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 revue de presse crips05/07/08

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maya

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MessageSujet: revue de presse crips05/07/08   revue de presse crips05/07/08 EmptyVen 4 Juil - 22:33

03/07/2008 Isentress, un modèle de développement
http://www.quotimed.com
Le développement d'Isentress, depuis les essais cliniques jusqu'à l'AMM, illustre la stratégie de MSD France de s'orienter vers l'instauration de partenariats public-privé, ainsi qu'auprès des associations de patients, afin d'obtenir une mise à disposition de médicaments indispensables, comme c'est le cas chez les patients infectés par le VIH en échec thérapeutique. Le premier inhibiteur d'intégrase a obtenu une AMM dans le VIH en un temps record (Phanie)ON ESTIME que, parmi les 100 000 à 150 000 patients infectés par le virus du sida en France, 78 000 sont traités et de 4 000 à 8 000 sont en situation d'échec thérapeutique, sous traitement associant les trois grandes classes majeures de médicaments. Pour ces patients en situation d'échec, on disposait d'un inhibiteur de fusion, le T20, et plus récemment d'un inhibiteur de CCR5, le maraviroc. Néanmoins, ces réponses demeuraient insuffisantes, d'où l'espoir placé dans une nouvelle classe thérapeutique, les inhibiteurs d'intégrase. Isentress, le premier d'entre eux, est considéré comme une avancée majeure par son efficacité, sa facilité d'administration par voie orale et sa bonne tolérance. Des propriétés qui lui ont d'ailleurs valu l'attribution du prix Galien 2008.
http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=413760

03/07/2008 "Avec Solidays, si c'est pour être sur la photo, ça ne m'intéresse pas"
http://www.lemonde.fr
La dixième édition du festival Solidays est organisée les 4, 5 et 6 juillet à l'Hippodrome de Longchamp. Près de 80 concerts sont prévus par l'association Solidarité sida, fondée en 1992 par Luc Barruet et Eric Elzière. Plus de 150 000 personnes sont attendues. Solidays est aussi un lieu de rencontres et de débats sur le sida grâce à la présence d'une centaine d'associations françaises et étrangères. En dix ans, le festival a permis la récolte de 8 millions d'euros qui financent des projets d'aide aux malades. Journaliste, acteur et réalisateur, Antoine de Caunes, 54 ans, est le président d'honneur de Solidarité sida et de Solidays. Il termine actuellement un film consacré à Coluche, dont la sortie est prévue début octobre. Entretien. En quoi consiste votre fonction ? Luc Barruet, le président de l'association, avait besoin d'une tête de gondole pour faire ce que j'appellerais le mégaphone. Au début des années 1990, le sida était encore vu comme un mal vengeur infligé aux homosexuels. Autour de moi il y avait des amis qui mouraient. Comme journaliste, animateur d'émissions pour la télévision (les programmes musicaux "Les Enfants du rock", "Rapido", "Nulle part ailleurs"), je suis toujours resté neutre par rapport aux débats de la politique, de la société... Luc Barruet m'a convaincu en m'expliquant que la réflexion sur le sida touche au politique, au social, à la santé... J'aimais l'esprit des gens, leur bénévolat. Pour les événements organisés par l'association, je fais de la représentation, je rencontre les notables, les partenaires financiers, je participe à des émissions. Et puis, durant Solidays, je suis avec les associations, sur place. Si c'est juste pour être sur la photo ça ne m'intéresse pas. Vous êtes un passionné de musique. Intervenez-vous sur la programmation ? Pas du tout et c'est très bien ainsi. Il n'est pas question que cela devienne le festival d'Antoine de Caunes. Mais chaque année, j'ai envie d'être surpris, de découvrir des artistes, des groupes. Si le festival verse dans la variétoche, dans une programmation à l'opposé de moi, je le dirai. Cette année je trouve que c'est éclectique, pointu et sexy. Le sida est connu, la prévention aussi. Le message a-t-il toujours lieu d'être ? Plus que jamais. Les gens sont informés, mais le sida fait partie du bruit de fond ambiant. Il y a eu des avancées médicales, les trithérapies. Mais on constate de plus en plus que l'idée qui prédomine, c'est qu'il suffit de gober trois pilules et on pourra continuer à vivre avec. Or le sida tue 5 000 personnes par jour dans le monde, 42 millions sont infectées, dont plus de la moitié en Afrique. Dans les pays riches, ça a l'air loin, contrôlé, guéri. Mais la contamination existe toujours, le virus est crétin et aveugle, et il se diffuse sans penser frontières, pays riches ou pays pauvres. Solidays est là pour dire que la prévention est primordiale et que le seul moyen c'est le préservatif. Quand on le dit à des jeunes de 18 ans, ça leur passe un peu au-dessus de la tête. Alors, s' il y a trois ou quatre spectateurs sur dix qui entendent le message à Solidays, c'est déjà gagné. Ne pas l'entendre, c'est vraiment le faire exprès. Pour aller d'une scène à l'autre on passe forcément par le village associatif.(...)
http://www.lemonde.fr/culture/article/2008/07/03/antoine-de-caunes-avec-solidays-si-c-est-pour-etre-sur-la-photo-ca-ne-m-interesse-pas_1065948_3246.html

