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 revue de presse crips 09/08/08

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maya

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MessageSujet: revue de presse crips 09/08/08   revue de presse crips 09/08/08 EmptyVen 8 Aoû - 20:29

08/08/2008 Sida : une combinaison thérapeutique inédite pour des patients en gros échec
http://www.romandie.com
Une combinaison thérapeutique "inédite" permettant de traiter avec une grande efficacité les patients en multi-échec et porteurs d'un virus immunodéficitaire ultra-résistant a été présentée jeudi à Mexico, dans le cadre de la Conférence sur le sida. L'Agence française de recherches sur le sida (ANRS), qui a mené l'étude en partenariat avec deux laboratoires, souligne que "pour la première fois" une combinaison pour ces patients en gros échec présente "une efficacité comparable à celle observée chez des patients qui reçoivent un premier traitement". Selon Jean-François Delfraissy, président de l'ANRS, il s'agit d'un ensemble de "trois nouvelles molécules" qui a permis, sur une étude de six mois, de constater chez 90% des patients traités "une charge virale indétectable", c'est à dire inférieure à 50 copies par ml. Le traitement a été bien toléré. L'essai ANRS 139 TRIO, mené sur 103 patients suivis pour infection par le VIH depuis 17 ans en moyenne et sous traitements antirétroviraux depuis quelque 13 ans, a été coordonné par le Pr Yazdan Yazdanpanah (service des maladies infectieuses et du voyageur, Centre hospitalier de Tourcoing) Les patients avaient un virus présentant "de nombreuses mutations de résistance aux trois principales familles d'antirétroviraux", selon un communiqué de l'Agence, pour qui il s'agit d'"une avancée pour la prise en charge des nombreux patients en situation d'échecs thérapeutiques répétés". Ces résultats montrent aussi qu'on peut se fixer comme "objectif à atteindre" pour ces patients une charge virale inférieure à 50 copies par ml, note le Pr Delfraissy. Un suivi à plus long terme est en cours de réalisation, pour déterminer si l'efficacité se maintient dans le temps.
http://www.romandie.com/infos/news2/080808000303.64388k62.asp

08/08/2008 Les trithérapies, nouvelle arme contre la transmission du VIH
http://www.liberation.fr
Les patients traités seraient moins contagieux, selon les scientifiques réunis à Mexico. C’est une session, comme il y en a des centaines à la Conférence internationale sur le sida de Mexico. Son thème : la «Prévention positive». L’assistance est nourrie. Hier matin, une communication très attendue. Son auteur ? Le Pr Bernard Hirschel, qui dirige le service des maladies infectieuses à l’hôpital de Genève, en Suisse. Depuis quelques mois, ce médecin, connu et respecté, a osé briser un tabou. Et dire tout haut ce que tous les cliniciens constatent, à savoir que l’on est, peut-être, face à un tournant : avec le succès des trithérapies, non seulement le sida est devenu une maladie chronique, mais, dans certaines conditions, le sida devient de moins en moins une maladie transmissible. En effet, quand une personne est traitée, sa charge virale, c’est-à-dire le nombre de particules virales circulant dans le sang, est proche de zéro. Si proche que l’on dit qu’elle est indétectable. Certes, on peut encore trouver des traces en quantité infime dans la salive, voire dans le sperme, mais il y en a si peu que les risques que ces traces virales soient transmissibles sont infimes, explique le Pr Hirschel. «Désarçonné».Si son constat se confirme, c’est toute la problématique de la transmission qui en ressort bouleversée. Ne va-t-il pas apparaître sur la planète sida une nouvelle figure, celle du séropositif sous traitement, atteint certes d’une maladie avec ses effets secondaires et ses lourdeurs, mais une maladie qu’il ne transmet plus. «Cela n’a rien de nouveau, on le sait depuis quatre ou cinq ans, nous raconte Bernard Hirschel. Mais de là à le dire ! C’est difficile, car cela revient à remettre en cause le modèle de la maladie contagieuse, et du tout-préservatif sur lequel repose la prévention.» Au début, le Pr Hirschel a hésité, comme tous ses collègues. Et chaque fois qu’un séropositif - sous traitement et avec une charge virale indétectable - lui demandait s’il avait un risque de transmettre le virus, il répondait : «Il y a toujours un risque.» «Peu après, poursuit-il, j’ai été désarçonné par un procès qui a eu lieu en Suisse, où l’on poursuivait un séropositif qui avait eu une relation sexuelle non protégée. La personne n’avait pas été contaminée, mais c’était sur le principe de la mise en danger de la vie d’autrui. Et l’inculpé répondait qu’il était sous traitement, qu’il n’y avait aucun risque. S’il avait mis un préservatif, on ne l’aurait pas poursuivi. La situation devenait absurde. Enfin, l’autre élément qui m’a décidé à parler était ce que j’entendais dans ma consultation : pour un séropositif, se croire contaminant est une charge très très lourde à porter.» Le Pr Hirschel a travaillé. Regardé les chiffres, accumulé les données. Lors de cette session à Mexico, il en a dressé le bilan. Nul ne le conteste désormais, quand la personne est traitée, le risque de transmission est devenu marginal. Ainsi ce travail sur 393 couples séro-discordants à Madrid, en Espagne, c’est-à-dire un couple où l’un est séropositif, l’autre pas. Ils ont une vie sexuelle sans préservatif : en dix ans dans ce groupe, il n’y a eu aucune contamination. Même résultat dans des études sur des couples en Ouganda, mais aussi au Rwanda. «Si on modélise, on arrive à ce constat», a même développé, à Mexico, Bernard Hirschel. «Pour une relation sexuelle, le risque d’être infecté par le VIH est de 1 pour 30 000 avec un préservatif dans l’hypothèse où celui-ci craque. Et il est de 1 pour 100 000 si la personne séropositive est sous traitement [dans une relation sans préservatif, ndlr]. Il n’y a pas de doute : aujourd’hui, le traitement est la meilleure des préventions.» Des propos qui détonnent. Et dérangent. «On est peut-être face à une évolution décisive», reconnaît le professeur Jean François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida. «Ce sont encore des hypothèses, mais si le VIH devient une maladie infectieuse qui n’est plus, dans certaines conditions, transmissible, cela modifie radicalement la donne.» «Touché».Evidemment, tout reste à consolider. Et les études sur la non-transmissibilité chez une personne traitée se sont surtout penchées sur les couples hétérosexuels. De même se pose la question des autres maladies sexuelles transmissibles : lorsqu’elles sont présentes, elles rendent une personne séropositive plus contaminante. Et puis, on sait que la personne est surtout contaminante dans les tout premiers mois après son infection. «Il n’empêche, le bouleversement est là, mais on n’a pas encore tout saisi des conséquences», confirme Bruno Spire, président de Aides, qui a développé cette question en séance plénière. «En tout cas, Hirschel a touché juste. D’ailleurs, quand il a commencé à en parler, dans toutes nos réunions à Aides, on ne faisait qu’en discuter. C’est que la question de la transmission est centrale dans la vie d’un séropo. C’est la première douleur des personnes touchées. Peuvent-elles contaminer ? Ont-elles contaminé ? Si cette question devient secondaire, oui, c’est toute leur vie qui change. Et l’épidémie aussi.»
http://www.liberation.fr/actualite/societe/343741.FR.php

08/08/2008 Sida : une combinaison thérapeutique inédite pour des patients en gros échec
http://www.romandie.com
Une combinaison thérapeutique "inédite" permettant de traiter avec une grande efficacité les patients en multi-échec et porteurs d'un virus immunodéficitaire ultra-résistant a été présentée jeudi à Mexico, dans le cadre de la Conférence sur le sida. L'Agence française de recherches sur le sida (ANRS), qui a mené l'étude en partenariat avec deux laboratoires, souligne que "pour la première fois" une combinaison pour ces patients en gros échec présente "une efficacité comparable à celle observée chez des patients qui reçoivent un premier traitement". Selon Jean-François Delfraissy, président de l'ANRS, il s'agit d'un ensemble de "trois nouvelles molécules" qui a permis, sur une étude de six mois, de constater chez 90% des patients traités "une charge virale indétectable", c'est à dire inférieure à 50 copies par ml. Le traitement a été bien toléré. L'essai ANRS 139 TRIO, mené sur 103 patients suivis pour infection par le VIH depuis 17 ans en moyenne et sous traitements antirétroviraux depuis quelque 13 ans, a été coordonné par le Pr Yazdan Yazdanpanah (service des maladies infectieuses et du voyageur, Centre hospitalier de Tourcoing) Les patients avaient un virus présentant "de nombreuses mutations de résistance aux trois principales familles d'antirétroviraux", selon un communiqué de l'Agence, pour qui il s'agit d'"une avancée pour la prise en charge des nombreux patients en situation d'échecs thérapeutiques répétés". Ces résultats montrent aussi qu'on peut se fixer comme "objectif à atteindre" pour ces patients une charge virale inférieure à 50 copies par ml, note le Pr Delfraissy. Un suivi à plus long terme est en cours de réalisation, pour déterminer si l'efficacité se maintient dans le temps.
http://www.romandie.com/infos/news2/080808000303.64388k62.asp

08/08/2008 Les trithérapies, nouvelle arme contre la transmission du VIH
http://www.liberation.fr
Les patients traités seraient moins contagieux, selon les scientifiques réunis à Mexico. C’est une session, comme il y en a des centaines à la Conférence internationale sur le sida de Mexico. Son thème : la «Prévention positive». L’assistance est nourrie. Hier matin, une communication très attendue. Son auteur ? Le Pr Bernard Hirschel, qui dirige le service des maladies infectieuses à l’hôpital de Genève, en Suisse. Depuis quelques mois, ce médecin, connu et respecté, a osé briser un tabou. Et dire tout haut ce que tous les cliniciens constatent, à savoir que l’on est, peut-être, face à un tournant : avec le succès des trithérapies, non seulement le sida est devenu une maladie chronique, mais, dans certaines conditions, le sida devient de moins en moins une maladie transmissible. En effet, quand une personne est traitée, sa charge virale, c’est-à-dire le nombre de particules virales circulant dans le sang, est proche de zéro. Si proche que l’on dit qu’elle est indétectable. Certes, on peut encore trouver des traces en quantité infime dans la salive, voire dans le sperme, mais il y en a si peu que les risques que ces traces virales soient transmissibles sont infimes, explique le Pr Hirschel. «Désarçonné».Si son constat se confirme, c’est toute la problématique de la transmission qui en ressort bouleversée. Ne va-t-il pas apparaître sur la planète sida une nouvelle figure, celle du séropositif sous traitement, atteint certes d’une maladie avec ses effets secondaires et ses lourdeurs, mais une maladie qu’il ne transmet plus. «Cela n’a rien de nouveau, on le sait depuis quatre ou cinq ans, nous raconte Bernard Hirschel. Mais de là à le dire ! C’est difficile, car cela revient à remettre en cause le modèle de la maladie contagieuse, et du tout-préservatif sur lequel repose la prévention.» Au début, le Pr Hirschel a hésité, comme tous ses collègues. Et chaque fois qu’un séropositif - sous traitement et avec une charge virale indétectable - lui demandait s’il avait un risque de transmettre le virus, il répondait : «Il y a toujours un risque.» «Peu après, poursuit-il, j’ai été désarçonné par un procès qui a eu lieu en Suisse, où l’on poursuivait un séropositif qui avait eu une relation sexuelle non protégée. La personne n’avait pas été contaminée, mais c’était sur le principe de la mise en danger de la vie d’autrui. Et l’inculpé répondait qu’il était sous traitement, qu’il n’y avait aucun risque. S’il avait mis un préservatif, on ne l’aurait pas poursuivi. La situation devenait absurde. Enfin, l’autre élément qui m’a décidé à parler était ce que j’entendais dans ma consultation : pour un séropositif, se croire contaminant est une charge très très lourde à porter.» Le Pr Hirschel a travaillé. Regardé les chiffres, accumulé les données. Lors de cette session à Mexico, il en a dressé le bilan. Nul ne le conteste désormais, quand la personne est traitée, le risque de transmission est devenu marginal. Ainsi ce travail sur 393 couples séro-discordants à Madrid, en Espagne, c’est-à-dire un couple où l’un est séropositif, l’autre pas. Ils ont une vie sexuelle sans préservatif : en dix ans dans ce groupe, il n’y a eu aucune contamination. Même résultat dans des études sur des couples en Ouganda, mais aussi au Rwanda. «Si on modélise, on arrive à ce constat», a même développé, à Mexico, Bernard Hirschel. «Pour une relation sexuelle, le risque d’être infecté par le VIH est de 1 pour 30 000 avec un préservatif dans l’hypothèse où celui-ci craque. Et il est de 1 pour 100 000 si la personne séropositive est sous traitement [dans une relation sans préservatif, ndlr]. Il n’y a pas de doute : aujourd’hui, le traitement est la meilleure des préventions.» Des propos qui détonnent. Et dérangent. «On est peut-être face à une évolution décisive», reconnaît le professeur Jean François Delfraissy, directeur de l’Agence nationale de recherche sur le sida. «Ce sont encore des hypothèses, mais si le VIH devient une maladie infectieuse qui n’est plus, dans certaines conditions, transmissible, cela modifie radicalement la donne.» «Touché».Evidemment, tout reste à consolider. Et les études sur la non-transmissibilité chez une personne traitée se sont surtout penchées sur les couples hétérosexuels. De même se pose la question des autres maladies sexuelles transmissibles : lorsqu’elles sont présentes, elles rendent une personne séropositive plus contaminante. Et puis, on sait que la personne est surtout contaminante dans les tout premiers mois après son infection. «Il n’empêche, le bouleversement est là, mais on n’a pas encore tout saisi des conséquences», confirme Bruno Spire, président de Aides, qui a développé cette question en séance plénière. «En tout cas, Hirschel a touché juste. D’ailleurs, quand il a commencé à en parler, dans toutes nos réunions à Aides, on ne faisait qu’en discuter. C’est que la question de la transmission est centrale dans la vie d’un séropo. C’est la première douleur des personnes touchées. Peuvent-elles contaminer ? Ont-elles contaminé ? Si cette question devient secondaire, oui, c’est toute leur vie qui change. Et l’épidémie aussi.»
http://www.liberation.fr/actualite/societe/343741.FR.php
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MessageSujet: Re: revue de presse crips 09/08/08   revue de presse crips 09/08/08 EmptyVen 8 Aoû - 20:30

