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 arv : effets secondaires sexe et appartenance ethnique ...

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maya

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MessageSujet: arv : effets secondaires sexe et appartenance ethnique ...   arv : effets secondaires sexe et appartenance ethnique ... EmptyMar 3 Juin - 10:26

Infection à VIH/sida et antirétroviraux : influence du sexe et de l’appartenance ethnique sur le risque d’effets secondaires


  • 02.06.2008
    Etre afro-américain ou être une femme pourraient influencer le risque d’apparition d’effets secondaires suite à un traitement antirétroviral dans le cadre d’une infection à VIH/sida. Une étude américaine publiée en avril semble montrer que les noirs américains auraient un risque plus grand de faire des complications cardiovasculaires, rénales et psychiatriques liées aux antirétroviraux et que les femmes développeraient plus souvent une anémie sévère suite au traitement.
    L’étude FIRST est l’essai clinique randomisé le plus vaste incluant des patients infectés par le VIH/sida, naïfs de traitement antirétroviral et incluant un nombre suffisant de femmes et de patients appartenant à des minorités ethniques. Sur les 1301 participants, 701 étaient noirs, 225 hispaniques et 263 étaient des femmes. Les patients prenaient un traitement comprenant soit un inhibiteur de protéase (PI), soit un inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse (NNRTI), soit une association PI et NNRTI. Ils ont été suivis pendant 5 ans sur les critères suivants :

    - l’apparition d’effets secondaires de grade 4 (menace vitale pouvant entraîner le décès, activité quotidienne très limitée ; nécessité d’une intervention médicale ou d’un traitement correcteur, presque toujours en milieu hospitalier) ;
    - l’interruption du traitement ;
    - les causes de mortalité.
    Cette étude a montré les résultats suivants :
    - 409 cas de survenue de complications de grade 4 ;
    - 176 morts ;
    - 523 interruptions de traitement pour toxicité ;
    - un risque cardiovasculaire plus élevé chez les noirs américains (HR =2,64, 95%Ci : 1,04 à 6,67) ;
    - un risque de complications rénales plus élevé chez les noirs américains (HR =3,83, 95%Ci : 1,28 à 11,5) ;
    - un risque de complications psychiatriques plus élevé chez les noirs américains (HR =2,45, 95%Ci : 1,13 à 5,3) ;
    - un risque plus élevé d’anémie chez les femmes (HR =2,34, 95%Ci : 1,09 à 4,99) ;
    - une tendance moindre à changer de traitement du fait des effets secondaires chez les noirs américains.
    Cependant les auteurs pointent le fait que les personnes afro-américaines présentaient un taux de CD4 plus bas à l’initiation du traitement et une plus forte prévalence de pression artérielle élevée. Ces facteurs pourraient contribuer au risque plus grand de complications cardiovasculaires et rénales constaté dans l’étude.
    En conclusion, les auteurs recommandent aux praticiens de tenir compte des risques cardiovasculaires, rénaux , psychiatriques et d’anémie au moment du choix du traitement antirétroviral chez un sujet féminin ou de type afro-américain. Cette précaution pourrait permettre de minimiser le risque de survenue de complications du traitement et d’optimiser la survie.
    Rappelons que l’intérêt de la communauté médicale s’est essentiellement centré sur la prise en charge des femmes séropositives enceintes et très peu sur la femme infectée par le VIH d’une façon générale. Les essais cliniques confirment la sous-représentation des femmes. En effet, leur inclusion dans les études n’a été recommandée qu’en 1993, craignant que la grossesse et les variations hormonales ne provoquent des variations dans les résultats.
    Dans la presse scientifique :
    - “Ethnicity, Race, and Gender : Differences in Serious Adverse Events Among Participants in an Antiretroviral Initiation Trial : Results of CPCRA 058 (FIRST Study) ;” Tedaldi, Ellen, Absalon, Judith, MD, MPH, Thomas, Avis, Shlay, Judith, C MD, MSPH, van den Berg-Wolf, Mary ; JAIDS Journal of Acquired Immune Deficiency Syndromes. 47(4):441-448, April 1, 2008
    - “Race and gender risk factors for some anti-HIV treatment side-effects” ; Michael Carter ; AIDSMAP
    En savoir plus sur particularités du traitement et de ses effets secondaires chez la femme :
    - ” Particularités du traitement du VIH/sida chez la femme”, synthèse documentaire
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MessageSujet: Re: arv : effets secondaires sexe et appartenance ethnique ...   arv : effets secondaires sexe et appartenance ethnique ... EmptyMar 3 Juin - 11:15

La trithérapie progresse, le sida aussi
Organisation mondiale de la santé.
ERIC FAVEREAU
QUOTIDIEN : mardi 3 juin 2008


Avec deux ans de retard, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a atteint l’objectif qu’elle s’était fixé en 2005 dans la lutte contre le sida. L’OMS a annoncé, hier, que près de 3 millions de personnes dans le monde bénéficiaient aujourd’hui de trithérapie. C’est peu. Bien loin des besoins, en tout cas. Pourtant, le premier constat dressé par l’organisation se veut encourageant : «L’accès au traitement antirétroviral s’élargit à un rythme croissant dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Fin 2007, environ 3 millions de personnes suivaient un traitement antirétroviral, soit près de 950 000 personnes de plus que fin 2006.»


Mais l’OMS ajoute : «En dépit des progrès, la couverture demeure faible. A peine 31 % des personnes qui en avaient besoin suivaient un traitement en 2007. Cette même année, on estime que 2,5 millions de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH.» En d’autres termes, le nombre de personnes sous traitement est comparable à celui des personnes nouvellement contaminées. Un paradoxe terrifiant. L’avancée des traitements a toutefois des effets immédiats et concrets : «On assiste à un recul des taux de morbidité [qui indique le nombre de personnes atteintes par la maladie par unité de population, ndlr] et de mortalité chez les patients sous traitement antirétroviral dans les pays à revenu faible ou intermédiaire qui est comparable à la tendance observée dans les pays à revenu élevé.»
Selon l’OMS, toutefois, nombre de pays connaissent toujours de graves difficultés, «notamment une mortalité plus élevée pendant les six mois suivant le début du traitement». Comme si le traitement était prescrit trop tardivement.La tuberculose continue ainsi à être la première cause de mortalité chez les séropositifs du Sud.
Bilan tout aussi mitigé sur la question centrale du dépistage : comment soigner des gens qui ne sont pas dépistés ? Aujourd’hui, à peine une personne séropositive sur cinq dans le monde connaît son statut sérologique.


http://www.liberation.fr/actualite/monde/329484.FR.php
© Libération
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