03/07/2008 AMM européenne pour Reyataz
http://www.quotimed.com
BMS annonce que la Commission européenne a accordé une AMM à Reyataz (sulfate d'atazanavir 300 mg en monoprise quotidienne ; inhibiteur de protéase) administré avec du ritonavir 100 mg une fois par jour et pris en association avec d'autres médicaments antirétroviraux chez les adultes infectés par le VIH1) et naïfs de traitement antirétroviral. Cette autorisation a été accordée au vu des résultats à quarante-huit semaines de l'étude CASTLE : efficacité virologique non inférieure à lopinavir/ritonavir avec un meilleur profil de tolérance digestive et lipidique.
http://www.quotimed.com/recherche/index.cfm?fuseaction=viewArticle&DArtIdx=413753

02/07/2008 Séropositifs : mortalité quasi normale grâce aux antirétroviraux dans les cinq ans suivant l'infection
http://www.e-llico.com
Les séropositifs ont enregistré un très fort recul de leur taux de mortalité, désormais comparable à celui du reste de la population dans les cinq ans suivant leur infection par le virus du sida, depuis le début des traitements antirétroviraux en 1996, selon une étude. Leur risque de décéder s'accroît toutefois au-delà de cette période. Selon cette étude parue mardi dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), dans les pays industrialisés, les personnes devenues séropositives à la suite de contacts sexuels paraissent avoir un risque de mortalité similaire à celui de la population générale dans les cinq premières années suivant l'infection. Leur risque de décéder s'accroît toutefois au-delà de cette période, précisent les auteurs de ces travaux. Nombre d'études ont relaté la baisse spectaculaire de la mortalité parmi les personnes infectées par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) depuis la mise sur le marché en 1996 de thérapies antirétrovirales efficaces dans les pays industrialisés. Un groupe de chercheurs conduit par le Dr Krishnan Bhaskaran du "Medical Research Council Clinical Trials Unit" à Londres a analysé l'évolution de la mortalité de 16.534 séropositifs comparativement à celle de la population générale non-infectée entre 1981 et 2006. Sur ce groupe de séropositifs suivi 6,3 ans (en valeur médiane) après le début de leur infection, le taux de mortalité excessive par rapport à la normale pour mille personnes-année (le nombre de personnes dans l'étude multiplié par le nombre d'années de suivi par individu) était de 40,8 pour mille avant l'apparition des thérapies antirétrovirales en 1996. Ce taux de mortalité excessif a ensuite diminué chaque année pour tomber à 6,1 pour mille en 2004-2006, soit un taux comparable aux personnes non-infectées. Au cours de cette dernière période, les auteurs de l'étude n'ont relevé aucun excès de mortalité durant les cinq ans ayant suivi le début de l'infection par voies sexuelles. Cependant à plus long terme, ces chercheurs ont constaté un certain excès de risque de mortalité évalué à 4,8% chez les 15 à 24 ans durant les 10 ans après le commencement de l'infection. "Comparativement à la première année ayant suivi la généralisation des thérapies antirétrovirales, nous avons estimé la baisse de la mortalité due à l'infection à 88% en 2000/2001 comparativement à la période avant l'arrivée des antirétroviraux...", écrivent les auteurs de l'étude. Des données plus récentes montrent la poursuite de tendance avec une réduction de la mortalité excessive de 94% durant la période 2004-2006 comparativement à avant 1996", ajoutent-ils. "Il est important de fournir des statistiques à jour et des estimations solides de la mortalité attendues alors que les antirétroviraux continuent d'être améliorés", écrivent les auteurs de l'étude. Les responsables de la santé publiques peuvent ainsi surveiller l'efficacité des traitements et disposer d'un indicateur sur l'impact en cours et probable dans le futur de l'infection du VIH et du sida sur les besoins de soins médicaux", ajoutent-ils.
http://v2.e-llico.com/article.htm?rubrique=actu&articleID=17962

02/07/2008 Le VIH repart de plus belle chez les homosexuels
http://www.20minutes.fr
Le nombre de séropositifs connaît une inquiétante progression en Loire-Atlantique. En particulier chez les gays. Entre 2003 et 2006, le nombre de découvertes de séropositivité VIH est passé de 22 à 55 dans le département, selon l'Institut national de veille sanitaire (INVS). La faute, selon les associations, au « relâchement » observé autour de l'usage du préservatif. Reste que les statistiques sont peut-être aussi un trompe-l'oeil. Parallèlement, le centre de dépistage anonyme et gratuit du CHU de Nantes a en effet effectué 6 200 tests de dépistage l'an passé. En somme, comme les dépistages sont plus nombreux, le nombre de séropositifs l'est également.
http://www.20minutes.fr/article/240407/Nantes-Le-VIH-repart-de-plus-belle-chez-les-homosexuels.php
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MessageSujet: Re: revue de presse crips05/07/08   revue de presse crips05/07/08 EmptyVen 4 Juil - 22:34