07/08/2008 Sida : traitement universel en 2010 ne devrait pas être atteint partout
http://www.lemonde.fr
L'objectif que se sont fixé les Nations unies en 2006, que tous ceux qui en ont besoin puissent bénéficier de traitements anti-rétroviraux d'ici 2010, ne devrait pas être atteint dans tous les pays, ont indiqué mercredi à Mexico de hauts responsables de la lutte contre le sida. "Aucun d'entre nous ne pense que le but sera atteint à 100% partout", a indiqué à un groupe de journalistes Michel Kazatchkine, directeur du Fonds global de lutte contre le sida. Il a estimé néanmoins que nombre de pays avaient déjà atteint l'objectif ou en étaient proches et qu'il devrait y en avoir "plus qui y arriveront qu'on ne l'imagine". Peter Piot, directeur de l'Onusida, a admis que 2010 n'était "que dans 18 mois", tout en assurant que l'engagement de 2010 "n'avait pas du tout changé", même si certains pays pourraient accuser un retard de un ou deux ans, en fonction de leurs programmes nationaux. Tous deux ont estimé que pour l'avenir il convenait de réfléchir sérieusement aux moyens de freiner le coût des antirétroviraux, en augmentation constante. 33 millions de personnes sont infectées par le virus, dont 90% vivent dans des pays en voie de développement. Trois millions de personnes reçoivent un traitement anti-rétroviral, soit le tiers de ceux qui en ont besoin.
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-36452974@7-50,0.html

07/08/2008 Sida : Unitaid veut mettre 100.000 enfants de plus sous traitement chaque année
http://www.romandie.com
Unitaid, une organisation créée il y a deux ans à l'initiative de la France et présidée par l'ancien ministre Philippe Douste-Blazy, veut mettre 100.000 enfants séropositifs de plus par an d'ici 2010 sous traitements antirétroviraux. "Quand on est arrivé en 2006, année de notre création, sur le dossier des enfants, il n'y en avait pratiquement pas sous traitement", a-t-il indiqué mercredi à l'AFP à Mexico, en marge de la Conférence mondiale sur le sida. "Les enfants étaient les oubliés, les laissés pour compte de la lutte contre le sida", dit-il, notant qu'il n'y avait pas de médicaments pédiatriques. "On coupait en 2 ou 3 les médicaments adultes", dit-il. L'explication, comme le disent aussi nombre de spécialistes du sida et d'ONG, c'est que les enfants infectés sont rares dans les pays développés, sur qui repose le financement des recherches. Du coup, les formules pédiatriques ne sont donc pas une priorité des groupes pharmaceutiques. Aujourd'hui, sur 800.000 enfants qui ont besoin d'une trithérapie, 200.000 sont traités, dont, souligne-t-il, "75% grâce à Unitaid". Sur les dossiers pédiatriques, Unitaid travaille en partenariat avec la Fondation Clinton -"l'essentiel de l'argent vient de Unitaid", dit-il, même si on parle surtout de la Fondation. L'ancien président américain a d'ailleurs rendu hommage récemment à Unitaid, considérant que "ce pourrait être la plus importante contribution de la France au reste du monde depuis la fin de la Seconde guerre mondiale". Unitaid a aussi lancé en mai 2007 un projet de réduction des prix des médicaments de seconde ligne contre le sida, que l'on donne aux malades quand les premiers traitements ne fonctionnent plus. Selon lui, déjà plus de 70.000 patients ont pu obtenir des traitements de seconde ligne à des prix réduits de 50 à 60% grâce à cette initiative. Dans les cartons d'Unitaid, il y a aussi le projet de "faire un pool de brevets", un concept qui semble-t-il n'a jamais été mis en place dans le domaine médical. Le principe, c'est de rassembler les brevets dans un pool contre royalties quand ils sont utilisés. Cela faciliterait, dit-il, la mise en commun de plusieurs molécules pour fabriquer les trithérapies à pilule unique, particulièrement pour les enfants. L'idée du pool de brevets a le soutien actif de plusieurs ONG, dont Médecins sans frontières, qui en attend des effets "phénoménaux". "La dernière fois que cela a été fait, assure Philippe Douste-Blazy, c'est quand Roosevelt a voulu construire un avion pour affronter les Messerschmidt allemands". "Il y a une guerre à faire pour les enfants du monde", dit l'ancien ministre des Affaires étrangères. Unitaid, qui dépend de l'ONU, est une centrale destinée à financer l'achat à prix réduits de médicaments pour lutter contre le sida, le paludisme et la tuberculose. Son budget, qui dépasse 300 millions d'euros, est constitué à 70% par une taxe sur les billets d'avion payée par les voyageurs. Huit pays à ce jour ont souscrit à ce système, dont la France, le Chili, la Côte d'Ivoire. Le reste du budget vient de la contribution annuelle des 27 Etats membres de l'organisation.
http://www.romandie.com/infos/news2/080806232813.pcg0huh3.asp

07/08/2008 "Honte à la France!" scandent des militants
http://tempsreel.nouvelobs.com
Quelques dizaines de militants et de sympathisants de l'association Act-Up Paris ont parcouru les allées de la Conférence mondiale sur le sida, à Mexico, en scandant ce slogan pour dénoncer l'absence de représentant du gouvernement français ainsi que la réduction de la contribution française au Fonds mondial de lutte contre la maladie. Une trentaine de militants et de sympathisants d'Act-Up Paris ont parcouru, mercredi 7 août, les allées de la Conférence mondiale sur le sida à Mexico en scandant "honte à la France !", suite à l'absence, selon eux pour la première fois, de tout représentant du gouvernement français. Brandissant des affichettes avec les photos du président de la République Nicolas Sarkozy sur un yacht, du ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner en colère et de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot avec des gants de boxe, ils ont défilé en scandant des slogans en espagnol et en anglais. Le porte-parole d'Act-up Paris Jérôme Martin conduisait la manifestation en jupette, déguisé en "Miss Missing" (Mademoiselle absente), avec une loupe à la main pour chercher les absents, derrière des cloisons, dans des poubelles, dans une ambulance..."Honte à la France !", "Où est Sarkozy ?", ont crié les manifestants, qui chantonnaient aussi, comme les enfants qui cherchent quelqu'un, "Hou Hou, Sarkozy...". Sur des rythmes d'Alpha Blondy, ils ont chantonné "je vais aller à Pékin, pour vous ramener jusqu'ici". Roselyne Bachelot et Nicolas Sarkozy assisteront à la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin. Les délégués à la Conférence se sont arrêtés pour les regarder passer en riant. La manifestation a été suivie d'une conférence de presse, où Act-up Paris a reproché une nouvelle fois au gouvernement français d'avoir réduit sa contribution au Fonds mondial de lutte contre le sida à 206 millions d'euros par an, et de faire croire qu'il l'a augmentée en y incluant les fonds de Unitaid, qui proviennent de taxes sur les billets d'avion. Ils ont fait valoir encore que depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy les droits des séropositifs en France étaient "en pleine régression". "En France, le sida n'est pas un problème médical mais social", a souligné un militant, Hughes Fischer.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/international/20080807.OBS6420/honte_a_la_france_scandent_des_militants.html

07/08/2008 Recommandations sur la prise en charge médicale des personnes vivant avec le VIH : les conditions de vie reconnues comme un élément déterminant du succès thérapeutique
http://citegay.fr
Le groupe inter-associatif « Traitements et Recherche Thérapeutique » TRT-5 participe depuis de nombreuses années à l'élaboration des recommandations françaises sur la prise en charge des personnes infectées par le VIH. En 2008, nous nous sommes mobilisés pour l'inclusion d'un chapitre entièrement consacré aux conditions de vie des malades comme déterminant de la réussite de la stratégie thérapeutique. Nous avons également plaidé avec succès pour la prise en compte dans les recommandations de thématiques transversales, portant sur les étrangers/migrants, les femmes, les personnes détenues, les transgenres et le vieillissement des séropositifs. Le TRT-5 participe depuis de nombreuses années à l'élaboration des recommandations françaises sur la prise en charge des personnes infectées par le VIH, au sein du groupe d'experts dirigé depuis 2006 par Patrick Yeni [1]. En 2008, pas moins de 31 représentants associatifs issus de 11 associations [2] ont participé aux groupes de rédaction des nombreux chapitres des recommandations. Pour cette édition, nous avions souhaité promouvoir la prise en compte par les équipes soignantes des conditions de vie des séropositifs et des malades comme ayant un impact direct sur la capacité à s'inscrire dans une démarche de soins et le succès de leur stratégie thérapeutique. Alors qu'en France, 50 % des personnes vivant avec le VIH vivent en dessous du seuil de pauvreté, 22 % n'ont pas de logement et 43 % sont sans emploi, nous avons plaidé pour que les professionnels de santé prennent ces éléments en compte dans le suivi des personnes et organisent des réponses à cette situation de précarité. C'est pourquoi la co-direction du chapitre consacré à ces questions a été confiée à un membre du TRT-5. Nous avons également promu la prise en compte de situations relevant de spécificités méritant une attention particulière, comme celles des femmes, des immigrants/étrangers, des personnes détenues ou des personnes transgenres. La problématique du vieillissement, qui devient un enjeu de l'avenir des personnes vivant avec le VIH, des personnes séropositives a également fait l'objet d'une attention au fil du rapport de la part de l'ensemble des experts, associatifs ou médecins. L'approche transversale de ces thématiques a voulu viser une prise en compte globale, tant proprement thérapeutique que liée aux conditions ou à la qualité de vie. Ces thématiques ont fait l'objet de recommandations dans tous les chapitres pertinents ; elles ont été coordonnées par des représentants associatifs et des médecins. Le groupe TRT-5 a enfin mis en avant auprès du ministère de la Santé les éléments suivants : - diffusion du rapport du groupe d'experts : nous avons obtenu que le ministère accroisse largement le nombre d'exemplaires qu'il diffusera directement afin que les membres des nouvelles Coordinations régionales de lutte contre le VIH/sida (COREVIH) puissent en être destinataires ; - traduction des recommandations : nous estimons qu'il serait utile de mettre à disposition certains chapitres du rapport en anglais, en espagnol, voire dans une ou deux autres langues, afin notamment de promouvoir l'approche globale de la prise en charge telle qu'elle est pratiquée en France Roselyne Bachelot-Narquin a validé le principe de cette traduction, il reste à en définir les modalités - mise en ligne du rapport : nous réitérons notre souhait que les recommandations fassent l'objet d'une mise en ligne d'une indexation précise qui permettent un accès et des recherches facilitées dans le texte mise en oeuvre des recommandations : mises à jour tous les deux ans, elles comportent également un programme d'actions à mener dans le futur pour améliorer la prise en charge des patients et leur qualité de vie. Nous avons proposé au ministère un dispositif de suivi de la mise en oeuvre des recommandations. Sur ces quatre dernières questions, nous poursuivons nos discussions avec l'administration et le Cabinet de la Ministre afin d'aboutir prochainement. Nous resterons en tout état de cause vigilants à ce que ces recommandations soient le plus largement accessibles et qu'elles soient appliquées au mieux pour le bénéfice des personnes vivant avec le VIH/sida. [1] Prise en charge médicale des personnes infectées par le VIH. Recommandations du groupe d'experts. Rapport 2008, sous la direction du Pr. Patrick Yeni, Médecine-Sciences, Flammarion, Paris. [2] Actions Traitements, Act Up-Paris, Act Up-Toulouse, AIDES, ARCAT, Comité des familles pour survivre au sida, COMEDE, Dessine-moi un mouton, FNH-VIH, Sidaction, Sida Info Service
http://citegay.fr/COMMUNIQUES/ASSOCIATIONS/00/communiques_liste.htm
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MessageSujet: Re: revue de presse crips 09/08/08   revue de presse crips 09/08/08 EmptyVen 8 Aoû - 20:32

07/08/2008 Lutte contre le sida : «Il faudrait mettre les brevets en commun»
http://www.liberation.fr
Le professeur Benjamin Coriat, économiste, est responsable du programme Economie de la santé dans les pays du Sud à l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida). A la Conférence mondiale sur le sida, qui se tient cette semaine à Mexico, il a présenté, en partenariat avec le ministère brésilien de la Santé, une étude «sur les mécanismes économiques pour permettre d’aller vers un accès universel aux traitements». Les prix des médicaments antisida ont chuté spectaculairement ces dix dernières années. La tendance va-t-elle se poursuivre ? Nous sommes à un moment clé. Schématiquement, jusqu’en 2005, on a vécu dans une douce euphorie. Il y a eu une foule d’initiatives pour permettre l’accès aux traitements dans les pays en voie de développement, avec en parallèle des efforts financiers considérables. Il y a eu la création du Fonds mondial [lire ci-dessous, ndlr], puis celle d’Unitaid [une taxe sur les billets d’avions pour acheter les médicaments], le plan Access des grandes firmes pharmaceutiques - celles-ci acceptant de baisser fortement leur prix pour une série de pays pauvres. Et il y a la montée en puissance des génériques. Ce contexte a permis une baisse considérable du coût des traitements dits de première ligne, c’est-à-dire ceux que l’on donne au patient au début de la maladie. On est arrivé ainsi à moins de 100 dollars (65 euros) par an et par patient, soit près de vingt fois moins qu’il y a dix ans, permettant de traiter plus de 3 millions de personnes. Reste que depuis 2005, avec l’application complète des accords Adpic (accord sur les aspects du droit de la propriété intellectuelle), le contexte a profondément changé. Et, aujourd’hui, un nombre important de patients déjà traités doivent passer à des traitements dits de deuxième ligne, intégrant des molécules qui, elles, coûtent très chères. Vous avez des exemples ? La Thaïlande comme le Brésil sont catastrophés par l’explosion des coûts liés à ces nouvelles molécules. Exemple : un seul médicament, l’Efavirenz, utilisé fréquemment dans les thérapies de deuxième ligne, coûte plus de 22 millions de dollars (14,2 millions d’euros) par an au Brésil. Toujours au Brésil, quatre médicaments antisida représentent 60 % des dépenses du pays pour des traitements antisida. Un chiffre plus global : les traitements de deuxième ligne les moins chers reviennent à près de 1 500 dollars, soit 15 fois plus que pour les médicaments de première ligne. Le saut est énorme. Ne peut-on pas faire de génériques sur ces nouvelles molécules ? C’est toute la difficulté. Les accords Adpic prévoient dans des circonstances exceptionnelles, «afin de protéger la santé publique», la possibilité de prendre une licence obligatoire, c’est-à-dire de passer outre les droits de propriété intellectuelle. Et de produire ou de faire produire des génériques. (...)
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/343532.FR.php

