherches qui sont actuellement en cours sur d’autres options thérapeutiques et sur un vaccin contre le VIH.
Medical Technology Consulting



Isentress : Premiere mondiale d’une nouvelle classe thérapeutique

Article paru dans Témoignages le jeudi 28 février 2008 (page 14)
URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=28166

Amicalement

Thierry
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maya

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MessageSujet: Re: ISENTRESS   ISENTRESS EmptyMer 26 Mar - 15:43

VIH/SIDA : des traitements toujours plus efficaces




La dernière Conférence Internationale sur les Rétrovirus qui s'est tenue à Boston, aux Etats-Unis, a confirmé l'intérêt d'un nouveau traitement contre l'infection par le VIH-SIDA : le raltégravir. Son efficacité et sa tolérance ont été évaluées dans deux larges essais (BENCHMRK-1 et 2) qui ont inclus près de 700 patients d'Amérique du Nord, du Sud, d'Asie et d'Europe (dont la France).





Fait marquant, il valide l'efficacité à 48 semaines de ce médicament, qui inaugure une nouvelle classe d'antirétroviraux contre leVIH. Rappelons que le raltégravir est un inhibiteur de l'intégrase, l'une des trois enzymes indispensables au virus VIH pour se reproduire. Et la seule après la transcriptase inverse et la protéase, sur laquelle nous ne disposions d'aucun moyen d'action.

Ce médicament vient renforcer l'arsenal thérapeutique actuel et offre de nouvelles possibilités pour choisir les combinaisons efficaces contre le VIH. Le raltégravir permet d'intervenir sur une étape jusqu'ici non ciblée dans le processus de multiplication virale. Sa mise sur le marché a été autorisée en décembre 2007, avec un recul de traitement limité à 24 semaines. Les nouvelles données présentées à Boston, constituent donc un enrichissement et la confirmation des très bons résultats obtenus avec cette molécule sur une plus longue période. Les patients inclus dans ces essais étaient en échec de traitement et infectés par un VIH résistant à un ou plusieurs traitements antirétroviraux. L'objectif était de comparer les résultats obtenus par un traitement comportant du raltégravir associé à un traitement optimisé, à ceux d'un traitement optimisé associé à un placebo.

Après 48 semaines de traitement, 65% des malades du groupe traité par une combinaison d'antirétroviraux comportant le raltégravir avaient une charge virale inférieure à 50 copies/ml (considérée donc comme inférieure à la limite de détectabilité), par rapport à 31% dans le groupe placebo. Grâce au raltégravir, en association à un traitement optimisé, près de deux fois plus de patients ont atteint l'objectif d'indétectabilité. Rappelons que la charge virale est un indice majeur. Elle reflète en effet le nombre total de copies du virus dans le sang. Plus ce nombre est bas, plus les chances des patients de ne pas progresser vers la maladie SIDA sont importantes.

L'efficacité des traitements anti-VIH s'évalue également en fonction du gain de lymphocytes T CD4. Ces dernières sont essentielles au bon fonctionnement du système immunitaire. Leur nombre est considéré comme une mesure importante du pronostic vital. A 48 semaines les taux de CD4 – des globules blancs qui organisent la réponse du système immunitaire - ont augmenté de 98 cellules/mm3 chez les patients recevant le raltégravir contre 40 pour ceux du groupe placebo.

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paco57




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MessageSujet: Re: ISENTRESS   ISENTRESS EmptyVen 28 Mar - 12:44

Salut à tous et toutes

Cela fait longtemps que je suis venue sur le site..
Concernant le MK0518 - ISSENTRESS Aujourd'hui cela fait plus d'un an que je suis sous cette molécule et les resultats sont spectaculaires. Les premiers résultats se sont avéres positifs au bout du 3ème mois avec une baisse significative de la CV.
Elle est associe au PREZISTA - NORVIR -TRUVAD.
Les ES sont essentiellement une augmentation significative du poids et de la fatigue.
bonne journée et a plus
Amicalement
Paco57
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maya

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MessageSujet: Re: ISENTRESS   ISENTRESS EmptyMer 23 Juil - 14:33