02/07/2008 Rainbhopital au festival Solidays
http://citegay.fr
4, 5 et 6 juillet 2008 Pour fêter les 10ans du festival Solidays et en marge de ses 5 ans , Rainbhopital vous propose pour la 2e année consécutive les 4 , 5 et 6 juillet prochain a l'hippodrome de Longchamp un programme sans précèdent ! Au sein du village associatif accueillant 100 associations dont nombres acte pour la prévention et la lutte contre le SIDA, Les équipes de prévention et de lutte contre les discriminations envers les malades proposerons des expositions, des animations ludiques et auront a disposition tout le matériel pour que les festivaliers repartent protéger et informer. Répondant également a l'événement, pour la première fois les équipes du COREVIH paris centre (Comité Régional de lutte Contre le VIH) compléteront l'effectif de professionnel de santé de l'association. Ces 3 jours seront aussi l'occasion de rappeler l'engagement de Rainbhopital pour l'accès simple et à bas coût des préservatifs dans les lieux publics de santé qui aujourd'hui encore ne font hélas pas figure d'exemple. Ce week end, un air de prévention raisonnera pendant les 80 concerts du festival solidays !
http://citegay.fr/COMMUNIQUES/ASSOCIATIONS/00/communiques_liste.htm

02/07/2008 Sida : les jeunes ont baissé la garde
http://www.laprovence.com
Une campagne de prévention débutera lundi notamment à Marseille. Les 20-29 ans représentent 25% des découvertes de séropositivité. La recrudescence d'infections sexuellement transmissibles, telles que la syphilis, laisse supposer que les gens, et notamment les jeunes, se protègent moins. La nouvelle campagne de prévention va porter sur les trois seuls vrais modes de contamination. Pas de vacances pour les acteurs de la lutte contre le sida. C'est au contraire l'été, propice aux sorties et aux rencontres, que les messages de prévention s'intensifient. Dès lundi prochain et pour deux mois, une nouvelle campagne pilotée par la Mutualité française - en partenariat avec le conseil général 13, la Ville de Marseille, Sida info service, la mutuelle des étudiants et plusieurs associations - sensibilisera le public sur les plages et les lieux festifs, à travers le dialogue et la distribution de milliers de flyers. Une campagne d'autant plus nécessaire que la Région Paca, avec 7 520 cas de sida déclarés depuis le début de l'épidémie, reste la 2e région la plus touchée après l'Île de France. Deux départements ont une prévalence particulièrement élevée : les Alpes-Maritimes avec 2 918 cas et les Bouches-du-Rhône avec 2 820 cas. Autre chiffre inquiétant : dans le département, les 20-29 ans représentent 25% des découvertes de séropositivité. Preuve que les jeunes ont baissé la garde par rapport au virus, les infections sexuellement transmissibles sont en recrudescence. "L'augmentation des cas de syphilis et de maladies vénériennes, que l'on voyait auparavant de façon exceptionnelle, n'est pas anodine, analyse le Dr Brigitte Reboulot, directrice du centre régional d'information et de prévention du sida (Crips). Ça laisse supposer que les gens se protègent moins. C'est un phénomène qu'on a constaté il y a 4-5 ans et qui n'évolue pas. Il n'y a ni relâchement, ni reprise de conscience, on reste au creux de la vague". L'apparition de la trithérapie il y a dix ans et des espoirs qu'elle a fait naître pour les malades du sida ne suffisent pas à expliquer ce changement de comportement. "Il y a aussi une vraie lassitude par rapport au préservatif, poursuit le Dr Reboulot. Passer sa vie à se protéger, c'est exaspérant, y compris chez les séropositifs." "Vient s'ajouter un phénomène nouvelle génération : les 15-25 ans n'ont pas la perception de la réalité de l'épidémie, ils n'ont pas connu l'époque où presque tout le monde a eu dans son entourage une personne vaincue par le virus". La campagne qui débutera lundi, insistera, elle, sur les trois seuls vrais modes de contamination : l'injection, les relations sexuelles et la transmission materno-foetale. Histoire de clouer le bec à pas mal d'idées reçues qui ont la peau dure.
http://www.laprovence.com/articles/2008/07/02/504181-A-la-une-Sida-les-jeunes-ont-baisse-la-garde.php

02/07/2008 Nouvelle méthode de surveillance pour les malades de l'hépatite B
http://www.lemonde.fr
Comment étudier au mieux l'évolution de l'hépatite B chez les 300 000 personnes qui, en France, sont infectées par le virus responsable de cette maladie chronique ? C'est une question de santé publique essentielle depuis que l'on dispose de traitements antiviraux permettant de prévenir efficacement l'évolution en une cirrhose ou un cancer du foie. Cette question alimente depuis plus d'une décennie de vifs débats au sein de la communauté médicale spécialisée. Dirigée par le professeur Thierry Poynard (groupe hospitalier de La Pitié-Salpêtrière, Paris), une équipe de médecins et de biologistes français vient de mettre au point une nouvelle méthode de surveillance, simple et fiable. Les résultats de ce travail ont été publiés, mardi 1er juillet, sur le site Internet PloS ONE. Il existe plusieurs méthodes permettant de juger de l'évolution de l'état de santé des malades : le dosage sanguin des transaminases (enzymes témoins de l'état de la fonction hépatique), la biopsie du foie (qui permet d'analyser la structure cellulaire de cet organe) effectuée sous anesthésie et la mesure sanguine de la charge virale (reflet de la réplication du virus au sein de l'organisme). L'équipe française a développé une méthode associant la charge virale et la mesure d'une série de protéines ou enzymes d'origine hépatique. Ces résultats, obtenus après prise de sang, sont ensuite réunis et analysés au sein d'algorithmes. Cette approche a déjà fait la preuve de son efficacité dans la surveillance de l'évolution de l'état de santé des personnes souffrant d'hépatite virale de type C. Les chercheurs ont mené leur travail auprès de 1 074 personnes suivies pour une hépatite B chronique. Cette recherche prospective a été conduite de 2001 à 2005, période durant laquelle 50 complications graves et 27 morts dues à l'infection virale ont été recensées. "Avec ce travail, explique le professeur Poynard, nous estimons apporter la preuve qu'il est possible non seulement d'améliorer, mais aussi de simplifier la surveillance de la progression de l'état de santé de 300 000 personnes en France et, pour partie, celle des quatre cents millions de porteurs chroniques du virusB à travers le monde."
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/07/02/nouvelle-methode-de-surveillance-pour-les-malades-de-l-hepatite-b_1065250_3244.html