07/08/2008 «De mauvaises lois peuvent contribuer à la propagation du VIH»
http://www.liberation.fr
Allez, commençons pour une fois l’histoire du jour par un gag pleinement réussi. Hier, les activistes d’Act Up se sont, en effet, beaucoup amusés. En début d’aprés midi, ils ont parcouru l’immense centre où se tient la conférence mondiale sur le sida, accompagnés d’une foule de plus en plus massive de congressistes. Objectif? «On cherche Sarkozy et Bachelot. Ils ont disparu», hurlaient-ils. Avec des lampes de poche, ils regardaient dans les toilettes, dans les stands pour voir «où ils étaient cachés». Un peu partout, ils distribuaient ou collaient une même affichette, l’une avec le visage de Nicolas Sarkozy, l’autre avec celui de Roselyne Bachelot. Pour celle ci, le texte était clair: «Missing Roselyne Bachelot, ministre française de la santé. Vue la dernière fois, le 3 août dans une salle de Bowling à Pekin». Eclats de rires assurés. Le message, en tout cas, était univoque: «Comment se fait-il que pas un ministre français n’ait fait le déplacement à Mexico ?». En tout cas, pas une journée de cette conférence ne se sera passé sans que ne soit mis en exergue cette absence. Autre moment de la journée, celui là, plus grave: le témoignage d’Edwin Cameron, juge à la Cour supréme de Pétroria, en Afrique du Sud. L’homme est grand, élégant, et ... blanc. Lors de la conférence sur le sida de Durban en juillet 2000, il avait laissé un souvenir saisissant. Il avait juste dit: «Je suis blanc, homosexuel, séropositif. Et je recois des traitements contre le sida. En d’autres termes, dans mon pays, je suis une exception. C’est parce que je suis blanc et riche que je suis en vie». Depuis, cette haute personnalité de la magistrature sud-africaine s'est transformée en activiste redoutable pour l’accés aux traitements dans son pays. A Mexico, il est revenu pour participer à une session sur les législations qui apparaissent, de plus en plus, et qui visent à criminaliser la contamination du sida. Edwin Cameron est fatigué. Il s’essuie longuement le visage avec ses mains, mais il est resté d’une extrême élégance. «J’ai aujourd’hui une inquiétude forte», a-t-il dit. «Une vague législative est en train de se développer et de porter gravement atteinte aux efforts de lutte contre le sida. C’est particulièrement sensible en Afrique. Certains gouvernements adoptent des lois, en pensant qu’ils peuvent légiférer contre l’épidémie du sida. Mais ces lois peuvent faire bien plus de tort que de bien». Et d’ajouter: «Tout comme des préservatifs défectueux ou comme des équipements médicaux non sécurisés, de mauvaises lois peuvent contribuer à la propagation du VIH. Le droit pénal est tout simplement un mauvais cadre de référence pour répondre à la transmission du VIH. Partout où il est mis à l’essai, il s’avére contreproductif et injuste». Peu aprés, une femme ougandaise, membre d’une association, a pris la parole. Elle a juste fait remarquer: «On fait des lois pour pénaliser la contamination. Et on ne fait rien contre la violence domestique, une violence qui est un facteur indirect de contamination». Ainsi se déroule cette conférence internationale. Entre le grave et le léger. Entre les absents et les présents. Une information encore, diffusée hier à Mexico: en Afrique subsharienne, 80% des enfants contaminés à leur naissance par le virus du sida meurent dans les cinq premières années de leur vie.
http://www.liberation.fr/actualite/monde/343603.FR.php

07/08/2008 Lutte contre le sida : «Il faudrait mettre les brevets en commun»
http://www.liberation.fr
Le professeur Benjamin Coriat, économiste, est responsable du programme Economie de la santé dans les pays du Sud à l’ANRS (Agence nationale de recherche sur le sida). A la Conférence mondiale sur le sida, qui se tient cette semaine à Mexico, il a présenté, en partenariat avec le ministère brésilien de la Santé, une étude «sur les mécanismes économiques pour permettre d’aller vers un accès universel aux traitements». Les prix des médicaments antisida ont chuté spectaculairement ces dix dernières années. La tendance va-t-elle se poursuivre ? Nous sommes à un moment clé. Schématiquement, jusqu’en 2005, on a vécu dans une douce euphorie. Il y a eu une foule d’initiatives pour permettre l’accès aux traitements dans les pays en voie de développement, avec en parallèle des efforts financiers considérables. Il y a eu la création du Fonds mondial [lire ci-dessous, ndlr], puis celle d’Unitaid [une taxe sur les billets d’avions pour acheter les médicaments], le plan Access des grandes firmes pharmaceutiques - celles-ci acceptant de baisser fortement leur prix pour une série de pays pauvres. Et il y a la montée en puissance des génériques. Ce contexte a permis une baisse considérable du coût des traitements dits de première ligne, c’est-à-dire ceux que l’on donne au patient au début de la maladie. On est arrivé ainsi à moins de 100 dollars (65 euros) par an et par patient, soit près de vingt fois moins qu’il y a dix ans, permettant de traiter plus de 3 millions de personnes. Reste que depuis 2005, avec l’application complète des accords Adpic (accord sur les aspects du droit de la propriété intellectuelle), le contexte a profondément changé. Et, aujourd’hui, un nombre important de patients déjà traités doivent passer à des traitements dits de deuxième ligne, intégrant des molécules qui, elles, coûtent très chères. Vous avez des exemples ? La Thaïlande comme le Brésil sont catastrophés par l’explosion des coûts liés à ces nouvelles molécules. Exemple : un seul médicament, l’Efavirenz, utilisé fréquemment dans les thérapies de deuxième ligne, coûte plus de 22 millions de dollars (14,2 millions d’euros) par an au Brésil. Toujours au Brésil, quatre médicaments antisida représentent 60 % des dépenses du pays pour des traitements antisida. Un chiffre plus global : les traitements de deuxième ligne les moins chers reviennent à près de 1 500 dollars, soit 15 fois plus que pour les médicaments de première ligne. Le saut est énorme. Ne peut-on pas faire de génériques sur ces nouvelles molécules ? C’est toute la difficulté. Les accords Adpic prévoient dans des circonstances exceptionnelles, «afin de protéger la santé publique», la possibilité de prendre une licence obligatoire, c’est-à-dire de passer outre les droits de propriété intellectuelle. Et de produire ou de faire produire des génériques. (...)
http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/343532.FR.php

07/08/2008 «De mauvaises lois peuvent contribuer à la propagation du VIH»
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Allez, commençons pour une fois l’histoire du jour par un gag pleinement réussi. Hier, les activistes d’Act Up se sont, en effet, beaucoup amusés. En début d’aprés midi, ils ont parcouru l’immense centre où se tient la conférence mondiale sur le sida, accompagnés d’une foule de plus en plus massive de congressistes. Objectif? «On cherche Sarkozy et Bachelot. Ils ont disparu», hurlaient-ils. Avec des lampes de poche, ils regardaient dans les toilettes, dans les stands pour voir «où ils étaient cachés». Un peu partout, ils distribuaient ou collaient une même affichette, l’une avec le visage de Nicolas Sarkozy, l’autre avec celui de Roselyne Bachelot. Pour celle ci, le texte était clair: «Missing Roselyne Bachelot, ministre française de la santé. Vue la dernière fois, le 3 août dans une salle de Bowling à Pekin». Eclats de rires assurés. Le message, en tout cas, était univoque: «Comment se fait-il que pas un ministre français n’ait fait le déplacement à Mexico ?». En tout cas, pas une journée de cette conférence ne se sera passé sans que ne soit mis en exergue cette absence. Autre moment de la journée, celui là, plus grave: le témoignage d’Edwin Cameron, juge à la Cour supréme de Pétroria, en Afrique du Sud. L’homme est grand, élégant, et ... blanc. Lors de la conférence sur le sida de Durban en juillet 2000, il avait laissé un souvenir saisissant. Il avait juste dit: «Je suis blanc, homosexuel, séropositif. Et je recois des traitements contre le sida. En d’autres termes, dans mon pays, je suis une exception. C’est parce que je suis blanc et riche que je suis en vie». Depuis, cette haute personnalité de la magistrature sud-africaine s'est transformée en activiste redoutable pour l’accés aux traitements dans son pays. A Mexico, il est revenu pour participer à une session sur les législations qui apparaissent, de plus en plus, et qui visent à criminaliser la contamination du sida. Edwin Cameron est fatigué. Il s’essuie longuement le visage avec ses mains, mais il est resté d’une extrême élégance. «J’ai aujourd’hui une inquiétude forte», a-t-il dit. «Une vague législative est en train de se développer et de porter gravement atteinte aux efforts de lutte contre le sida. C’est particulièrement sensible en Afrique. Certains gouvernements adoptent des lois, en pensant qu’ils peuvent légiférer contre l’épidémie du sida. Mais ces lois peuvent faire bien plus de tort que de bien». Et d’ajouter: «Tout comme des préservatifs défectueux ou comme des équipements médicaux non sécurisés, de mauvaises lois peuvent contribuer à la propagation du VIH. Le droit pénal est tout simplement un mauvais cadre de référence pour répondre à la transmission du VIH. Partout où il est mis à l’essai, il s’avére contreproductif et injuste». Peu aprés, une femme ougandaise, membre d’une association, a pris la parole. Elle a juste fait remarquer: «On fait des lois pour pénaliser la contamination. Et on ne fait rien contre la violence domestique, une violence qui est un facteur indirect de contamination». Ainsi se déroule cette conférence internationale. Entre le grave et le léger. Entre les absents et les présents. Une information encore, diffusée hier à Mexico: en Afrique subsharienne, 80% des enfants contaminés à leur naissance par le virus du sida meurent dans les cinq premières années de leur vie.
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MessageSujet: Re: revue de presse crips 09/08/08   revue de presse crips 09/08/08 EmptyVen 8 Aoû - 20:32

06/08/2008 L'OMS publie un guide sur la prévention contre le Sida
http://www.lexpress.fr
L'Organisation mondiale de la Santé a publié mardi un guide à destination des pays pauvres et en développement qui doivent faire face à une épidémie de Sida. Le document, mis en ligne sur le site de l'OMS (www.who.int/hiv) présente notamment des conseils sur la distribution de préservatifs, sur la prévention et établit une liste des moyens de dépister le VIH. "Ce document répond à un besoin existant depuis longtemps", a souligné dans un communiqué le directeur du département Sida/VIH de l'OMS, le Dr Kevin de Cock. La guide a été publié à l'occasion de la Conférence internationale sur le Sida, qui se tient actuellement à Mexico, et sera mis à jour au gré des progrès et découvertes scientifiques, a précisé l'organisation. "Chaque jour, plus de 6.800 personnes sont contaminées par le VIH et plus de 5.700 meurent, la plupart parce qu'elles n'ont pas accès aux services de prévention, traitement et soins du VIH", peut-on lire dans le document. "Malgré les progrès effectués dans l'apport de réponses au cours de la dernière décennie, l'épidémie de VIH demeure le défi médical le plus important pour la santé publique internationale", y est-il encore dit. L'agence des Nations unies sur le Sida estime que 33 millions de personnes sont séropositives dans le monde, et que deux millions succombent chaque année à la maladie. Un groupe d'experts a affirmé mardi à Mexico que la multiplication des actions de prévention avait donné des résultats, expliquant que les programmes déjà existant permettent de réduire de 50% à 90% les pratiques à risques. "Nous ne devrions pas confondre la difficulté de modifier les comportements humains avec une impossibilité de le faire", a dit le Dr Helen Gayle, co-président du groupe de travail international sur la prévention du VIH.
http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/infojour/reuters.asp?id=76258

06/08/2008 L'Eglise sans complexe à la conférence mondiale sur le sida
http://www.romandie.com
Vilipendée par les militants de la lutte anti-sida depuis des années, notamment pour sa position contre l'usage de préservatifs, l'Eglise catholique participe sans complexe à la conférence mondiale sur le sida à Mexico, dans le deuxième pays catholique du monde. L'Eglise mexicaine a particulièrement bien préparé le rendez-vous mondial pour faire face aux critiques qui fusent parmi les 22.000 participants à la conférence. "Beaucoup de chrétiens voient le sida comme un châtiment contre l'immoralité", affirme Richard Eves, un chercheur australien et militant dans la lutte contre le sida, qui a étudié le cas de la Papouasie-nouvelle Guinée. "Ils inscrivent le thème du sida dans un cadre moral, sans se préoccuper des causes sociologiques et médicales de la contagion, en réduisant le problème à un châtiment divin". "Cette histoire du châtiment divin est une caricature de la position de l'Eglise", répond à l'AFP, Mgr Christophe Pierre, nonce apostolique au Mexique présent à l'inauguration de la Conférence. "L'église est très présente aux côtés des malades, et nous sommes favorables à la prévention par une meilleure éducation", ajoute-il. A la veille de l'ouverture, le président de la conférence épiscopale mexicaine pour la pastorale sociale, l'évêque auxiliaire de Monterrey (nord) Gustavo Rodriguez Vega balayait une partie des critiques concernant l'attitude de l' Eglise. "Il faut dénoncer publiquement les entreprises, les groupes, les communautés, les individus qui agissent contre les droits des personnes infectées par le VIH, y compris parmi notre communauté", a-t-il dit lors d'une conférence de presse, à l'issue de deux jours d'une réunion oecuménique consacrée au sida. "La charité est pour tous, les hommes qui ont des relations avec les hommes, les travailleuses sexuelles, tous ont le droit à l'attention", ajoutait-il, dans un langage peu courant de la part de l'église mexicaine. Lui même a participé pendant la Conférence à un débat sur "l'action de l'église catholique face à la pandémie du sida " . La question des préservatifs, distribués en masse dans l'enceinte de la conférence, reste au centre du débat. Richard Eves enfonce le clou. Il rappelle le cas d'un archevêque qui a dit que le préservatif est "une membrane perméable qui n'est sûre que dans 50% des cas, une croyance qui a fini par s'imposer dans d'autres églises. En ce sens, conclut-il, la religion devient un obstacle à la prévention du sida". Sans faire campagne contre, l' Eglise n'a pas changé sa posture sur l'usage du préservatif, même si des franciscains au Mexique acceptent son usage. " Si un jeune me demande s'il peut utiliser un préservatif, je lui réponds qu'il s'agit d'une affaire de conscience personnelle. Nous ne condamnons plus, mais nous ne le proposons pas comme une solution", dit à l'AFP Frère Roberto, venu depuis le Yucatan (sud-ouest) pour participer à la conférence. "Il faut vivre sa sexualité avec un maximum de responsabilité. Cela ne se réduit pas à un problème de santé, mais au problème d'une personne humaine avec une dimension physique, morale et religieuse", dit Mgr Christophe Pierre. Avant le Mexique, il a passé huit ans en Ouganda, où il revendique une action de l'Eglise, à base de principes de fidélité, d'abstinence et d'éducation, qui a permis de faire baisser sensiblement le taux de séropositivité dans ce pays d'Afrique de l'est. Dans le même sens, le père Nicandro López, de Guadalajara (ouest), venu de sa propre initiative pour la conférence, considère qu'"il n'y a rien de meilleur pour lutter contre la contagion que l'abstinence ou le sexe dans le cadre du mariage. Les relations sexuelles sans motif spirituel dénigre l'être humain", dit-il. Il n'y aurait pas de problème, commente Gabriela Rodriguez, présidente de l'organisation civile mexicaine Afluentes, si la position de l'église se cantonnait dans la sphère privée, mais "les politiques finissent toujours par user de concepts religieux pour manipuler les gens". Beaucoup d'experts à la conférence ont conclu que les positions des religieux restent ambiguës. Ils ont beaucoup progressé quant à l'assistance des malades du sida, mais encore peu face à la prévention, disent-il. Pour eux l'utilisation des préservatifs aurait pu éviter de nombreuses victimes parmi les 24 millions de morts du sida enregistrés jusqu'à ce jour dans le monde.
http://www.romandie.com/infos/news2/080806040615.qh54yoov.asp

