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maya

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MessageSujet: Microbicides news   Microbicides news EmptyMer 27 Fév - 10:53

Sida: essai clinique d'un nouveau gel protecteur prometteur pour les femmes
AFP 25.02.08 | 19h23

Un gel basé sur l'anti-rétroviral Ténofovir visant à protéger les femmes contre le virus du sida est sans risque et bien toléré, selon
un essai clinique présenté lundi dont les résultats sont toutefois trop prématurés pour déterminer s'il peut empécher une infection.

Le ténofovir, dont le nom commercial est le Viread de la firme Gilead Sciences, est le premier microbicide potentiel utilisant un
antirétroviral dont la mise sur le marché a déjà été autorisée par la FDA, l'agence américaine des médicaments.

Cet essai clinique dit de phase deux conduit sur 200 femmes actives sexuellement aux Etats-Unis et en Inde visait à établir l'innocuité
de ce gel, pas son efficacité. Les partenaires des participantes à cette étude devaient aussi utiliser des préservatifs.
"Basé sur les résultats de cet essai clinique nous savons que nous pouvons procéder avec une plus grande confiance à un essai clinique
plus étendu qui nous dira si le gel de ténofovir et d'autres gels contenant des anti-rétroviraux peuvent empêcher la transmission du
virus du sida chez des femmes pour qui d'autres approches ont échoué", a souligné Sharon Hillier, de la faculté de médecine de
l'université de Pittsburgh (Pennsylvanie, est), principal auteur de cette recherche.

Le ténofovir bloque un enzyme crucial pour la reproduction virale. Nombre de différents gels microbicides vaginaux font actuellement
l'objet d'essai clinique mais aucun à ce jour ne s'est avéré efficace et certains ont même augmenté le risque de contracter le virus du sida.

La semaine dernière une étude conduite sur un de ces candidats potentiels, le Carraguard, a montré son inefficacité à protéger les
femmes contre l'infection.

Les femmes comptent pour 46% des quelque 33 millions de personnes infectées dans le monde avec le virus responsable du syndrome de
l'immuno-déficience acquise (SIDA), selon les statistiques de l'UNAIDS, l'agence spécialisée des Nations Unies.

Les résultats de cet essai clinique ont été présentés lundi dans le cadre d'une conférence médicale à New Delhi (Inde).
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MONDE: Les ARV et la recherche sur les microbicides – faut-il garder espoir ?

NEW DELHI, 26 février 2008 (PlusNews) - Malgré une série d’essais ayant abouti à de tristes résultats, la quatrième conférence internationale sur les microbicides, tenue à New Delhi, en Inde, s’est ouverte cette semaine sur une note d’espoir à l’idée que de nouvelles recherches pourraient permettre de créer une nouvelle génération de méthodes de prévention du VIH pour les femmes.

Cette dernière année a été décevante pour les scientifiques et les activistes. Elle a d’abord été marquée par l’arrêt anticipé des essais cliniques sur l’efficacité d’un microbicide à base de sulfate de cellulose, après que des résultats préliminaires eurent révélé un plus grand nombre d’infections par le VIH dans le groupe traité que dans le groupe témoin.

Ensuite, la semaine dernière, le Population Council, organisme américain de recherche sur la santé reproductive, a annoncé que le Carraguard - premier microbicide à parvenir au terme de la phase avancée des essais cliniques – n’avait pas permis de prévenir la transmission du VIH.

Pour Pamela Mthembu, du Conseil sud-africain de recherche médical, toutes ces mauvaises nouvelles sont dures à encaisser.

Mme Mthembu, qui s’efforce de sensibiliser les communautés du KwaZulu-Natal – la province sud-africaine la plus touchée par l’épidémie de VIH/SIDA – à propos des microbicides, a expliqué à IRIN/PlusNews « qu’annoncer des mauvaises nouvelles » était la partie la plus difficile de son travail.

L’échec du Carraguard est particulièrement décevant car ce produit avait nourri « de nombreux espoirs », a déclaré le docteur Salim Abdul-Karim, directeur du Centre du programme de recherche sur le sida en Afrique du Sud (CAPRISA).