02/07/2008 Campagne d'été de prévention du Groupe Action Gay et Lesbien Loiret
http://www.citegay.com
Le Groupe Action Gay et Lesbien Loiret démarre sa campagne d'été de prévention du sida et des IST. Durant tout l'été et deux fois par semaine, le GAGL installe sa tonnelle sur la plage de Sandillon. Sur cet espace, les personnes pourront se rafraîchir, discuter, s'informer, passer un bon moment collectif ou interpeller en toute discrétion un bénévole formé sur les questions de santé gay. Plaisir et réduction des risques, non-jugement, respect et confidentialité sont les maîtres mots de cette campagne. A trois reprises durant cette campagne (6 juillet, 23 août et 6 septembre), une infirmière du Centre Hospitalier Régional d'Orléans proposera des dépistages VIH, Hépatites A, B et C, syphilis. Ils sont anonymes et gratuits et sont fait sur place dans les conditions d'un Centre d'Information et de Dépistage des Infections Sexuellement Transmissibles. Denis LEFEVRE, président Le Groupe Action Gay et Lesbien Loiret Association régie par la loi de 1901 Adresse : MAISON DES ASSOCIATIONS 46 ter, Rue Sainte Catherine 45000 ORLEANS ligne d'accueil et d'information (du mardi au samedi, de 14h à 18 h) : 06 78 33 68 04 site web : http://www.groupeactiongayetlesbienloiret.org
http://citegay.fr/COMMUNIQUES/ASSOCIATIONS/00/communiques_liste.htm

01/07/2008 Estimation nationale de la mortalité associée et imputable à l’hépatite C et à l’hépatite B en France métropolitaine en 2001
http://www.invs.sante.fr
En 2001, il n’existait pas de données sur la mortalité en rapport avec le virus du VHC et du VHB en France métropolitaine. Le Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès (CépiDc-Inserm) a initié une étude à partir des certificats de décès avec enquête complémentaire auprès des médecins certificateurs et retour au dossier médical du cas. Tirage aléatoire d’un échantillon de 1 000 certificats de décès parmi 65 000 certificats mentionnant, d’une part, des maladies du foie pouvant évoquer un lien avec le VHC et le VHB, d’autre part le VIH ou une infection sans précision. Pour chaque décès sélectionné, un questionnaire a été adressé au médecin certificateur du décès. Les questionnaires ont été analysés de manière indépendante par les experts hépatologues. Le nombre annuel de décès associés au virus du VHC et du VHB était 3 618 et 1 507 (respectivement 6,1 et 2,5 décès pour 100 000 habitants). Le nombre annuel de décès imputables au VHC et au VHB était 2 646 et 1 327 (respectivement 4,5 et 2,2 décès pour 100 000 habitants). Pour les sujets infectés par le VHC, 95 % avaient une cirrhose et 33 % un carcinome hépatocellulaire. Dans le groupe infecté par le VHB, 93 % avaient une cirrhose et 35 % un carcinome hépatocellulaire. Quel que soit le groupe, un cas sur 10 était co-infecté par le VIH et une alcoolisation excessive indiquait un âge au décès plus précoce. En France, 4 000 à 5 000 décès ont un lien avec le virus du VHC et du VHB en 2001. La consommation d’alcool et la co-infection par le VIH sont des co-facteurs importants. Ces données confirment la gravité de l’infection et la nécessité d’entreprendre des programmes de dépistage et de prise en charge des sujets infectés par le VHC et le VHB.
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=beh/2008/27/index.htm
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MessageSujet: Re: revue de presse crips05/07/08   revue de presse crips05/07/08 EmptyVen 4 Juil - 22:35