06/08/2008 Sida : l'exécutif français accusé d'indifférence s'exprime enfin mais par courrier
http://citegay.fr
Blâmés par les associations pour leurs absences à la Conférence de Mexico, le Président de la République comme les ministres concernés font lire des messages... En vacances dans la propriété familiale de sa nouvelle épouse et avant de rejoindre Pékin pour la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, Nicolas Sarkozy a adressé mardi à Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations-Unies, un message à l'occasion de la 17e conférence mondiale sur le sida qui réunit associatifs, scientifiques, chercheurs et spécialistes à Mexico. Alors que les associations françaises font les comptes en estimant non tenus les engagements financiers de la France sur le sujet, Nicolas Sarkozy a appelé à une «exigence profondément politique» et «profondément morale» concernant la lutte contre le virus. «Vous connaissez mon attachement, et celui de la France, à cette exigence de santé publique qui est la vôtre» indique la présidence alors que les commentateurs soulignent le déficit général de mobilisation au niveau politique sur le sujet. Dans sa lettre, le Président affirme que la France «s'engage à ce que le niveau d'excellence» du pays soit « préservé» faisant référence notamment à l'Agence national sur le Sida et les hépatites (ANRS), alors même que le Président de cette agence a fait part de son inquiétude concernant la baisse de sa subvention provenant du Quai d'Orsay, réduite de près de moitié. Sur le sujet des restrictions qui pèsent sur la libre circulation des séropositifs, elles sont de nouveau qualifiées d'«inacceptables» par Nicolas Sarkozy. Sa visite à Pékin serait l'occasion de rappeler ces propos alors même que la Chine interdit l'accès à son territoire aux personnes séropositives. Cette déclaration du Président devait être lue en session plénière de la Conférence de Mexico mais il n'en a rien été, les officiels français comme les organisateurs craignant que des militants associatifs, notamment ceux présents d'Act Up Paris, ne manifestent leur mécontentement et ne soulignent les incohérences de l'exécutif entre les engagements proclamés et la réalité des chiffres et des actes. Après la parole présidentielle, ce sont celles de Bernard Kouchner et de Roselyne Bachelot qui se sont fait entendre, par un message lu par un ambassadeur français pour appeler au «droit fondamental» à la libre circulation des personnes séropositives. «Nous avons voulu aujourd'hui être présents parmi vous à travers ce message: parce que votre combat contre le VIH/Sida est notre combat; mais surtout pour vous dire notre profonde gratitude et notre reconnaissance pour votre engagement indéfectible en faveur de l'accès universel à la prévention, au traitement, aux soins et à la prise en charge; et enfin pour partager votre détermination à lutter contre toutes les discriminations» affirment les ministres des Affaires étrangères et de la Santé, répondant indirectement aux critiques qui leurs ont été faites concernant leurs absences. Roselyne Bachelot est actuellement en Chine pour les J.O. où l'on pouvait la voir dans les médias français hier profiter au côté des sportifs français déjà présents de la couverture médiatique de l'évènement. Sur ces déclarations, leur réception par les militants associatifs est plus que froide. «Le plus étonnant est que ce discours ne fait état d'aucun chiffre concernant la contribution de la France à la lutte contre le sida dans le monde. Nicolas Sarkozy aurait-il réalisé qu'il ne peut plus continuer à mentir sur ce point ? De son côté, le ministère des Affaires Étrangères annonce une contribution à hauteur de 360 millions d'euro, ce qui est un mensonge complet, comme nous l'avons déjà démontré» avance ainsi Act Up dans un communiqué. Jean-Luc Romero, président d'Elus Locaux Contre le Sida, et présent à Mexico, a également fait part dans les médias français de sa circonspection concernant ces déclarations rappelant qu'il avait quitté l'UMP par ce qu'il ne croyait plus la droite capable d'agir sur les questions sociétales. La Conférence de Mexico s'achève en fin de semaine.
http://citegay.fr/actualites.htm
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MessageSujet: Re: revue de presse crips 09/08/08   revue de presse crips 09/08/08 EmptyVen 8 Aoû - 20:32

06/08/2008 Message de Bachelot et de Kouchner à la conférence sur le sida de Mexico
http://afp.google.com
Un message de Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, et de Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères, rappelant les efforts de la France dans la lutte contre le sida a été lu mardi soir à Mexico lors d'une réception à l'ambassade de France des participants français à la conférence sur le sida. Dans ce message, lu par l'ambassadeur Daniel Parfait, les deux ministres, dont l'absence à la Conférence avait été remarquée par des associations, affirment qu'ils veulent "être présents" par ce message, parce que le combat des associations, des militants et professionnels de la lutte contre l'épidémie est, disent-ils, "notre combat". "Depuis maintenant plus de 10 ans, avec vous la France a fait de la lutte contre le sida un axe majeur de son action internationale", affirment les ministres. Ils soulignent les efforts faits par la France: une participation à la prise en charge de l'infection au niveau mondial "passée de 77 millions d'euros en 2003 à 314 millions en 2007", une participation au Fonds mondial contre le sida, la tuberculose et le paludisme "à hauteur de 900 millions d'euros pour la période 2008-2010, dont 640 millions pour le VIH", une participation à la création d'UNITAID et de son programme international d'achat de médicaments... Les ministres déclarent qu'il faut "porter une attention particulière aux populations en situation de vulnérabilité et à celles les plus exposées", et soulignent que la stigmatisation des personnes et des minorités sexuelles "constitue un véritable frein à la lutte contre l'épidémie". Ils rappellent aussi que, pour la France, "le droit à la libre circulation des personnes est un droit fondamental". Un message du président de la République Nicolas Sarkozy, dont on avait annoncé la lecture à la tribune, avait été finalement transmis mardi matin au président de la Société internationale du sida, organisatrice de la Conférence, et au secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon, venu dimanche et lundi à Mexico. L'association Act Up avait parlé de "reculade" et Elus locaux contre le sida d'"incohérence". Act Up a fait en outre circuler mardi dans les couloirs de la conférence une affichette avec la photo de Mme Bachelot, sur laquelle était inscrit: "Disparue, vue pour la dernière fois au terrain de pétanque à Pékin". Mme Bachelot, qui est aussi ministre des Sports, doit se rendre à Pékin pour les JO.
http://afp.google.com/article/ALeqM5hpBBtD0hIMW5GJmoobxtCEu55LtA

06/08/2008 Etats-Unis : les immigrants sont devenus des groupes à risque
http://www.rfi.fr
Plusieurs études sur les immigrants aux Etats-Unis, réalisées notamment par l’université de Californie, ont été présentées dans le cadre de la XVIIe Conférence internationale sur le sida qui se tient actuellement à Mexico. Elles mettent en évidence le fait que le nombre des sans-papiers mexicains infectés par le virus du sida est en augmentation.La plupart des Mexicains qui passent illégalement aux Etats-Unis le font seuls, sans leur famille. S’ils n’ont pas déjà été infectés par le virus VIH dans les villes frontalières ou au passage même de la frontière, c’est une fois installés dans le pays qu’ils deviennent vulnérables au sida, notamment parce qu’ils vont souvent vivre de longues périodes éloignées de leur femme. Mais il y a d’autres facteurs qui entrent en jeu, comme le rappelle le directeur du Département migrations et santé de l’OIM, l'Organisation internationale pour les migrations : « La seule manière d’avoir des relations humaines ou sexuelles pour un migrant non intégré dans la société est de fréquenter des prostituées, des personnes marginalisées, des groupes à risque élevé ». Cette situation est d’autant plus préoccupante que souvent les immigrants réexportent leur maladie au Mexique : lorsqu’ils reviennent au pays, ils infectent à leur tour leur femme.
http://www.rfi.fr/actufr/articles/104/article_69363.asp

06/08/2008 Le financement de la lutte contre le sida
http://www.rfi.fr
La XVIIe conférence internationale sur le sida se poursuit à Mexico. Les participants ont planché mardi sur la prévention, mais aussi sur un autre aspect important dans la lutte contre la maladie : le financement.Les milliards investis durant ces dix dernières années ont permis de mettre sous traitement trois millions de malades. En plus, les courbes d’évolution de l’épidémie commencent à se stabiliser, et dans de nombreux pays, la prévalence du sida est en train de diminuer. Il n’en reste pas moins qu’un traitement anti-rétroviral doit être continué à vie. Et si plus de 30% des malades dans le monde ont accès à ce traitement, 60% n’en bénéficient toujours pas. C’est pour cette raison que Michel Kazatchkine, le directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme s’insurge contre ceux qui affirment qu’il y a assez d’argent : « Arrêtons ce débat sur le sida a assez d’argent ou le sida a trop d’argent. Il faut maintenant plus d’argent plutôt pour les systèmes de santé ou plutôt pour d’autres domaines. Il faut de l’argent en général pour la santé et plus de fonds pour la santé dans les pays en développement. » Preuve de ces besoins, le Fonds mondial, qui fournit actuellement un quart du financement international, doit répondre cette année aux demandes d’aides de 97 pays pauvres, pour un montant de 6,4 milliards de dollars, soit trois fois plus que durant les années antérieures. Professeur Gilles Brücker, Directeur du programme européen ESTHER (Ensemble Solidarité Thérapeutique Hospitalière Réseau) : « L'argent est indispensable. Mais sans le savoir-faire, cet argent risque de ne pas atteindre les objectifs, notamment en terme de formation des professionnels de santé. » écouter 03 min 57 sec
http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/104/article_69394.asp

06/08/2008 Circoncision, contre les papillomes aussi
http://tempsreel.nouvelobs.com
Plusieurs résultats d’études conduites en Afrique du Sud et présentés à la conférence internationale sur le sida de Mexico font état d’une bonne acceptation de la circoncision chez les hommes comme les femmes. En outre, cette pratique qui protège les hommes de l’infection par le VIH limiterait aussi la propagation des papillomavirus responsables du cancer du col de l’utérus.
http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/sante/20080806.OBS6388/circoncision_contre_les_papillomes_aussi.html

06/08/2008 Sida et toxicomanie : les Pays-Bas veulent une conférence de donateurs
http://www.romandie.com
Les Pays-Bas vont organiser une conférence de donateurs sur la réduction des risques dans la lutte contre le sida, notamment auprès des consommateurs de drogues dures, a annoncé mercredi le ministre néerlandais du Développement à l'occasion de la conférence de Mexico. "Le gouvernement néerlandais va réunir une conférence de donateurs afin de renforcer l'engagement et de mobiliser plus de ressources en faveur des programmes s'adressant spécifiquement aux consommateurs de drogues", a indiqué le ministre Bert Koenders à la conférence de Mexico, selon un communiqué d'une plate-forme d'ONG reçu à La Haye. "Dans le monde, 30% des nouveau cas de VIH en-dehors de l'Afrique subsaharienne se trouvent dans des communautés de consommmateurs de drogues, alors que moins d'1% des ressources mondiales sont investies dans les programmes VIH pour consommateurs de drogue", selon le communiqué de l'association néerlandaise AIDS Foundation East-West. Les programmes de réduction des risques proposent par exemple des seringues neuves aux toxicomanes afin de limiter les risques d'infection et sont "hautement nécessaires" dans certains pays aux revenus bas à moyens ne pouvant pas toujours se porter candidat aux fonds destinés à la lutte contre le sida, comme la Russie, précise le communiqué.
http://www.romandie.com/infos/news2/080806160251.f6710dsa.asp
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MessageSujet: Re: revue de presse crips 09/08/08   revue de presse crips 09/08/08 EmptyVen 8 Aoû - 20:33

05/08/2008 Iran : deux spécialistes du sida arrêtés pour avoir projeté une révolution de velours
http://www.e-llico.com
Deux médecins iraniens réputés pour leurs travaux sur le virus du sida ont été arrêtés en étant accusés d'avoir tenté de mener depuis l'étranger une "révolution de velours", a rapporté dimanche la presse iranienne. "Une plainte est enregistrée contre deux frères", a dit le procureur-adjoint de Téhéran, Hassan Haddad, cité par le quotidien Etemad, en expliquant que les accusés "tenaient des conférences sur des sujets comme le sida, qui ont attiré l'attention d'organisations et ONG iraniennes et étrangères". Selon l'organisation américaine des Médecins pour les droits de l'Homme (Physicians for Human Rights) cette nouvelle serait en lien avec l'arrestation d'Arash et Kamiar Alaei. Tous deux sont réputés avoir travaillé depuis plusieurs années sur la prévention et le traitement du sida, en Iran et à l'étranger. "Ils organisaient des voyages à l'étranger pour les gens et les entraînaient", a dit le procureur-adjoint de Téhéran en expliquant que ces entraînements "étaient du genre d'une révolution de velours" similaire à celles ayant mené au renversement de plusieurs régimes dépendant du bloc soviétique dans l'est de l'Europe à la fin des années 1990. L'ONG américaine des droits de l'Homme Human Rights Watch a affirmé dans un communiqué à la mi-juillet que les deux hommes avaient été arrêtés à la fin juin et qu'on était sans nouvelles d'eux depuis.
http://www.e-llico.com/