Isentress®



(Edition juin 2008)
mercredi 23 juillet 2008,


Fiche signalétique
Nature : antirétroviral
Nom commercial : Isentress®
Dénomination commune internationale (DCI) : Raltégravir
Famille : Inhibiteur de l’integrase
Laboratoire : MSD – Chibret
Présentation : comprimés à 400 mg (flacon de 60 comprimés)
Disponibilité : pharmacie hospitalière et de ville
Qu’est-ce que Isentress® ?
• Le raltégravir est un médicament antirétroviral d’une nouvelle classe thérapeutique : les inhibiteurs de l’intégrase, qui bloquent l’intégration du patrimoine génétique du VIH dans celui de la cellule - hôte, ce qui empêche la production de nouvelles particules virales.
• Il est indiqué, en association avec d’autres agents antirétroviraux, dans le traitement de l’infection par le VIH-1, chez des patients adultes ayant une charge virale persistante sous le traitement en cours.
Conservation
• Pas de précautions particulières.
Posologie
• La dose recommandée chez l’adulte est d’un comprimé de 400 mg matin et soir, à prendre au cours ou en dehors d’un repas. Il est déconseillé de croquer, écraser ou couper les comprimés.
• Il ne faut jamais interrompre ni modifier le traitement en cours sans l’avis de votre médecin.
Effets bénéfiques
• L’objectif du traitement est de réduire la réplication virale en dessous du seuil de détection dans le sang (charge virale indétectable). Si tel n’est pas le cas sous traitement incluant le raltégravir, il y a un risque d’apparition rapide de résistance à cette molécule, et de perte d’efficacité du médicament.
• Sous traitement efficace, Isentress® contribue à restaurer et préserver votre système immunitaire afin qu’il puisse combattre efficacement les infections. Cette amélioration se traduit par une stabilisation et une remontée de vos défenses (lymphocytes CD4). Il s’ensuit alors une réduction du risque d’apparition ou de rechute des infections opportunistes.
Précautions d’emploi
• Isentress® doit être utilisé avec prudence si vous êtes âgé de plus de 65 ans ou si vous avez une insuffisance hépatique sévère.
• S’il existe un dysfonctionnement hépatique avant traitement, y compris une hépatite virale, vous ferez l’objet d’une surveillance particulière, selon les modalités habituelles (bilans sanguins).
• Isentress® doit être utilisé avec prudence en cas d’antécédents de myopathie ou d’atteinte musculaire.
• En cas de déficit immunitaire sévère avant traitement, une aggravation inflammatoire de certaines maladies opportunistes peut être observée après la mise sous traitement (rétinite, pneumocystose, infection à Mycobactéries), au début de la restauration immunitaire.
• Pour accroître les bénéfices et réduire les risques d’échec virologique et de développement de résistances au raltégravir, le raltégravir doit être utilisé en association avec au moins un autre agent antirétroviral actif.
Effets indésirables
• La tolérance d’Isentress® semble globalement bonne, avec une fréquence d’effets indésirables qui ne diffère pas de façon notable dans les études par rapport au groupe de patients recevant un placebo associé au traitement optimisé.
• Les effets indésirables attribués plus précisément à Isentress® avec une certaine fréquence dans ces études sont les suivants :


  • troubles digestifs : douleurs abdominales, flatulences, constipation
  • troubles neurologiques : sensations de vertige, maux de tête
  • troubles cutanés : prurit, lipodystrophie, transpiration excessive
  • divers : fatigue, douleurs articulaires ou musculaires
  • anomalies biologiques : augmentation des créatine phosphokinases (CPK) ; augmentation des transaminases, surtout en cas d’hépatite B ou C associée.
Interactions
• Elles sont peu nombreuses.
• En cas d’association avec la rifampicine (antituberculeux), il y a un risque de perte d’efficacité du raltégravir, et le doublement de la dose doit être envisagé.
• L’association avec l’atazanavir (Reyataz®) et le ténofovir (Viréad®, Truvada®, Atripla®), peut augmenter les concentrations de raltégravir dans le sang, mais aucune adaptation des doses n’est nécessaire.
• L’association avec les médicaments qui augmentent le pH gastrique doit être évitée sauf en cas de réelle nécessité.
Contre–indications
• En l’absence de données disponibles, Isentress® est contre-indiqué en cas de grossesse et chez l’enfant de moins de 16 ans.
Observance
• IMPORTANT : L’activité anti-VIH de votre thérapie est maximale si vous respectez les doses et les modalités de prises. Dans le cas contraire, il y a un risque d’apparition de souches virales résistantes. Ces virus résistants peuvent modifier votre réponse à la thérapie et compromettre l’efficacité des traitements ultérieurs.
• Pour le moment, aucun médicament n’écarte le risque de transmission du VIH. Vous devez donc toujours prendre des précautions : utiliser des préservatifs et ne jamais partager de seringue.
Utile
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Ce document est rédigé et édité sous la responsabilité d’Actions Traitements, association de patients. Il n’est pas exhaustif : n’hésitez pas à contacter votre médecin ou pharmacien en cas de doute. La thérapeutique change rapidement, imposant des mises à jour régulières. Tenez-vous informé, parlez-en avec votre médecin.
Notre permanence téléphonique est un service quotidien, assuré par des personnes vivant avec le VIH, formées aux dernières nouveautés des traitements et surtout ayant l’irremplaçable expérience vécue des traitements. Ce service unique, en direction d’autres séropositifs, nous permet de partager notre expérience (et la vôtre) et constitue un observatoire continu sur la réalité de la vie des personnes vivant avec le VIH/sida.
Ligne info traitements : 01 4367 0000 tous les jours ouvrables de 15h00 à 18h00.
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