01/07/2008 Les hépatites B et C font près de cinq mille victimes par an
http://www.lefigaro.fr
Les premières statistiques pour la France sont publiées mardi dans le «Bulletin épidémiologique». Une polémique juridico-scientifique existe depuis 1994 en France, et seulement en France, sur un lien éventuel entre le déclenchement de scléroses en plaques et la vaccination par l'hépatite B. Des plaintes ont été déposées par des citoyens estimant avoir été victimes d'affections neurodégénératives liées au vaccin qui a été utilisé sur plus de 30 millions de Français. Dans le concert de décisions judiciaires disparates pour ne pas dire contradictoires prises depuis 2003 sur ce dossier, une contribution très éclairante est publiée mardi par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) sur le thème de la mortalité associée et imputable à l'hépatite C et B en France métropolitaine. Cette étude montre qu'en 2001, «4 000 à 5 000 décès ont un lien avec le virus de l'hépatite B et de l'hépatite C». Le BEH s'est donc intéressé aux taux de décès des personnes infectées par les virus des hépatites B et C. Il s'agit de la première estimation nationale parmi les 270 000 à 460 000 personnes contaminés par le virus C et les 300 000 sujets porteurs chroniques du virus B. Sur l'ensemble des 531 072 décès survenus en 2001, les chercheurs du Centre d'épidémiologie sur les causes médicales de décès ont trouvé 34 839 certificats mentionnant des pathologies pouvant évoquer un lien avec l'hépatite B ou C. On a donc tiré au sort dans ce groupe 1 000 certificats pour lesquels on a recherché la trace d'une contamination par le virus de l'hépatite C et de l'hépatite B et les traitements antiviraux éventuels. Surtout, les chercheurs ont voulu évaluer le rôle de la maladie de foie dû aux virus C ou B dans «le processus morbide ayant conduit au décès». En extrapolant les résultats obtenus sur ces 1 000 dossiers, les chercheurs ont fait une estimation nationale globale. Ils concluent que chaque année, 2 650 décès sont «imputables» à une hépatite C, dans 95 % des cas par une cirrhose, compliquée dans 33 % des cas par un cancer et 3 600 morts associées à la maladie, les décès imputables étant un sous-ensemble des décès associés. Quant à l'hépatite B, 1 327 décès lui sont directement imputés et 1 507 morts lui sont associés. Sans prononcer le mot de vaccination, les auteurs soulignent pourtant «la nécessité de poursuivre l'effort engagé depuis plus de dix ans en France dans la prévention et le dépistage du portage chronique de ces virus». L'étude démontre également l'impact négatif sur l'espérance de vie d'une consommation excessive de boissons alcoolisées et d'une co-infection par le VIH. Dans les pays en voie de développement, le virus de l'hépatite B est la deuxième cause identifiée de décès par cancer, après le tabac. La couverture vaccinale chez les pré-ados était en France en 1998 proche de 80 % et on avait observé une chute des hépatites aiguës chez les jeunes. Cette étude sur la mortalité liée notamment à l'hépatite B pourrait influencer les affaires judiciaires en cours concernant la vaccination. La cour d'appel de Versailles en mai 2001, avait par deux arrêts condamné un laboratoire pharmaceutique à indemniser deux femmes atteintes de sclérose en plaques après avoir été vaccinées ne mentionne pas cette dure réalité épidémiologique. La Cour de cassation de Versailles en septembre 2003 a cassé ce jugement parce que «la cour d'appel n'a établi ni la défectuosité du vaccin ni le lien de causalité entre le vaccin et la maladie». Pour être complets, mentionnons aussi la mise en examen début février 2008 par le juge Marie-Odile Bertella-Geffroy (Pôle santé du TGI de Paris) de deux dirigeants des laboratoires SmithKline Beecham (aujourd'hui GlaxoSmithKline, GSK), qui commercialisait Angerix et de la société Pasteur Mérieux MSD propriétaire de Genhevac-Aventis Pasteur (aujourd'hui Sanofi Pasteur MSD). Ils sont poursuivis pour «tromperie sur les contrôles, les risques et les qualités substantielles d'un produit ayant eu pour conséquence de le rendre dangereux pour la santé de l'homme». Là encore pourtant, un mois auparavant, la revue savante Archives of Pediatrics avait publié une étude concluant que chez l'enfant il n'existe pas de lien entre la vaccination et la sclérose en plaques.
http://www.lefigaro.fr/sciences/2008/07/01/01008-20080701ARTFIG00252-les-hepatites-b-et-c-font-pres-de-cinq-mille-victimespar-an.php

01/07/2008 Transsexuel(le)s : conditions et style de vie, santé perçue et comportements sexuels. Résultats d’une enquête exploratoire par Internet, 2007
http://www.invs.sante.fr
Peu de travaux ont été publiés sur les minorités sexuelles lesbiennes, bisexuelles ou transsexuelles qui restent mal connues alors que depuis l’ère du sida, la connaissance de la population homosexuelle masculine s’est améliorée. Les associations de transsexuels et de lutte contre le sida et le Centre régional d’information et de prévention du sida (Crips) ont réalisé une première étude exploratoire auprès des personnes trans afin de décrire leur situation sociale, leurs comportements sexuels et leur recours aux soins. Un questionnaire a été élaboré par le Crips et Act Up-Paris puis diffusé via Internet de mai à juin 2007. Au total, 179 personnes ont répondu en ligne au questionnaire. Les informations recueillies mettent en évidence des caractéristiques socio-économiques proches de la population générale, mais avec des modes de vie marqués par moins de vie de couple, moins d’activité sexuelle, plus de rapports sexuels associés à des échanges d’argent, des prises de risques plus importantes, davantage de consommation de substances psychoactives. Par rapport aux homosexuels masculins, on observe des similitudes dans le comportement sexuel (peu de vie de couple) et préventif (prise de risque lors des fellations), et des différences (moins d’activité sexuelle). L’expérience des discriminations est fréquente. Il est probable que cette première étude exploratoire n’a pas réussi à inclure des groupes très vulnérables comme les étrangers et les travailleurs sexuels que les associations rencontrent sur le terrain. Il est nécessaire de poursuivre et d’enrichir les connaissances sur la population transsexuelle afin de construire une offre de prévention et de soins adaptée et pour soutenir le mouvement de reconnaissance de ses besoins spécifiques.
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=beh/2008/27/index.htm