05/08/2008 VIH : le taux moyen d'infection des hétérosexuels est sous-estimé
http://www.e-llico.com
Le taux d'infection par le VIH des couples hétérosexuels sérodifférents (un séropositif, un séronégatif), que l'on fixe généralement à une transmission par 1.000 contacts, peut être plusieurs centaines de fois supérieur en présence de facteurs de risque, selon une étude. Selon la revue britannique "The Lancet Infectious Diseases", le taux d'infection de 1 pour 1000 ne vaut que pour les couples stables. Les résultats de l'étude soulignent "la grande hétérogénéité" de l'infection hétérosexuelle. Ses auteurs font valoir qu'il serait "dangereux" de croire que le virus est "très difficile à transmettre dans des couples hétérosexuels".
http://www.e-llico.com/

05/08/2008 Sida : la conférence de Mexico pour une combinaison de préventions
http://www.e-llico.com
Les spécialistes réunis à Mexico pour la Conférence mondiale sur le sida ont insisté lundi sur la nécessité d'une "combinaison de préventions" pour éviter la maladie. "Il n'y a pas une unique clé magique", il faut "une prévention multiple", qui crée "une synergie", a souligné Geoffrey Garnett, professeur d'épidémiologie à l'Imperial College de Londres. Les militants américains regrettent notamment que le nouveau programme américain Pepfar n'envisage pas le financement d'une prévention "complète et flexible", par l'intégration de la prévention contre le virus dans les systèmes de planning familial. Alex Coutinho, directeur de l'Institut ougandais des maladies infectieuses, a noté que "moins de 10%" des personnes les plus à risque, telles que les toxicomanes par injection, les travailleurs du sexe, les homosexuels et les prisonniers, avaient accès à une prévention appropriée.
http://www.e-llico.com/

05/08/2008 La Conférence internationale sur le sida insiste sur le rôle primordial de la prévention
http://www.lemonde.fr
Redoubler d'efforts pour la prévention et lutter contre les discriminations qui nourrissent l'épidémie apparaissent comme deux thématiques fortes de la XVIIe Conférence internationale sur le sida, qui s'est ouverte, dimanche 3 août, à Mexico. Au cours des très nombreuses interventions qui se sont succédé lors d'une cérémonie inaugurale tirant en longueur, ce double objectif est revenu comme un leitmotiv. Publiés il y a deux semaines, les derniers chiffres sur l'état de la pandémie due au virus de l'immunodéficience humaine (VIH), montrant que le nombre de nouvelles infections et de décès en 2007 avaient tous deux légèrement diminué, pourraient faussement rassurer. "La fin du sida n'est nullement en vue, a mis en garde Peter Piot, directeur exécutif de l'Onusida. Chaque jour, il y a près de trois fois plus de personnes nouvellement infectées que de malades mis sous traitement antirétroviral." D'où l'inquiétude exprimée par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon : "La plupart des pays ont encore du chemin à faire pour atteindre l'objectif qu'ils se sont fixé voici deux ans lors de l'Assemblée générale des Nations unies, l'objectif de parvenir à l'accès universel aux moyens de prévention, de traitement, de soins et de soutien contre le VIH en 2010. En conséquence, ils auront de grandes difficultés à atteindre l'objectif du Millénaire pour le développement d'arrêter et de renverser la propagation du sida d'ici à 2015." Les efforts de recherche ont élargi le nombre de médicaments anti-VIH disponibles, et, surtout, les efforts pour changer d'échelle dans l'accès aux traitements des malades des pays pauvres ont permis de franchir, certes avec deux ans de retard, le cap de 3 millions de personnes sous antirétroviraux dans ces pays. En appelant une "prévention combinée", Peter Piot a souligné que cela "nécessitait les mêmes niveaux de passion et de militantisme que ceux qui avaient conduit au succès du mouvement en faveur du traitement". Dans un contexte marqué par les récents échecs d'essai de vaccin préventif et des neuf essais conduits avec des microbicides, cette prévention combinée vise à associer différentes modalités (préservatif, réduction du nombre de partenaires, circoncision...). Dans la session plénière qui a eu lieu lundi, l'ancien ministre mexicain de la santé, Jaime Sepulveda, lequel travaille à présent pour la Fondation Bill et Melinda Gates, a insisté pour le développement d'études scientifiques d'évaluation des différents types de prévention : "Nous avons une bonne idée du type de traitement qu'il faut et à quels patients ils sont destinés. Ce n'est pas le cas pour la prévention." La lutte contre la discrimination est le corollaire de la prévention. Comme l'a expliqué Ban Ki-moon, "dans les pays qui n'ont pas de loi pour protéger les prostituées, les usagers de drogues et les hommes ayant des rapports homosexuels, seule une fraction de la population a accès à la prévention", au contraire des pays qui leur offrent une protection légale. Le secrétaire général des Nations unies a ajouté : "Ce n'est pas seulement contraire à l'éthique de ne pas protéger ces groupes ; cela n'a aucun sens d'un point de vue sanitaire." Le président mexicain, Felipe Calderon, était au même diapason en rappelant qu'il fallait "affronter non seulement le virus responsable de cette terrible maladie, mais aussi les mythes, l'homophobie, les préjugés, la discrimination, qui provoquent tant de dégâts sociaux, comme le virus lui-même." D'ici à la clôture de la conférence, vendredi 8 août, les congressistes vont suivre des communications consacrées tant aux études sur les médicaments, les vaccins ou les gels microbicides, qu'aux recherches sur le virus et les mécanismes de l'infection.
http://www.lemonde.fr/sciences-et-environnement/article/2008/08/05/la-conference-internationale-sur-le-sida-insiste-sur-le-role-primordial-de-la-prevention_1080358_3244.html

05/08/2008 Sida : les recherches sur un vaccin piétinent
http://www.lemonde.fr
Les chercheurs réunis à la conférence mondiale sur le sida à Mexico ont admis, lundi 4 août, que les recherches sur un vaccin anti-sida piétinent. Il faudra probablement des années avant qu'un découverte probante permette d'avancer sérieusement. Tachi Yamada, le directeur du programme de santé de la Fondation Bill et Melinda Gates, l'un des principaux contributeurs à la recherche d'un vaccin, a souligné les lacunes fondamentales dans les connaissances sur la façon dont le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) subvertit le système immunitaire. "Nous avons besoin de gros investissements pour l'avenir (...), pas seulement dans la connaissance de base de la prévention du VIH, mais aussi dans les essais cliniques d'un vaccin contre le VIH", a indiqué M. Yamada. Pour autant, les chercheurs continuent de penser que la la propagation du virus ne pourra être enrayée que par la découverte d'un vaccin préventif et non par le traitement des personnes déjà contaminées, ce qui est le cas aujourd'hui. Alan Bernstein, directeur de l'initiative pour la recherche d'un vaccin, a affirmé qu'un succès dans ce domaine ne pouvait être envisagé qu'à "long terme". Sur le front des traitements antirétroviraux, d'immenses progrès ont été réalisés. "Par rapport à il y a dix ans, c'est le jour et la nuit", note Didier Jayle, clinicien et ancien président de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie. Le Journal of the American Medical Association a publié plusieurs études, à l'occasion de la conférence, dont une préconisant des traitements individualisés, entrepris le plus tôt possible. Les chercheurs se sont intéressés également aux effets secondaires des traitements, tels que l'obésité abdominale, et aux risques de maladies cardio-vasculaires qu'ils font courir, notant que la prise d'hormones de croissance peut avoir un effet bénéfique. "Un des plus gros problèmes, ce sont les lipodystrophies (anomalies de la répartition des graisses), qui marquent le corps, mais les nouveaux traitements en provoquent moins", selon le docteur Jayle. Aujourd'hui, les malades ont le choix entre plus de trente antirétroviraux, et la trithérapie a accru de treize années leur espérance de vie, même si elle est toujours de près de vingt ans inférieure à celle du reste de la population. Seule limite, et de taille : dans de nombreux pays, l'accès aux médicaments reste un luxe inabordable pour certains malades du sida.
http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/08/05/sida-les-recherches-sur-un-vaccin-pietinent_1080229_3220.html
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05/08/2008 Absence de Bachelot à la conférence sur le sida: "très mauvais signe" pour le PCF
http://afp.google.com
Le Parti communiste a estimé lundi que l'absence de la ministre de la Santé Roselyne Bachelot à la conférence mondiale contre le sida à Mexico était "un très mauvais signe envoyé au monde entier". "Roselyne Bachelot avait fait savoir, à la fin du mois de juillet, qu'elle ne se rendrait pas à la 17ème conférence internationale sur le sida, +pour des raisons d'agenda+. La ministre de la Santé, de la jeunesse et des sports a, en réalité, préféré se rendre directement à Pékin", pour la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques vendredi, écrit le PCF dans un communiqué. Selon le parti, "l'absence remarquée des grandes puissances marque aussi une tendance lourde au désintérêt des autorités publiques tant dans les campagnes de sensibilisation et de prévention qu'en terme de mobilisation financière". "C'est assurément un très mauvais signe envoyé par la France au monde entier, et en particulier à tous les pays où le sida continue de faire des ravages", ajoute-t-il. Le ministère de la Santé avait souligné que Mme Bachelot serait représentée à Mexico par deux membres du ministère et un membre de son cabinet.
http://afp.google.com/article/ALeqM5hiaMrG18XSALwbZNsWq9UF_DJyig

05/08/2008 Lourd arriéré d'impôts pour l'Aide suisse contre le sida
http://www.romandie.com
L'Aide suisse contre le sida (ASS) devra payer la TVA sur l'argent reçu de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP). La facture totale du fisc avoisine les 1,8 million de francs. Le Tribunal fédéral (TF) confirme en dernière instance une décision de l'Administration fédérale des contributions (AFC). Il juge que l'argent versé par l'OFSP n'est pas assimilable à une simple subvention mais rétribue les prestations de l'ASS. Plusieurs contrats lient l'Office fédéral et l'Aide suisse contre le sida. Par ces accords, souligne le TF, l'ASS s'engage à assumer diverses tâches dans le domaine de la prévention. Elle reçoit en contrepartie les fonds nécessaires.
http://www.romandie.com/infos/ats/display.asp?page=20080805164802351172194810700_brf031.xml

05/08/2008 Le double défi du sida, par Paul Benkimoun
http://www.lemonde.fr
Placée sous le mot d'ordre "Agir partout, maintenant", la 17e conférence internationale sur le sida s'est ouverte dimanche 3 août, à Mexico. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, l'ancien président Bill Clinton, le président mexicain, Felipe Calderon, y seront présents. Mais pas de ministre français, contrairement aux précédentes conférences. La tâche de représenter la France incombera à l'ambassadeur chargé de la lutte contre le sida et les maladies transmissibles, M. Louis-Charles Viossat. Il est de bon ton de dénigrer les conférences internationales sur le sida. Il n'y aurait plus beaucoup de contenu scientifique, les activistes viendraient y faire de l'intimidation et les représentants d'institutions internationales s'y livreraient à un exercice purement rhétorique. Ces conférences ne sont qu'une grande messe, disent ceux qui n'y mettent plus les pieds depuis dix ans. Outre qu'elles sont le lieu d'échanges scientifiques de haut niveau et un cadre de débat irremplaçable sur la stratégie de recherche, elles constituent, malgré tous les défauts qui peuvent leur être trouvés, un rendez-vous démocratique. Scientifiques, médecins, industriels, responsables d'institutions et politiques viennent en public rendre compte de l'action menée, dans leur domaine, contre une pandémie qui est une catastrophe pour la planète. Ce qui n'est pas si courant et ne justifie pas de faire la fine bouche. Dans un rapport rendu public quelques jours avant l'ouverture de la conférence, l'Onusida déclarait : "L'épidémie se stabilise, mais à un niveau inacceptable." Plus de vingt-sept ans après la description des premiers cas de sida, trente millions de morts plus tard, et avec trente-trois millions de personnes vivant avec le VIH, il est difficile en effet de se satisfaire des progrès accomplis, même s'ils sont bien réels. Pour une personne infectée par le VIH qui aurait commencé son traitement à l'âge de 20 ans, l'espérance de vie s'est accrue de plus de treize ans, selon une étude que vient de publier l'hebdomadaire médical britannique The Lancet. De systématiquement mortelle, l'infection par le VIH s'est rapprochée du profil d'une maladie chronique, au prix d'un traitement à vie. Pas de quoi non plus s'estimer quitte avec le niveau d'efforts déployés. En quatre ans, dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, le nombre de personnes ayant accès aux traitements a été multiplié par sept : trois millions de malades sont à présent traités, mais environ dix millions au total en auraient besoin, selon l'Organisation mondiale de la santé. De plus, au rythme de deux millions sept cent mille nouvelles contaminations par an dans le monde, la course est loin d'être gagnée. Aux Etats-Unis, un consensus politique s'est réalisé. George W. Bush a signé, le 30 juillet, la loi triplant le financement du plan d'urgence présidentiel pour l'aide contre le sida, lancé en 2003. Dans les cinq années à venir, à compter de 2009, 39 milliards de dollars seront ainsi consacrés à la lutte contre le sida. Viendront s'y ajouter 5 milliards de dollars contre le paludisme et 4 milliards de dollars contre la tuberculose, deux maladies fréquemment associées à l'infection par le VIH. Cet accroissement spectaculaire de la contribution financière américaine a été accueilli comme il se doit. Même par ceux qui contestent les programmes américains, pour leur caractère résolument bilatéral et le fait qu'ils privilégient des organisations religieuses ou promouvant l'abstinence, plutôt que le préservatif comme moyen de prévention. Et ce d'autant que les Etats-Unis abandonnent, du même coup, la politique en vigueur depuis 1987 qui interdisait l'entrée de leur territoire aux personnes vivant avec le VIH. (...)
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/08/05/le-double-defi-du-sida-par-paul-benkimoun_1080340_3232.html

