J'ai cherché un peu et je viens
de trouver çà:
http://www.localtis.info/servlet/ContentServer?c=artJour&pagename=Localtis%2FartJour%2FartJour&cid=1213072162999Comme on pouvait s'y attendre, les
associations n'ont guère manifesté d'enthousiasme suite
à la Conférence nationale du handicap et aux propos du
chef de l'Etat.
Ainsi, le président de l'Apajh
(associations pour adultes et jeunes handicapés), Fernand
Tournan, a estimé mardi qu'un "litige" persistait,
"celui des ressources des personnes handicapées" :
"Nous sommes, avec 628 euros, en dessous du seuil de pauvreté
pour une personne qui vit seule à domicile, et même si
on applique 25% d'augmentation d'ici cinq ans, on s'aperçoit
que les personnes restent dans une situation de très grande
précarité". L'Apajh juge toutefois "positive"
la création de nouvelles places d'accueil sur cinq ans et
le fait que Nicolas Sarkozy "veuille rompre avec le schéma
de l'aide sociale" qui a tendance à "préorienter
les personnes handicapées soit vers aide sociale soit vers
travail".
De même, Jean-Marie Barbier, président
de l'APF, regrette "qu'aucune réponse concrète à
la mise en place d'un revenu d'existence" n'ait été
donnée : "On oublie la moitié de cette population,
ceux qui ne peuvent pas ou plus travailler".
Enfin, selon le
secrétaire général de la Fnath (accidentés
de la vie), Arnaud de Broca, "il y a beaucoup de déclaratif,
le chef de l'Etat a réaffirmé des choses déjà
prévues par la loi". "Ce discours marque une volonté
politique, mais on reste sur notre faim en termes de mesures
concrètes", poursuit Arnaud de Broca, qui ajoute :
"Certes, il vaut mieux que les gens travaillent, mais les
personnes qui ont un taux d'incapacité entre 50 et 79% ont de
vraies difficultés pour trouver du travail, on risque de les
renvoyer vers le RMI et des ressources moindres"