01/07/2008 Sexualité, suivi du traitement, soutien, questions juridiques...
http://www.sida-info-service.org
Sida Info Plus, l’espace Internet créé par Sida Info Service en février dernier pour les personnes séropositives au VIH, lance un nouveau service. A partir du 1er juillet 2008, Sida Info Plus propose aux séropositifs un rendez-vous téléphonique avec un professionnel de santé ou un juriste pour discuter de : - Sexualité - Thérapeutique - Suivi du traitement - Soutien - Questions juridiques Il suffit d’appeler le numéro vert de Sida Info Service - le 0 800 840 800 - pour fixer un rendez-vous avec un professionnel de santé ou un juriste. Si nécessaire, vous pourrez bénéficier d’un suivi. Sida Info Plus, c’est toujours plus de services et plus d’informations « pour les séropos » ! Sida Info Plus apporte de l’information, un soutien et facilite les échanges entre séropositifs pour que chacun puisse lutter contre la maladie et ses conséquences et améliorer sa vie quotidienne. - Tous ceux qui sont concernés par la séropositivité au VIH trouveront des informations sur la maladie et les pathologies associées, les traitements bien sûr, mais aussi la vie avec le VIH, la sexualité, les droits, l’actualité... - Cet espace permet le partage d’expériences et l’entraide via les différents forums et autour du Blog Sida, un lieu d’expression sur la séropositivité, les vécus, la mémoire... - Les internautes peuvent y interroger l’ensemble des professionnels de Sida Info Service, spécialistes des questions médicales, juridiques, sexuelles et psychologiques. - Un entretien avec un écoutant de Sida Info Service est accessible en permanence via le Web Call Back et prochainement via une messagerie instantanée. - La rubrique « Près de chez moi » permet de découvrir les ressources locales : les associations et les lieux de convivialité et d’échanges ouverts à tous ceux qui vivent avec le VIH. Chaque mois, une interview diffusée sur le site présente ces lieux de proximité.
http://www.sida-info-service.org/direct/news.php4