05/08/2008 Sarkozy: la lutte contre le sida, "une exigence politique" et "morale"
http://www.leparisien.fr
Le Président Nicolas Sarkozy estime dans un message adressé mardi au secrétaire général des Nations-Unies à l'occasion de la 17e conférence mondiale sur le sida que la lutte contre le virus est une "exigence profondément politique" et "profondément morale". Vous connaissez mon attachement, et celui de la France, à cette exigence de santé publique qui est la vôtre. C'est une exigence profondément politique et une exigence profondément morale", écrit le chef de l'Etat dans ce message à Ban Ki Moon communiqué par l'Elysée. M. Sarkozy "s'engage à ce que le niveau d'excellence" de la France dans la recherche sur ce fléau, soit "préservé", citant notamment l'Agence nationale de recherches sur le Sida et les hépatites (ANRS). Le directeur de l'ANRS, Jean-François Delfraissy, a pourtant indiqué lundi que la subvention du ministère français des Affaires étrangères à l'Agence allait être réduite presque de moitié, passant de 1 million d'euros à 600.000. En outre, le chef de l'Etat réaffirme que les restrictions qui pèsent sur la libre circulation des séropositifs sont "inacceptables". "Leur liberté de circulation est un droit fondamental. Les restrictions qui les visent dans un grand nombre de pays sont sans aucun fondement de santé publique et, je le dis clairement, tout simplement inacceptables", juge-t-il. Les Etats-Unis sont en train de les lever, mais elles existent encore en Russie et en Chine. M. Sarkozy souligne "qu'il a tenu à ce que la France se batte pour inscrire ce point, pour la première fois, à l'ordre du jour du G8" et "s'engage à maintenir la pression nécessaire sur ses homologues du G8, et au-delà de ce groupe de chefs d'Etat, à passer de la parole aux actes concrets au cours des prochains mois". Alors qu'aucun ministre français n'a fait le déplacement à Mexico, le chef de l'Etat souhaite que la prochaine session spéciale de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée au sida en 2010 "ait lieu au niveau des chefs d'Etat et de gouvernement".
http://www.leparisien.fr/liveafp-politique/sarkozy-la-lutte-contre-le-sida-une-exigence-politique-et-morale-05-08-2008-122854.php

05/08/2008 Conférence sur le sida : débauche de couleurs au "village global"
http://www.romandie.com
Des fleurs en plastique jaune et rouge, des squelettes mexicains qui se balancent, des préservatifs bariolés: le "village global", en marge de la Conférence mondiale sur le sida, accueille les associations dans une débauche de couleurs et de gaieté. A deux pas du centre de conférences, près de 150 stands s'abritent sous de grandes tentes blanches dressées au milieu de l'anneau de "l'hippodrome des Amériques", où des chevaux s'entraînent, impassibles. Dans la tradition mexicaine, une famille de squelettes endimanchés, en papier mâché, accueille le visiteur, lui tendant le journal de la conférence. Un autre squelette pend le long d'un "aminitas", petit autel chilien édifié en souvenir d'un mort. Quatre-vingts stands sont tenus par des associations: "Communauté internationale de femmes vivant avec le sida", "Travailleuses du sexe", "Des perles pour la vie", "Sauvez les enfants de Papouasie-Nouvelle Guinée", un pays durement touché par le virus. Au stand d'Act-up Paris, de grandes affiches proclament: "Silence=mort". Sur celui de Housing Works, une ONG de New York, on demande à Barack Obama, candidat démocrate à la présidentielle américaine, de "présenter une stratégie pour mettre un terme au sida". Partout des photos, qui racontent par exemple la route des femmes abandonnées vers la prostitution. Des peintures aussi: une jeune Thaïe représente le virus "heureux de tenir les globules blancs dans ses mains". Une fillette de 12 ans a fait son autoportrait en larmes quand son père lui apprend qu'elle est séropositive. "Sans préservatif, je serais déjà mort", dit une affiche d'un stand péruvien. Le préservatif est d'ailleurs le roi du village, de toutes les couleurs et distribué sur des dizaines de stands, et que l'on peut porter en broche ou en sautoir. Sur des "places de marché", des malades peuvent vendre des objets qu'ils ont fabriqués. Un "jardin scientifique" côtoie un "salon littéraire" bondé où l'on parle "sexualité et VIH". Un "coin pour discuter" accueille ici des peuples indigènes, là des femmes. Sur le mur, une affiche où un homme dit à un autre: "Tu sais, c'est très négatif de toujours me voir comme positif". La gaieté ruisselle. "L'amour, c'est gai, et le virus ne tue pas l'amour", explique une jeune fille. Dans le stand des jeunes pendent des banderoles invitant au respect des droits de chacun. Un grand tableau en papier blanc suggère: "Exprimez-vous". "Le VIH-sida, si quelqu'un l'a, c'est le problème de tous", dit un message. "Je suis heureux d'être homosexuel", dit un autre. Sur un mur sont exposés des exemples du "jargon sida" : "réduction des risques", "prévalence du virus", "prévention positive", "charge virale", "couples sérodifférents"... Des membres de la "Force des jeunes" accueillent les visiteurs. Aran, un Mexicain, explique: "la "Force des jeunes" se constitue pour chaque conférence, et disparaît entre deux". Sur son tee-shirt est inscrit : "Près de 50% des nouvelles infections au VIH arrivent aux jeunes". Le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-moon est venu lundi soir leur faire une rapide visite, pour les assurer de son "total soutien". Les jeunes lui offrent un tee-shirt couleur fuchsia -qu'il n'enfile pas. En revanche il frappe dans ses mains avec eux quand un groupe danse en chantant : "Le virus et le sida, on peut les battre, c'est notre responsabilité, tous ensemble on peut les battre !".
http://www.romandie.com/infos/news2/080805162447.v90zaspz.asp
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05/08/2008 Le Canada investit 45 M$ contre le VIH/sida en Afrique
http://www2.canoe.com
À l'occasion de la XVIIe Conférence internationale sur le sida (AIDS 2008) qui se tient à Mexico, Tony Clement, ministre de la Santé et Beverley J. Oda, ministre de la Coopération internationale, ont annoncé hier que le Canada contribuerait à hauteur de 45 millions de dollars à des projets de lutte contre le VIH/sida en Afrique. «Le Canada entend résolument collaborer avec la communauté internationale pour lutter efficacement contre le VIH/sida, a mentionné le ministre Clement. Le soutien que nous apportons produit des résultats et contribue à sauver des vies humaines partout dans le monde. L'argent ainsi investi financera des projets qui aideront les porteurs du VIH/sida à vivre mieux et plus longtemps. Il fournira aussi aux personnes à risque les instruments de sensibilisation et de prévention dont ils ont besoin pour se protéger contre le VIH/sida.» Depuis trois ans, le gouvernement du Canada a investi, par l'entremise de l'Agence canadienne de développement international (ACDI), quelque 515 M$ pour lutter contre le VIH/sida dans les pays en développement. Ce nouvel engagement à hauteur de 45 M$ s'inscrira dans le prolongement du précédent et soutiendra des initiatives menées en Afrique subsaharienne, région du monde la plus touchée par les impacts du VIH/sida. Pour sa part, Beverley J. Oda, ministre de la Coopération internationale, a souligné que les investissements du Canada dans les services de prévention, de traitement, de soins et de soutien aux personnes touchées par le VIH/sida dans les pays en développement font partie intégrante de l'aide destinée à améliorer l'état de santé des populations pauvres du globe. «Dans le cadre des mesures mondiales de lutte contre le VIH/sida, le Canada continuera de soutenir de façon importante les programmes bien coordonnés, efficaces et dont les responsables doivent répondre de l'utilité réelle», a dit la ministre Oda. Le gouvernement du Canada adhère à une approche globale et à long terme de la lutte mondiale contre le VIH/sida qui fait une large place à la promotion et à la protection des droits de la personne. Les programmes canadiens tendent à favoriser les mesures de prévention basées sur les données probantes; à promouvoir l'égalité entre les sexes et à donner aux femmes les moyens d'alléger le fardeau que le VIH/sida impose sur elles et sur leurs filles. Les programmes visent aussi à renforcer les systèmes de santé des pays en développement pour que les services essentiels de traitement et de soutien soient accessibles aux personnes touchées par le VIH/sida; à promouvoir les droits des enfants et à protéger les victimes du VIH/sida parmi ceux-ci.
http://www2.canoe.com/infos/international/archives/2008/08/20080805-152311.html

05/08/2008 Sida : la propriété intellectuelle menace l'accès pour tous aux traitements
http://www.romandie.com
L'objectif des pays de l'Onu, la distribution gratuite pour tous des traitements contre le sida dès 2010, est sérieusement mis en péril par les règles sur la propriété intellectuelle, ou ADPIC, selon un chercheur en économie de la santé. "Agir partout maintenant" : c'est sur ce thème que se déroule depuis dimanche à Mexico la 17ème conférence mondiale sur le sida, avec en toile de fond la promesse de l'Onu, faite en 2006. Lors de la séance inaugurale, dimanche, Pedro Cahn, président de la société internationale du sida, a admis que le monde ne semblait pas prêt à tenir cet engagement. Mais "on ne peut pas permettre que cela arrive", "la victoire est encore à notre portée", assurait-il. Rien n'est moins sûr, en dépit des sommes considérables -dix milliards de dollars cette année- consacrées à la pandémie. Selon le Pr Benjamin Coriat, chercheur en économie de la santé à l'Agence française des recherches sur le sida (ANRS), les règles sur la propriété intellectuelle menacent la réalisation de cet engagement. "Depuis 2005, explique-t-il, le cadre légal s'est resserré en matière de propriété intellectuelle". Les ADPIC (accords sur les aspects du droit de la propriété intellectuelle), signés en 1994 dans le cadre de l'OMC, sont devenus à cette date pleinement applicables. Or ces accords rendent obligatoires les brevets pour les nouveaux produits de santé, et interdisent selon M. Coriat "la fabrication locale, l'exportation ou l'importation de copies de ces produits", c'est à dire les génériques, fabriqués par les pays en développement et disponibles à des prix réduits. La règle ne vaut que pour les nouveaux produits de santé, mais, comme l'a rappelé le Pr Coriat, 10% de patients par an doivent changer de traitement, devenu inefficace ou plus supporté, et passer à ce qu'on appelle des traitements "de deuxième ligne", impliquant des médicaments nouveaux. Les médicaments brevetés sont proposés à tarif réduit dans les pays en développement. Cela n'empêche que les trithérapies de première ligne (contenant seulement une moitié de médicaments brevetés) coûtent quelque 100 dollars par an, celles de deuxième ligne (avec plus de 90% de médicaments brevetés) 1.300 dollars par an, et même 3.400 pour les pays dits "intermédiaires". Compte tenu du passage progressif et quasi inévitable aux médicaments de deuxième ligne, les chercheurs ont estimé la hausse des coûts d'ici 2010 à 250%. "Les sommes considérables mobilisées vont apparaître insuffisantes pour faire face à la demande", a indiqué le Pr. Coriat. Et demander aux malades des pays en développement de payer une partie des médicaments entraîne déjà, là où c'est le cas, nombre d'abandons de traitements. Le Pr Coriat estime que l'argument des laboratoires pharmaceutiques selon lequel les médicaments doivent couvrir le coût des recherches n'est pas recevable : "ce coût est couvert par la sécurité sociale des pays riches, ils n'ont pas besoin pour le rembourser de vendre à prix prohibitif dans les pays du sud", dit-il. Comment sortir de ce problème ? Il y a certes des "flexibilités" dans l'application de la règle, notamment le système des "licences obligatoires", qui, en cas d'"urgence nationale", autorise les fabricants locaux à produire eux-mêmes des médicaments brevetés en versant des royalties minimes. Une procédure complexe qui ne peut être que ponctuelle, selon le chercheur et son équipe. Une solution plus pérenne, dit-il, pourrait être de "repenser l'outil des licences obligatoires" en définissant une liste d'antirétroviraux "essentiels" bénéficiant d'office de ce système.
http://www.romandie.com/infos/news2/080805161424.b8r7ents.asp

05/08/2008 VIH-SIDA : Pour une agence ONUsienne dédiée à la cause des femmes
http://www.alterpresse.org
L’ancien président des États-Unis d’Amérique, Bill Clinton, soutient l’idée de la création d’une agence des Nations unies dédiée à la cause des femmes en ce qui concerne le VIH-SIDA, selon une proposition faite à Mexico dont a pris connaissance l’agence en ligne AlterPresse. Clinton intervenait à une session spéciale autour du thème « Le VIH-Sida et la réforme des systèmes de santé », à l’occasion de la dix-septième conférence internationale sur cette pandémie, qui durera jusqu’au 8 août (2008), à Mexico. Selon le dirigeant de « Bill and Melinda Gates Foundation », la mauvaise qualité de l’éducation, l’inégalité de genre et la violence à l’encontre des femmes contribuent à la propagation du virus. Les femmes sont vulnérables à la pandémie parce que n’ayant pas accès dans plusieurs pays aux soins primaires (de santé), estime Bill Clinton, ajoutant que cette situation est aggravée par la discrimination dont elles font très souvent l’objet.
http://www.alterpresse.org/spip.php?article7556