Les microbicides se présentent généralement sous forme de crèmes ou de gels, à appliquer sur la paroi interne du vagin ou du rectum pour prévenir les infections sexuellement transmissibles (IST), notamment le VIH ; ils suscitent un vif intérêt, car ils confèrent aux femmes un pouvoir de décision en matière de protection.

Mais à la suite de ce dernier revers, on craint que le soutien apporté par les bailleurs de fonds et les gouvernements à la recherche sur les microbicides ne s’affaiblisse.

Pour le docteur Sharon Hillier, responsable de recherches au Réseau américain des essais microbicides (MTN), s’attendre à ce que tous les produits microbicides testés jusqu’ici aient été efficaces serait toutefois « faire preuve d’une grande naïveté ».

« Nous n’en sommes pas encore là. Seules trois [substances] ont été admises [en essai : le sulfate de cellulose, le Nonoxyl9 et le Carraguard]. C’est tout, [...] nous n’avons [donc] pas lieu de nous en vouloir à ce point », a-t-elle déclaré aux activistes en faveur de la recherche sur les microbicides, à l’occasion d’un atelier organisé à l’approche de la conférence.

« Nos échecs devraient au contraire renouveler notre intérêt, car nous nous trouvons à une période de grands espoirs dans le domaine de la recherche sur la prévention du VIH », a-t-elle ajouté.

Les microbicides à base d’ARV sont-ils la solution ?

Le concept des microbicides à base de médicaments antirétroviraux (ARV) a déclenché récemment une nouvelle effervescence : les chercheurs tentent actuellement de découvrir si les ARV, qui prolongent la vie des personnes séropositives, peuvent également prévenir la transmission du VIH, s’ils sont utilisés comme microbicides, appliqués par voie externe.

De la même façon que la névirapine, médicament ARV, est utilisée comme traitement prophylactique pour prévenir la transmission du virus de la mère à l’enfant, les chercheurs espèrent qu’en ajoutant un composé ARV à une crème ou à un gel, ils parviendront à créer un microbicide capable d’empêcher que les femmes exposées au VIH lors de rapports sexuels contractent le virus.

Le 25 février, le MTN a publié les résultats d’une étude de phase deux sur la sûreté d’un microbicide vaginal contenant du ténofovir, autre médicament ARV : un groupe de femmes séronégatives sexuellement actives avaient utilisé ce gel chaque jour, sans risque, pendant une période de temps prolongée.

L’adhésion au produit chez ces femmes avait, en outre, été élevée.

« Découvrir que l’usage quotidien [de ce produit] est à la fois sans risque et faisable est important, car nous pensons qu’une méthode quotidienne peut assurer une protection plus durable contre le virus chez des femmes qui ne peuvent pas toujours prévoir le moment de leurs rapports », a estimé le docteur Hillier, du MTN.

Les chercheurs du CAPRISA de Durban, en Afrique du Sud, tentent désormais de déterminer si le ténofovir en gel peut protéger les femmes du VIH.

En octobre 2008, le MTN commencera à mener, auprès de plus de 4 000 femmes d’Afrique, une étude à plus grande échelle sur l’efficacité du ténofovir en gel.

Le Réseau testera également l’efficacité des ARV par voie orale en matière de prévention du VIH. Si, selon John Mellors, du MTN, utiliser les mêmes médicaments pour prévenir et soigner le VIH n’est pas la « solution idéale », il s’agit néanmoins de la « solution la plus susceptible de porter ses fruits ».

La résistance aux médicaments est une des principales préoccupations des chercheurs.

Selon le docteur Abdul-Karim du CAPRISA, si les femmes qui utilisent un microbicide à base d’ARV restent séronégatives, la résistance aux médicaments n’est pas un problème ; mais si une femme qui utilise le microbicide devient séropositive, elle risque en effet de développer une résistance au traitement.

« C’est une question que nous prenons très, très au sérieux, et cela va demander de gros efforts de suivi et d’évaluation de la résistance, et engendrer d’autres préoccupations », a déclaré le docteur Abdul-Karim.
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=76980
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