30/06/2008 Des chercheurs bloquent l'entrée du virus du sida dans des globules blancs
http://www.lemonde.fr
Peut-on rendre résistantes au virus du sida les cellules immunitaires qu'il infecte préférentiellement ? Le travail d'une équipe de l'université de Philadelphie, publié en ligne, dimanche 29 juin, sur le site de la revue Nature Biotechnology, tend à montrer que cela est réalisable in vitro et chez la souris. Le point de départ de la recherche, menée par l'équipe de Carl June, est le fait que certains humains présentent une résistance naturelle à l'infection par le VIH. Normalement, le virus pénètre dans certains globules blancs, les lymphocytes T, en se fixant sur un récepteur de surface - appelé CD4 - et sur un corécepteur - soit CCR5, soit CXCR4. Mais, chez les porteurs d'une mutation du gène de CCR5, la molécule présente à la surface du lymphocyte T n'est pas fonctionnelle, ce qui empêche le VIH de l'employer pour infecter la cellule. C'est ce blocage de la "porte d'entrée" qu'ont reproduit Carl June et ses collègues en appliquant une technique de correction des anomalies du génome, celle dites des "protéines en doigt de zinc". Le processus consiste à couper avec une grande précision une séquence d'ADN définie à l'avance. L'équipe américaine a donc amputé le gène de CCR5 de manière à rendre non fonctionnelle la molécule codée par cette séquence. Mis en présence du VIH in vitro, les lymphocytes T porteurs de l'altération génétique résistaient mieux à l'infection que ceux qui n'étaient pas modifiés. Les chercheurs ont ensuite transféré des lymphocytes T modifiés ou non modifiés chez des souris. Les animaux ayant reçu les cellules porteuses de la version altérée du gène CCR5 présentaient des charges virales (nombre d'exemplaires du virus dans le sang) plus basses et un taux plus élevé de lymphocytes T CD4 +. Ce résultat est "conforme au potentiel de reconstitution de la fonction immunitaire chez des individus porteurs du VIH/sida par le maintien d'une population de lymphocytes T CD4 + résistants au VIH", indiquent les auteurs. A leurs yeux, le transfert de lymphocytes T dont le CCR5 a été modifié à l'extérieur du corps par des protéines en doigt de zinc "est une approche séduisante pour le traitement de l'infection par le VIH-1".S'ils saluent la grande qualité méthodologique du travail de leurs confrères américains, les spécialistes français consultés par Le Monde sont nettement plus réservés sur cette conclusion. "Une telle approche complexe, onéreuse, paraît difficilement pouvoir répondre à une pandémie d'une telle ampleur", estime le professeur Patrice Debré (La Pitié-Salpêtrière, Paris), directeur de recherche à l'Inserm (UMR 543). Directeur de l'U 199 de l'Inserm à l'Institut Pasteur, Fernando Arenzana-Seisdedos ajoute être sceptique sur l'efficacité d'un blocage d'un des deux corécepteurs majeurs du VIH. "Dans 40 à 50 % des sidas évolués, le VIH utilise l'autre corécepteur, CXCR4. Le blocage de CCR5 pourrait conférer un avantage à la population de virus utilisant plutôt le corécepteur CXCR4 pour se développer. De plus, d'autres virus que le VIH peuvent en tirer parti : les individus n'ayant pas de molécule CCR5 fonctionnelle présentent une forme plus grave et une plus grande mortalité lorsqu'ils sont infectés par le virus West Nile." L'approche de l'équipe de Carl June devra au moins faire ses preuves expérimentales, ne serait-ce que chez le primate, avant d'espérer pouvoir convaincre de son intérêt.
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/06/30/des-chercheurs-bloquent-l-entree-du-virus-du-sida-dans-des-globules-blancs_1064486_3244.html
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27/06/2008 La métamorphose de Solidays
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Festival . 80 concerts « solidaires » sont prévus le week-end prochain à Longchamp. Solidays fête cette année son dixième anniversaire. Le festival s’est imposé comme un incontournable, fédérant artistes et visiteurs autour de l’association Solidarité sida. Prévention et sensibilisation côtoient une programmation musicale toujours aussi fournie. 2008 s’annonce comme une année charnière. Tel un phénix, le festival renaît : changement de cap artistique, nouveaux partenariats, inauguration d’une cinquième scène et de deux soirées électro. Solidaire, éclectique et branché, sont les mots d’ordre de cette dixième édition. Pas de grosse tête d’affiche, mais plutôt une sélection ambitieuse et métissée, tournée vers la scène indé et les jeunes artistes. Le slogan « Entre rock chic et électro choc » annonce d’emblée la couleur. Un fonds très pop, avec, notamment, Girls in Hawaii, Sharko, Vampire Weekend et Sourya, teinté de rock en compagnie de Richie Havens, Deportivo et les Subways, pour ne citer qu’eux. Les autres styles musicaux ne sont pas en reste. Le hip-hop sera particulièrement bien représenté, avec la venue de figures emblématiques du rap français MC Solaar, IAM et le Suprême NTM. La diversité est au coeur de la fête, Patrice et le reggae man Alpha Blondy seront sur scène vendredi (4 juillet), tandis que la Cap-Verdienne Cesaria Evora et les Jamaïquains Toots & The Maytals se produiront dimanche (6 juillet). Misant sur les découvertes, le festival fait la part belle aux jeunes talents. Notons donc la présence de toutes les sensations de l’année, Yael Naim, Micky Green, The Gossip, ou encore The Tings Tings et l’Ed banger Crew. La programmation des nuits electro est digne de celle des plus grands clubs, Laurent Garnier, Vitalic, Agoria, J. Cardini, ou encore E. de Crécy et Para One ne devraient pas manquer de transformer l’hippodrome de Longchamp en dance floor à ciel ouvert. Une affiche qui place Solidays parmi les grands festivals européens, la solidarité et l’engagement en plus. Rappelons que les bénéfices sont reversés à Solidarité sida. 4, 5, 6 juillet. Hippodrome de Longchamp. Informations sur www.solidays.com
http://www.humanite.fr/2008-06-27_Cultures_La-metamorphose-de-Solidays

27/06/2008 Mandela fête ses 90 ans avec un concert à Londres contre le sida
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Londres se prépare à accueillir vendredi un concert géant à Hyde Park pour fêter les 90 ans de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela et promouvoir sa campagne de lutte contre le sida. Le héros de la lutte contre l’apartheid devenu une autorité morale, a accepté de sortir de sa retraite pour récolter des fonds qui serviront à la lutte contre le sida, un fléau qui frappe particulièrement l’Afrique australe. Il est arrivé à Londres lundi où il a rencontré le Premier ministre Gordon Brown et devait avoir une audience privée avec la reine Elizabeth mercredi. Retiré de la vie publique depuis quatre ans, Nelson Mandela évite désormais les déclaration politiques, reste notamment muet sur le Zimbabwe, préférant se consacrer à la lutte contre le sida et ne pas gêner son successeur Thabo Mbeki, même si des militants britanniques l’ont invité à condamner le régime du président Robert Mugabe. Le concert à Londres vendredi, intitulé "46664" en référence au matricule d’ancien prisonnier de Mandela et qui correspond au nombre de billets vendus, sera un temps fort des festivités prévues pour l’anniversaire du "sage de l’Afrique", qui aura 90 ans le 18 juillet.
http://www.humanite.fr/FLASH-Mandela-fete-ses-90-ans-avec-un-concert-a-Londres-contre-le-sida

