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 L ' ABC de l'hepatite C

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AuteurMessage
mayaa
Invité




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MessageSujet: L ' ABC de l'hepatite C   L ' ABC de l'hepatite C EmptyVen 5 Mai - 14:10

Hépatite C

L'hépatite C est une affection hépatique d'origine virale que l'on avait qualifiée d'hépatite « ni A, ni B » à transmission parentérale1 jusqu'à ce que l'on en mette en évidence l'agent étiologique en 1989. La découverte et la caractérisation du virus, dénommé depuis virus de l'hépatite C ou VHC, ont permis de comprendre le rôle essentiel qu'il joue dans les hépatites post-transfusionnelles et la raison pour laquelle, il a tendance à provoquer une infection persistante.

Le VHC est une cause majeure d'hépatite aiguë et d'affection hépatique chronique, notamment la cirrhose2 et le cancer du foie. On estime que 170 millions de personnes dans le monde sont des porteurs chroniques du VHC et que 3 à 4 millions de personnes sont infectées chaque année. Le VHC se transmet principalement par contact direct avec du sang humain. Les principales voies de transmission dans le monde sont la transfusion de sang qui n'a pas été soumis à un dépistage et la réutilisation d'aiguilles et de seringues non stériles.

Il n'existe aucun vaccin à l'heure actuelle contre l'hépatite C. Le traitement de l'affection chronique est trop cher pour la plupart des malades des pays en développement. Le moyen le plus efficace de lutter contre l'hépatite C est donc probablement de réduire le risque de transmission nosocomiale3 du VHC (transfusions sanguines, injections à risque, etc) et les comportements à risque, par exemple, la consommation de drogues injectables.

L'agent pathogène

Le VHC est l'un des cinq virus (A, B, C, D et E) qui, à eux tous, sont responsables de la grande majorité des cas d'hépatite virale. Il s'agit d'un virus à ARN enveloppé appartenant à la famille des flaviviridés et dont la gamme d'hôtes est restreinte. L'Homme et le chimpanzé sont apparemment les seules espèces sensibles à l'infection, la maladie étant similaire chez l'une comme chez l'autre. Une caractéristique potentiellement importante de ce virus tient à la relativement grande capacité de son génome à muter, ce qui n'est probablement pas sans rapport avec la forte propension du virus à provoquer des infections chroniques dans 80% des cas. Le VHC se ramène à plusieurs génotypes distincts qui peuvent jouer un rôle important dans la gravité de la maladie et sa réponse au traitement.

Caractéristiques cliniques de l'infection aiguë

La période d'incubation des infections à VHC est de 15 à 150 jours avant l'apparition des symptômes cliniques. Lors d'une infection aiguë, les symptômes les plus courants sont la fatigue et l'ictère ; cependant, dans la grande majorité des cas, entre 60% et 70%, l'infection est asymptomatique même en phase chronique.

L'infection chronique et ses conséquences

L'infection devient chronique chez environ 80% des malades nouvellement contaminés. Entre 10% et 20% des porteurs chroniques font une cirrhose qui, dans 1% à 5% des cas, évolue à son tour en cancer du foie au bout de 20 à 30 ans. Chez la plupart des malades atteints d'un cancer du foie en l'absence d'hépatite B, on retrouve les traces d'une infection par le VHC. On n'a pas encore élucidé le mécanisme qui conduit de l'hépatite C au cancer du foie. L'hépatite C aggrave par ailleurs toute affection hépatique préexistante à laquelle elle vient se surajouter. Ainsi, le cancer du foie progresse-t-il plus rapidement chez les sujets atteints d'hépatite alcoolique et qui sont aussi porteurs du VHC.

Modes de transmission

Le VHC se transmet principalement par contact direct avec du sang humain. Il est largement prouvé que la contamination peut se produire lors de transfusion de sang dans lequel on n'a pas recherché la présence du virus de l'hépatite C, en cas de réutilisation d'aiguilles, de seringues ou de tout autre matériel médical mal stérilisé, ou encore en cas d'utilisation commune de seringues entre consommateurs de drogues injectables. Il peut également y avoir transmission périnatale ou par voie sexuelle, mais ces cas sont moins fréquents.

Il existe encore d'autres voies de transmission qui peuvent être importantes, par exemple, lors de certaines pratiques sociales ou culturelles ou certains comportements impliquant une effraction cutanée (par exemple, percement du lobe des oreilles ou d'autres parties du corps, circoncision, tatouage.) si le matériel utilisé n'est pas correctement stérilisé.