04/08/2008 L'épidémie de sida oblige à repenser les systèmes de santé
http://www.lemonde.fr
La 17e conférence mondiale sur le sida, qui se déroule pour la première fois en Amérique latine, s'est ouverte dimanche 3 août à Mexico avec des discours mobilisateurs. La cérémonie d'ouverture a souligné les progrès réalisés dans la lutte contre le virus, tout en insistant sur la nécessité de ne "jamais abandonner le combat". Le premier à s'exprimer, Pedro Cahn, président de la Société internationale du sida, qui organise cette conférence sur le thème "Agir partout maintenant", a déclaré : "Nous pouvons et nous devons faire mieux." Lors de la première journée de la conférence, l'accent a été mis sur la faiblesse des systèmes de santé révélée par la pandémie, notamment dans les pays du Sud. Le virus impose de réfléchir à l'amélioration des systèmes de santé, ont souligné plusieurs participants. "Une infirmière garde en vie 400 patients en leur donnant leur traitement, mais elle n'est payée que 3 dollars par jour", a noté Moses Massaquoi, coordinateur de l'organisation humanitaire Médecins sans frontières au Malawi, dimanche soir. Tesfa Ghebrehiwet, du Conseil international des infirmières, a souligné la "double crise" que connaissaient les pays en développement : manque d'infirmières et de médecins, et désir des personnels de santé de quitter un pays où ils sont sous-estimés. Une des améliorations possibles consiste à décentraliser les tâches, et à en confier certaines à un personnel peu diplômé mais formé. Le ministre de la santé éthiopien, Tedros Adhanom Ghebeysus, a ainsi estimé que "la stratégie essentielle, c'est la prévention", pour laquelle on n'a pas besoin de "professionnels de haut niveau". Avant même le début de la conférence, le professeur Jean-François Delfraissy, directeur de l'Agence française de recherches sur le sida et les hépatites virales, soulignait qu'il fallait "sortir du modèle du Nord" avec médecins et personnel très spécialisé. "Il faut prendre aussi ce qui vient du Sud, où il y a une plus grande décentralisation, où c'est beaucoup moins médicalisé et tout aussi efficace", indiquait-il. De même, pour MSF, il faut mieux utiliser les travailleurs de la santé, spécialement dans les zones rurales, "en les formant mieux et en leur donnant davantage de soutien" afin qu'ils puissent prendre en charge des tâches qu'on réservait au corps médical.
http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2008/08/04/l-epidemie-du-sida-oblige-a-repenser-les-systemes-de-sante_1079936_3222.html
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04/08/2008 Coup d'envoi à Mexico de la conférence mondiale sur le sida
http://afp.google.com
La conférence mondiale sur le sida, la 17e du genre et la première en Amérique latine, s'est ouverte dimanche soir à Mexico avec des discours vibrants demandant au monde de ne "jamais abandonner le combat" et un engagement de l'Onu à travailler à "mobiliser les fonds". Des danseurs en blanc et rouge, des chanteurs, des tambours et de grandes marionnettes mexicaines avaient lancé la cérémonie à l'auditorium national au centre de Mexico. Debout, les quelque 5.000 personnes présentes ont applaudi pendant plusieurs minutes Karen Dunaway Gonzalez, la jeune Hondurienne de 12 ans séropositive, venue leur demander au nom des 33 millions de séropositifs dans le monde, des médicaments, d'être acceptés dans les écoles et de ne pas être discriminés. "Beaucoup d'entre nous voulons être médecins, instituteurs. Je veux être chanteuse, mais réaliser ces rêves ne sera possible que si les médicaments sont garantis, que si l'on nous accepte dans les centres éducatifs et que si l'on nous laisse grandir sans violence, stigmatisation ou discrimination", a-t-elle lancé. "Que nos gouvernements prennent en compte notre opinion et nos besoins", a-t-elle conclu. Dans la lutte contre le sida, "nous pouvons et nous devons faire mieux", a affirmé d'entrée Pedro Cahn, président de la société internationale du sida, qui organise cette conférence sur le thème "Agir partout maintenant". Il a reconnu qu'"après tant de progrès", le monde ne semblait pas prêt à tenir l'engagement formulé en 2006 par l'Onu d'un accès pour tous au traitement et à la prévention en 2010. Mais, a-t-il poursuivi, "ne pas tenir ces engagements aura un impact sur des millions de vies, et on ne peut pas permettre que cela arrive". "La victoire est encore à notre portée", a-t-il ajouté. Peter Piot, directeur exécutif de l'Onusida, qui gère le programme de l'Onu sur la pandémie, a pris le relais, citant Bob Marley, le poing levé: "N'abandonnez jamais le combat !" "Nous entrons dans une nouvelle phase, parce que nous avons maintenant des résultats sur une grande échelle", a-t-il déclaré. "Pour la première fois, moins de gens meurent du sida, et moins de gens sont infectés." "La fin du sida n'est pas en vue", a-t-il ajouté. "Mais nous l'emporterons!" Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a admis qu'"un effort plus important est requis", affirmant que "les budgets devront considérablement augmenter au cours des prochaines décennies". "Comptez sur moi, je travaillerai à mobiliser les fonds, et à ce que le sida reste une priorité pour les Nations unies", a-t-il affirmé. Enfin le président mexicain Felipe Calderon a été ovationné quand il a annoncé que son gouvernement fournirait gratuitement les médicaments antirétroviraux au séropositifs et qu'il autorisera progressivement les laboratoires pharmaceutiques étrangers à commercialiser leurs médicaments au Mexique, même s'ils n'y ont pas d'unités de production, une obligation jusqu'à ce jour pour vendre ces produits au Mexique. La conférence réunit jusqu'à vendredi quelque 22.OOO personnes, chercheurs, scientifiques, associatifs, militants et patients qui vont discuter aussi de toutes les questions autour du sida, des recherches sur les traitements ou le vaccin à la discrimination dont souffrent les séropositifs dans plusieurs régions du monde. La prévention --circoncision, préservatifs...-- sera au premier rang des préoccupations. "La prévention de nouvelles infections doit être notre priorité numéro un, notre priorité numéro deux et notre priorité numéro trois", a déclaré dimanche soir l'ex-président du Bostwana Festus Mogae. Mais on évoquera aussi les défis à affronter pour parvenir, un jour, à trouver un vaccin ou élaborer un gel microbicide. Le nombre des personnes affectées par le virus atteignait 33 millions en 2007, avec l'an dernier pas moins de 2,7 millions de nouveaux cas. Samedi les chiffres concernant les Etats-Unis ont été révisés à la hausse, de 40.000 personnes infectées à 56.300 en 2006.
http://afp.google.com/article/ALeqM5ju45vgM3YtZSrIDVK52SkNfFgqbg

04/08/2008 La 17e conférence mondiale sur le Sida s'ouvre... dans les rues de Mexico
http://www.liberation.fr
Même s'il y a moins d'inscrits et de journalistes qu'il y a deux ans, la 17ème conférence internationale sur le Sida commence plutôt bien, la volonté de lutter contre le virus étant toujours aussi forte. Les conférences internationales sur le sida - moments clé dans l’histoire de la lutte contre l’épidémie - ont une particularité: elles commencent toujours 24 heures avant le jour officiel, par une manifestation d’activistes qui donne le ton. C’est devenu un rituel, aussi vieux que ces congrès. Il y a deux ans, à la conférence de Toronto, la manifestation avait été décevante, bien maigrichonne, à peine une petite centaine d’activistes dans les rues. On était loin des milliers de militants de la conférence de Durban, en 2000, hurlant dans cette ville sud-africaine : «Les malades sont au sud, les traitements au Nord.» Qu’allait-il se passer à Mexico, siège de la 17e conférence qui a commencé dimanche soir ? Samedi 2 août, vers 13 heures, sur la place de l’Ange de l’Indépendance de Mexico, la manifestation commence banalement. Juste une petite foule est là, baignant dans une atmosphère de Gay pride, avec de la musique disco. Bref, une image plaisante, mais une image sans grand intérêt. Puis peu à peu, l’air de rien, comme venu de toute la ville, le cortège se met à grossir, se remplit d’une foule disparate, variée, vivante, unique. Une foule comme seule la lutte contre le sida peut réunir, avec des «sex-workers» venus en masse, des gays, des transexuels, des militants indigènes, des très jeunes mexicains présents en grand nombre, tous défilant derrière une immense banderole : «Marche internationale contre les stigmatisations, les discriminations, l’homophophie». Les policiers, au début rigolards, se mettent à remplir leurs poches de préservatifs, certains applaudissant même. Quand le cortège arrive deux heures plus tard dans le quartier historique et qu’il se déverse aux pieds de la très catholique cathédrale, on se dit que cette conférence de Mexico ne commence pas si mal. Certes, pour la première fois, il y a moins d’inscrits et moins de journalistes qui ont fait le déplacement qu’il y a deux ans - 22 000 participants contre 30 000 à Toronto - il n’empêche, la vitalité de la lutte contre le virus paraît rester entière. On en a la confirmation, le lendemain, dimanche soir, lors de la séance officielle d’ouverture. Une ouverture en forme de défi. On aurait dit que tous les orateurs s'étaient donnés le mot pour dénoncer l’homophobie, les discriminations. «C’est le virus qu’il faut combattre, non pas les gens qui vivent avec le sida», martèle le président du congrès, Pedro Cahn. «J’appelle tous les gouvernements à lutter contre la discrimination, l’exclusion, et l’homophobie», poursuit Ban Ki-Moon, le secrétaire générale de l’ONU. Même tonalité très offensive du président mexicain. «Le sida n’est pas qu’une problème de santé publique, c’est une question de droits de l’homme.» Juste avant ces propos officiels, il y a eu un moment d’émotion, avec les mots d’une jeune fille de 13 ans, venue du Honduras. Elle est montée sur la tribune. La voix claire, elle a raconté: «Je veux être chanteuse, c’est mon rêve. Mais on ne s’occupe pas de nous. Mes parents, tous les deux, sont malades du sida. Mon père est aujourd’hui aveugle, c’est très difficile de le voir comme cela.» Et elle aussi a dit: «Nous voulons que les gouvernements nous écoutent, nous voulons un monde sans discrimination.»
http://www.liberation.fr/actualite/monde/342929.FR.php

04/08/2008 La France bien peu présente à la Conférence mondiale sur le sida
http://www.lemonde.fr
C'est à la fin du mois de juillet que la ministre de la santé et des sports, Roselyne Bachelot, a fait savoir qu'elle ne se rendrait pas, "pour des raisons d'agenda", à la 17e Conférence mondiale sur le sida, qui s'est ouverte dimanche 3 août à Mexico, et durera jusqu'au 8 août, début des Jeux olympiques de Pékin. Elle est cependant représentée par trois membres de son ministère, dont un de son cabinet, Ronan le Joubioux, spécialiste du dossier. Par ailleurs, Louis-Charles Viossat, nommé en avril 2007 ambassadeur français chargé de la lutte contre de VIH-sida et les maladies transmissibles sera sur place au nom de la France. Cette représentation est jugée insuffisante pour plusieurs associations de lutte contre le sida. Act Up dénonce vivement, sur son site, les absences du président Nicolas Sarkozy, du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, et de Mme Bachelot, estimant qu'"ou bien ils sont indifférents à la lutte contre le sida, ou bien ils ont peur de la colère que leur politique provoque chez les malades du sida, en France et dans le monde, et refusent de l'affronter à la conférence de Mexico". De plus, l'association estime que Louis-Charles Viossat, qui doit transmettre le message officiel de la France, "n'a aucun pouvoir de décision ou d'initiative". Même son de cloche au sein de l'association AIDES. Joint par Le Monde.fr, son vice-président Gino Paveglio "regrette" cette absence car "plus le représentant français a une charge importante, plus le message est fortement porté symboliquement". "Visiblement, les dirigeants français ont estimé plus important d'aller aux Jeux olympiques" - ce sera notamment le cas de Roselyne Bachelot -, regrette-t-il, "et c'est un peu inquiétant quant à l'investissement de la France sur ce terrain au niveau international". AIDES aurait souhaité que la position de Paris soit "comme elle l'a été déjà parfois, un petit peu en pointe sur les questions de VIH au niveau international", et espère que son message sera porté par Louis-Charles Viossat. Act Up reproche à la France de ne pas suffisamment financer, à l'échelle mondiale, la lutte contre la maladie. "Lors du G8, Nicolas Sarkozy a renouvelé, de mauvaise grâce, l'engagement de la France à assurer l'accès universel aux traitements contre le sida d'ici à 2010. Comment cette promesse pourra-t-elle être tenue en dix-huit mois si la France n'augmente pas sa contribution financière à la lutte contre le sida - actuellement 300 millions d'euros annuels, totalement insuffisants - et ne contribue pas à hauteur d'un milliard d'euros par an, montant minimum pour tenir les engagements pris ?", écrit l'association sur son site. Avant la conférence, Jean-Luc Romero, président de l'association Elus locaux contre le sida, avait déclaré que "la présence du ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner, s'impos[ait]", en soulignant que sous la présidence de Jacques Chirac, les gouvernants français étaient "plus investis sur ces questions". Le ministre de la santé, Xavier Bertrand, s'était rendu à la précédente conférence, il y a deux ans, et le chef de l'Etat avait alors été à l'initiative de la taxe sur les billets d'avion qui finance Unitaid, organisme de l'ONU qui achète en gros des médicaments pour les pays pauvres. Cette taxe, appliquée en France depuis juillet 2006, varie de 1 à 40 euros selon la destination et la classe de voyage. Le président d'Unitaid, Philippe Douste-Blazy, l'a qualifiée, lundi 4 août, de "succès" et d'"échec", dénonçant "l'égoïsme" de certains pays : une dizaine seulement ont imposé cette taxe, les autres n'étant toujours pas passés à l'action malgré leurs engagements, a déploré l'ancien ministre des affaires étrangères français.
http://www.lemonde.fr/organisations-internationales/article/2008/08/04/la-france-bien-peu-presente-a-la-conference-mondiale-sur-le-sida_1080001_3220.html
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04/08/2008 Etats-Unis : Obama et McCain veulent le renforcement de la lutte contre le sida
http://fr.news.yahoo.com
Les candidats à la Maison Blanche Barack Obama et John McCain ont fait le voeu dimanche d'accentuer le combat contre le sida aux Etats-Unis, alors que les autorités américaines de la santé ont reconnu qu'elles avaient sous-estimé le nombre de nouveaux cas. Le démocrate Barack Obama a dit qu'il développerait une stratégie nationale pour réduire les cas de nouvelles infections, élargir la prévention et la détection de la maladie et éliminer la stigmatisation des malades. Son rival républicain John McCain a dit vouloir réduire le coût des soins et cibler la détection de la maladie et sa prévention dans les communautés les plus touchées. Quelque 56.300 personnes ont été infectées par le virus du sida en 2006 aux Etats-Unis, soit 40% de plus que les prévisions portant sur 40.000 nouveaux cas par an, a indiqué samedi le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC). "Ces nouveaux chiffres doivent nous amener à concentrer nos efforts pour nous atteler au problème du sida et du virus VIH ici, dans le pays", a déclaré M. Obama, dans un communiqué, plaidant pour "un accès élargi aux tests et aux programmes complets d'éducation". M. McCain a pour sa part souligné, dans un communiqué, que plus d'un million d'Américains vivaient avec la maladie, ajoutant qu'il "travaillerait étroitement avec les intervenants des secteurs privé, gouvernemental et à but non lucratif pour poursuivre le combat contre le virus du sida VIH". Les chiffres révisés du sida aux Etats-Unis ont été publiés alors que doit s'ouvrir dimanche soir à Mexico la 17e conférence mondiale sur le sida à laquelle sont attendues quelque 22.000 personnes dont 2.500 séropositifs, venus témoigner de leur quotidien.
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080803/thl-usa-presidentielle-sante-sida-96993ab.html