27/06/2008 Le gay savoir
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Avec l'âge, « l'historien des années sida » reconnaît s'être assagi, embourgeoisé. Il publie le pénultième tome de ses « Chroniques de San Francisco ». Rencontre. Commençons par une nouvelle des plus réjouissantes. Michael Tolliver est vivant * n'est pas, comme annoncé, l'ultime volume des Chroniques de San Francisco ! « Je suis en train d'écrire la suite, Mary Ann en automne », confirme Armistead Maupin, qui reconnaît toutefois avoir eu envie de mettre un point final à ses chroniques : « A la fin du sixième tome, en 1988, j'étais persuadé que Michael Tolliver, atteint du sida, allait mourir comme tant d'amis autour de moi. Je suis alors passé à autre chose. Puis il y eut ces avancées médicales qui ont changé la donne. Il fallait que je rende compte de cette réalité. J'avais une responsabilité envers ceux qui avaient survécu. » Moustache grisonnante soigneusement taillée, cheveux plus salés que poivrés, Armistead Maupin ressemble davantage à un lord British qu'à une icône gay. A 64 ans, il assure vivre « la plus belle période de sa vie » aux côtés de son mari, Christopher. « Pour un homme homosexuel de mon âge et de ma génération, vieillir est un luxe », ajoute-t-il.
http://www.lefigaro.fr/lefigaromagazine/2008/06/21/01006-20080621ARTFIG00610-le-gay-savoir.php

26/06/2008 Bachelot et Woerth confirment la menace sur la Sécu
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LONGUE MALADIE . Les ministres de la Santé et du Budget n’écartent pas un transfert de l’assurance-maladie sur les complémentaires. Loin d’apaiser les inquiétudes, les déclarations gouvernementales après l’annonce des « propositions » du directeur de l’assurance maladie visant les maladies de longue durée (ALD) en ont confirmé le bien-fondé. Roselyne Bachelot, la ministre de la Santé, a indiqué qu’elle donnera sa « réponse » « vers le 15 juillet ». Selon elle, son « but » est de faire en sorte que les médicaments des personnes en ALD « soient pris en charge à 100 % par un moyen ou par un autre ». Autrement dit, elle pourrait accepter le « moyen » envisagé par le patron de la CNAM, Frédéric Van Roeckeghem, à savoir le basculement de la prise en charge sur les assurances complémentaires. Transfert qui se traduirait par un renchérissement des tarifs de ces assurances, et un renforcement des inégalités d’accès aux soins. Le gouvernement est « prêt à étudier toutes les propositions de l’assurance maladie », a renchéri le ministre du Budget, Éric Woerth, jugeant, au nom du déficit de la Sécu, qu’il faut « être un peu plus sélectif » pour des médicaments « un peu moins utiles » au traitement des ALD, qu’il qualifie d’« annexes, connexes, de confort ou d’accompagnement ». Un discours dénoncé par les associations de malades, comme Chroniques associés qui souligne que si les patients en ALD « bénéficient de ces médicaments pris en charge à 100 %, c’est bien parce qu’ils sont considérés comme irremplaçables et absolument nécessaires à leur état de santé ». Tous les syndicats de salariés (CGT, CFDT, FO, CFTC, CGC, l’UNSA et Solidaires) ont condamné le plan Roeckeghem, soumis aujourd’hui au conseil de la CNAM. Plan auquel « s’oppose » aussi la Mutualité, son président Jean-Pierre Davant estimant que la prise en charge de maladies très graves « mérite plus de considération que des décisions ponctuelles de transfert, prises dans l’urgence et dictées simplement par la conjoncture ». De très nombreuses associations ont également dénoncé la menace pesant sur le système de santé solidaire : Sidaction, Élus locaux contre le sida, la FNATH, le collectif d’usagers de la santé CISS, des syndicats de médecins (CSMF, CMH, AMUF), etc. De son côté, Marie-George Buffet, en tant que présidente du groupe d’études sur le sida à l’Assemblée nationale, a adressé hier un courrier au Premier ministre, lui demandant de « ne pas suivre » les recommandations du directeur de la CNAM qui « ne peuvent avoir que des conséquences dramatiques en terme de santé publique, notamment dans le cas de maladies transmissibles et qui imposent un traitement à vie ». « Un tiers des séropositifs ne bénéficie d’aucune couverture maladie complémentaire », rappelle la députée PCF.
http://www.humanite.fr/2008-06-26_Politique_Bachelot-et-Woerth-confirment-la-menace-sur-la-Secu

02/06/2008 Surveillance des contaminations professionnelles par le VIH, le VHC et le VHB chez le personnel de santé. Situation au 31 décembre 2007
http://www.sidanet.asso.fr
Le nombre de séroconversions VIH chez le personnel de santé déclarées au 31 décembre 2007 depuis plus de vingt ans s’élève à 14, et le nombre d’infections présumées à 34, soit un total de 48. Dans les premières années, il s’agissait essentiellement d’infections présumées (définies par la découverte d’une séropositivité VIH chez un personnel de santé ayant exercé au contact de patients infectés par le VIH, ce soignant n’ayant pas d’autre mode de contamination pour le VIH retrouvé). Ensuite, les contaminations ont plus souvent rempli les critères des séroconversions, sachant que depuis 1989, des textes réglementaires exigent la déclaration d’un accident et une séroconversion pour permettre une indemnisation. Compte-tenu des délais de déclaration, d’autres contaminations peuvent encore être déclarées sur les années les plus récentes. Les contaminations professionnelles VIH concernent une majorité de femmes, d’infirmières, exerçant en Ile-de-France et dans des spécialités diverses.
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