Le VHC ne se transmet pas par les éternuements, les accolades, la toux, l'eau ou les aliments, l'utilisation commune de la vaisselle, ou lors des contacts sociaux ordinaires.

Dans les pays développés comme ceux en développement, les groupes à haut risque sont les consommateurs de drogues injectables, les transfusés, les hémophiles, les malades sous dialyse et les personnes qui ont des rapports sexuels non protégés avec des partenaires multiples.

Dans les pays développés, on estime que 90% des porteurs chroniques du virus sont ou étaient des consommateurs de drogues injectables ou ont été transfusés avec du sang ou de produits sanguins non testés.

Dans beaucoup de pays en développement, où l'on continue à utiliser du sang et des produits sanguins qui n'ont pas été testés, les principaux modes de transmission sont l'utilisation de matériel d'injection non stérile et la transfusion de sang contaminé. En outre, les personnes qui pratiquent traditionnellement la scarification et la circoncision courent un risque quand elles utilisent ou réutilisent les instruments prévus à cet usage sans qu'ils ne soient stérilisés.

Prévalence

L'OMS estime que 170 millions de personnes environ, soit 3% de la population mondiale, sont infectées par le VHC et exposées au risque de cirrhose ou de cancer du foie.

La prévalence des infections par le VHC dans certains pays d'Afrique, de Méditerranée orientale, d'Asie du Sud-Est et du Pacifique occidental -quand les données sont disponibles- est élevée par rapport aux pays de l'Amérique du Nord et de l'Europe.

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Diagnostic

Les tests diagnostiques de l'infection à VHC peuvent servir à prévenir l'infection par le dépistage des dons de sang et de plasma, et aider à faire de meilleurs choix concernant la prise en charge médicale d'un patient. Les tests diagnostiques commercialisés actuellement mettent en évidence les anticorps spécifiques (anti-VHC EIA).

Le titrage immuno-enzymatique (titrage IE) des anticorps anti-VHC permet de détecter plus de 95% des porteurs chroniques, mais le taux de détection est de l'ordre de 50% à 70% pendant la phase aiguë.

On fait souvent un test RIBA (recombinant immunoblot assay) qui met en évidence les anticorps réagissant avec certains antigènes du VHC pour confirmer un résultat positif obtenu par titrage IE.

On fait également des tests sur l'ARN circulant du VHC par amplification (par exemple, amplification génique ou méthode utilisant un ADN ramifié) pour confirmer les résultats des tests sérologiques et pour connaître l'efficacité de la thérapie antivirale. Un résultat positif est la marque d'une infection évolutive potentiellement transmissible et pouvant déboucher sur une pathologie hépatique du foie.

Traitement

On peut utiliser des antiviraux tels que l'interféron seul ou en association avec la ribavirine pour traiter les porteurs chroniques du virus, mais le traitement coûte très cher. Le traitement par l'interféron seul est efficace dans 10% à 20% des cas. L'interféron associé à la ribavirine est efficace dans environ 30% à 50% des cas. Cette dernière semble inefficace lorsqu'elle est utilisée seule.

Prévention

Il n'existe pas de vaccin contre l'hépatite C. La recherche avance, mais la facilité avec laquelle le génome du virus est capable de muter complique la tâche. Le fait de n'avoir jamais observé la moindre réponse protectrice après une infection par le VHC constitue également un obstacle pour le développement d'un vaccin. On ignore si le système immunitaire est capable de débarrasser l'organisme de ce virus. Certaines études ont toutefois mis en évidence la présence d'anticorps neutralisants chez des malades porteurs du virus.

En l'absence de vaccin, toutes les précautions doivent être prises pour prévenir l'infection:

Dépistage des dons de sang et des dons d'organes.
Inactivation du virus dans les produits dérivés du plasma.
Application systématique des mesures de sécurité dans les établissements de soins de santé, y compris la stérilisation du matériel médical et dentaire.
Information du public et des agents de santé pour limiter le recours de façon abusive aux injections et faire en sorte que qu'elles soient pratiquées en toute sécurité.Conseils aux consommateurs de drogues injectables et aux personnes ayant des pratiques sexuelles dangereuses afin d'éviter les risques de contamination.
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