04/08/2008 Sida : défense du principe du plaisir pour les séropositifs sous traitement
http://www.lemonde.fr
Les auteurs du rapport officiel suisse affirmant qu'une personne contaminée par le VIH et bénéficiant d'une thérapie efficace ne peut transmettre le virus et peut se passer de préservatif ont défendu dimanche à Mexico l'idée d'un "risque négligeable" et le principe de plaisir. Au mois de janvier, le professeur Bernard Hirschel, responsable VIH-Sida des Hôpitaux universitaires de Genève et coauteur du rapport, avait fait valoir que dans un couple sérodifférent (un séronégatif, un séropositif) la personne séropositive pouvait se passer du préservatif, pour autant que son taux de virus soit indétectable depuis au moins six mois (il ne disparaît jamais) et qu'il ne souffre pas d'une autre affection sexuellement transmissible. Juste avant l'ouverture officielle de la conférence mondiale de Mexico sur le sida, Pietro Vernazza, membre de la commission fédérale suisse du sida, a fait valoir lors d'un débat qu'il n'y avait pas de "cas établi" de transmission dans les conditions définies par le rapport, et que le risque était "négligeable". Il a souligné aussi que le sexe sans préservatif était "une question de plaisir". M. Vernazza a cependant rappelé que le texte, tout en autorisant la relation sexuelle sans préservatif, ne recommandait pas pour autant "de ne pas l'utiliser".
http://www.lemonde.fr/web/depeches/0,14-0,39-36418169@7-50,0.html

04/08/2008 Taxe sida sur les billets d'avions : un succès et un échec, selon Douste-Blazy
http://www.e-llico.com
La taxe sur les billets d'avion qui sert à alimenter Unitaid, l'organisation achetant en gros des médicaments pour les pays pauvres, est "à la fois un succès et un échec", a estimé lundi sur RTL son président, Philippe Douste-Blazy, en dénonçant "l'égoïsme" de certains pays. "Onze ou douze pays nous ont suivis, les autres nous ont tous dit oui mais les ministres de Finances des pays ensuite ont bloqué, parce qu'ils ne voulaient pas d'un impôt de plus", a regretté Philippe Douste-Blazy, s'insurgeant contre "cet égoïsme". Le budget d'Unitaid est d'environ 250 millions d'euros, a précisé l'ancien ministre, qui s'est félicité d'avoir obtenu "une baisse de 50% du prix des médicaments pour les pays pauvres".
http://www.e-llico.com/

04/08/2008 La « féminisation » de l’épidémie au Mexique
http://www.humanite.presse.fr
Au poste de la frontière de Tijuana, les migrants renvoyés au Mexique par les autorités américaines attendent de passer la dernière grille. Juste derrière, un petit centre de l’ONG Médecins du monde leur offre des soins gratuitement. L’organisation française en profite pour les informer sur les risques sanitaires qu’ils courent, et en particulier sur le sida. Car beaucoup ignorent qu’ils sont porteurs du VIH à la suite de conduites à risques (relations sexuelles non protégées, usages de drogues, etc.) et peuvent le transmettre à leurs épouses en rentrant dans leur communauté. « Du fait de son vécu, la population des migrants est une population qui souffre d’une incidence élevée de sida. C’est ainsi que nous expliquons le fait que dans des communautés rurales très reculées, des femmes qui n’étaient jamais sorties de chez elles soient porteuses du virus », énonce Stéphane Vinas, responsable de Médecins du monde à Tijuana.
http://www.humanite.fr/2008-08-04_Societe_La-feminisation-de-l-epidemie-au-Mexique

04/08/2008 Sida. Et aussi
http://www.humanite.fr
Mozambique. La directrice du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) s’est inquiétée de la propagation du sida au Mozambique lié à l’afflux de réfugiées du Zimbabwe poussées à la prostitution par de graves pénuries alimentaires. Selon les chiffres de Maputo, le taux de prévalence du sida est estimé à plus de 16% parmi les 16-49 ans. États-Unis. Au moins 56 000 personnes contractent le virus chaque année dans ce pays, un chiffre en hausse de 40 % par rapport aux estimations précédentes. Le chiffre est stable depuis la fin des années 1990. 15 000 à 18 000 personnes meurent chaque année. Traitements. Des médecins de l’université de Columbia à New York préconisent de commencer plus tôt le traitement antirétroviral, sans attendre que le niveau des globules blancs CD4 ait atteint un seuil critique. Selon eux, contrôler plus tôt le virus réduit les risques de cancers associés au virus et de maladies cardiovasculaires. Porte-parole. Keren Dunaway Gonzalez, une Hondurienne de douze ans, a représenté hier les 33 millions de séropositifs dans le monde à l’ouverture de la Conférence de Mexico. Née séropositive, elle a pris la parole au côté du secrétaire général de l’ONU, du président mexicain, de la directrice générale de l’OMS et du directeur d’Onusida. Swaziland. La population de ce petit pays d’Afrique, où près de 40 % des adultes sont séropositifs ou malades du sida, a baissé de 18 % en une décennie. Contraception. Une soixantaine d’organisations catholiques ont appelé le pape Benoît XVI à autoriser la contraception et dénoncé les « effets catastrophiques » de son interdiction sur les plus pauvres et les plus faibles, notamment en les exposant au sida. Le Vatican a une nouvelle fois rejeté cette démarche et rappelé l’encyclique Humanae Vitae qui fonde l’interdiction de la contraception par l’Église. Périls orientaux. En 2007, quelque 1,5 million de personnes vivaient avec le VIH en Europe orientale et en Asie centrale contre 650 000 en 2001. Près de 90 % des personnes séropositives de cette région vivent en Ukraine et dans la Fédération de Russie. L’usage de stupéfiants par injection est le problème numéro un en Russie.
http://www.humanite.fr/2008-08-04_Societe_Sida-Et-aussi
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04/08/2008 Brésil et grands labos, le face-à-face
http://www.humanite.presse.fr
Le gouvernement de Brasilia veut mettre les médicaments à portée de tous et réclame d’autres règles concernant les brevets pharmaceutiques. Aux grands maux, les grands remèdes : le Brésil, qui compte près de 190 millions d’habitants, est le pays d’Amérique du Sud le plus affecté par le virus du sida (environ 600 000 séropositifs), mais il est aussi celui où les réponses politiques et sociales sont sans doute parmi les plus efficaces. La pandémie apparue au début des années 1980 n’a certes pas été endiguée, mais sa progression a été nettement ralentie. Selon le programme de lutte contre le sida du ministère de la Santé, le taux d’incidence du sida était de 22,2 cas pour 100 000 habitants en 2002, il n’était plus de 17,5 en 2006. L’action sanitaire a reposé sur une combinaison de l’information préventive et le traitement. L’an dernier le ministère de la Santé a investi 820 millions de dollars dans son programme antisida, dont 620 millions ont été destinés aux seuls médicaments. Pour 2008, le budget est d’un milliard de dollars. La législation brésilienne garantit le droit de tout Brésilien à la santé. Les personnes infectées par le VIH ont l’accès gratuit aux cocktails d’antiviraux. Les laboratoires brésiliens produisent eux-mêmes des génériques. Depuis plusieurs années, le Brésil mène, au nom de la gratuité et de l’universalité des médicaments, un bras de fer avec les multinationales pour faire baisser le prix des antirétroviraux importés et tous les ans il en renégocie le prix. L’année dernière, faute d’accord avec l’américain Merck sur le brevet de l’Efavirenz, l’un des principaux composants du cocktail, le Brésil est pour la première fois passé outre les droits du laboratoire et a décidé d’importer d’Inde son équivalent générique en attendant de le produire lui-même. L’importation du générique indien a déjà permis d’économiser 30 millions de dollars en un an, une somme réinvestie dans la prévention. Seize antirétroviraux sont actuellement disponibles au Brésil. Sept d’entre eux sont des génériques qui n’étaient pas protégés par des brevets, fabriqués au Brésil par des laboratoires publics tandis que les neuf autres sont importés. À titre de comparaison, le Chili ou le Mexique paient 5 à 7 fois plus cher car ils dépendent d’accords commerciaux bilatéraux avec les États-Unis, champions pour faire main basse sur les molécules et verrouiller l’accès universel des médicaments à coups de brevets.
http://www.humanite.fr/2008-08-04_Societe_Bresil-et-grands-labos-le-face-a-face

04/08/2008 L'hormone de croissance pour lutter contre le SIDA
http://canadianpress.google.com
De faibles doses d'hormone de croissance, plus connue pour son utilisation illicite chez les athlètes, peuvent aussi traiter certaines complications du SIDA, au risque cependant d'effets secondaires, selon une nouvelle étude américaine. Publiée dans le Journal de l'Association médicale américaine (JAMA) alors que se déroule la 17e conférence mondiale sur le SIDA à Mexico, l'étude souligne que l'injection d'une faible dose d'hormone de croissance humaine réduit les dépôts de graisse qui se trouvent autour des organes situés dans l'abdomen. Les patients séropositifs développent souvent des dépôts de graisse et présentent un taux de cholestérol, de triglycérides et de sucre dans le sang trop élevés, ce qui les expose à des pathologies cardio-vasculaires. Selon les médecins, ces pathologies sont la conséquence des médicaments anti-sida et d'un système immunitaire défectueux, conséquence de l'infection. Les médicaments peuvent traiter une partie de ces complications mais les dépôts graisseux, qui peuvent toucher d'autres parties du corps, sont plus difficiles à réparer, même si un régime diététique et beaucoup d'exercice physique y contribuent. Les résultats de l'étude soulignent que, "sans être la panacée", l'hormone de croissance pourrait servir aux patients VIH souffrant d'une accumulation de graisses abdominales et d'un taux de sucre dans le sang normal, a estimé le co-auteur de l'étude, le Dr Steven Grinspoon, Massachusetts General Hospital. Bien que peu d'effets secondaires surviennent à faible dose, le Dr Jeffrey Lennox, spécialiste du Sida, Emory University, a jugé les résultats "décevants". Selon lui, ces faibles doses hormonales ne servent qu'à traiter les anomalies lipidiques liées au Sida. L'étude inclut 55 patients séropositifs qui possèdent aussi un faible taux d'hormone de croissance, un état relativement fréquent parmi les patients VIH souffrant de dépôts graisseux anormaux. La moitié d'entre eux ont reçu quotidiennement des injections d'hormone, les autres un placebo pendant 18 mois. Les formes industrielles d'hormone de croissance humaine sont utilisées par quelques athlètes, body-builders et amoureux de l'anti-âge qui s'en servent pour gonfler leurs muscles et perdre leur graisse. Mais sa seule indication reste médicale: la fonte musculaire des patients VIH et les maladies de la croissance. EMD Serono InC. a fourni l'hormone pour l'étude financée par les Instituts nationaux de santé. Le Dr Grinspoon a travaillé comme consultant pour Serono. Lui et ses collègues avaient déjà mené des études similaires avec des doses d'hormone de croissance humaine plus importantes. Mais les risques, notamment d'oedèmes tissulaires, étaient plus importants que les bénéfices.
http://canadianpress.google.com/article/ALeqM5iyaZUkPHnV4VoTMGEMpdL1hJXGcQ

04/08/2008 L’environnement en mutation du VIH/SIDA en Afrique, sujet à l’ordre du jour du XVIIe Congrès international sur le SIDA
http://web.worldbank.org
Un rapport de la Banque mondiale divulgué aujourd'hui révèle la rapidité d'évolution de l'environnement et de l'épidémie de SIDA et insiste sur le besoin d'une réponse localisée et éclairée au VIH/SIDA en Afrique. L'environnement en mutation du VIH/SIDA couvre de nombreux sujets, de la dynamique de transmission au développement économique, en passant par la durabilité financière des interventions VIH/SIDA dans un environnement complexe pour les donateurs. Les conclusions du rapport soulignent le besoin d'un renforcement de l'engagement et des décisions politiques à l'échelon du pays. La Banque a commandé les articles du rapport dans le but de développer sa nouvelle stratégie de lutte contre le VIH/SIDA en Afrique. Plusieurs auteurs participent aujourd'hui au Congrès international sur le SIDA à Mexico, afin de discuter de leurs conclusions et des solutions possibles. La Banque mondiale a mobilisé depuis 2000 plus de 1,6 milliards USD destinés à appuyer plus de 30 pays d'Afrique sub-saharienne dans leur combat contre l'épidémie.
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/NEWSFRENCH/0,,contentMDK:21864030~menuPK:51200699~pagePK:34370~piPK:34424~theSitePK:1074931,00.html

03/08/2008 Kouchner et Joyandet : des mensonges au lieu d'une véritable politique de lutte contre le sida
http://citegay.fr
Act Up-Paris dénonce la communication mensongère du Ministère des Affaires étrangères (MAE) qui affirme que « la France joue un rôle majeur dans l'accès universel aux traitements et dans la prévention du Sida (sic) puisqu'elle y consacre chaque année 360 millions d'euros. » (1).
http://citegay.fr/actualites.htm

01/08/2008 Pour financer efficacement la lutte contre le SIDA, il faut des stratégies ciblées et appuyées sur des données précises
http://web.worldbank.org
Une bonne compréhension de l’épidémie est fondamentale pour diriger les ressources vers les populations les plus touchées. Il est essentiel d’adopter des stratégies ciblées, appuyées sur des données précises, pour contenir la progression du VIH et du sida. La stigmatisation dont sont souvent victimes les séropositifs dissuade de nombreuses personnes de faire le test de dépistage et de se soigner.
http://web.worldbank.org/WBSITE/EXTERNAL/ACCUEILEXTN/NEWSFRENCH/0,,contentMDK:21861308~pagePK:64257043~piPK:437376~theSitePK:1074931,00.html
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