22/08/2008 Samedi 23 août 2008, Fort Boyard au profit de AIDES http://citegay.fr Pour le 8ème rendez-vous de la saison de Fort Boyard - samedi 23 août à 20h50 sur France 2 - une équipe de personnalités sportives et médiatiques jouera au profit de l'association AIDES. Composée de Brian Joubert (champion de patinage artistique), Nathalie Pechala (championne de patinage artistique), Fabian Bourzat (champion de patinage artistique), Elodie Gossuin (mannequin, Miss France), Bertrand Lacherie (mannequin, top model) et Steevy Boulay (animateur), l'équipe aura à cour de recueuillir des fonds pour permettre de contribuer au financement de la Maison du Soleil, un centre de vacances qui accueille des enfants de 6 à 15 ans touchés par le VIH. La Maison du Soleil offre un espace de détente, d'évasion et de convivialité ; en améliorant la qualité de vie des enfants, elle leur permet de se soustraire à leur quotidien et de s'exprimer dans un environnement protégé, sur leurs difficultés à vivre avec le VIH. Le site de AIDES :
www.aides.org. http://citegay.fr/actualites.htm 21/08/2008 Nuits de Chine, nuits câlines : hors stade, les athlètes jouent les oiseaux de nuit, le CIO leur a fourni 400 000 préservatifs http://www.humanite.fr Aux jeux Olympiques, les athlètes écoutent à la lettre le message d’amitié entre les peuples sans cesse porté aux nues par le Comité international olympique (CIO). Ils l’ont même tellement intégré qu’ils ne pensent plus, leur short rangé dans le sac de sport, qu’à se mélanger. Bref, « ils se détendent, parce que les athlètes sont comme tout le monde, ils sont jeunes, ils ont le droit de danser, de s’amuser, d’exulter », explique Meriem Salmi, la psychologue de la délégation française. Prudent, le Comité international olympique a veillé à ce que 400 000 préservatifs soient distribués dans la ville. Un quart de ces 400 000 capotes anglaises ont directement été placées au village olympique. Cette tradition de distribuer des préservatifs lors des Jeux est née en France au moment des JO d’hiver d’Albertville en 1992. En parallèle, les autorités chinoises ont entrepris de distribuer des livrets d’information sur les dangers du sida. Car, au-delà du côté souriant de l’affaire, c’est-à-dire des athlètes qui expérimentent le réconfort humain après l’effort physique sur le stade, les autorités chinoises intensifient pendant ces JO leur collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour mener une campagne d’information sur la pandémie qui affecte quarante millions d’individus.
http://www.humanite.fr/2008-08-21_Sports_Nuits-de-Chine-nuits-calines 20/08/2008 S’attaquer au système de la drogue, pas aux consommateurs http://www.irinnews.org Cela faisait quatre ans que Svitlana Moroz s’injectait régulièrement des drogues lorsque l’annonce simultanée de sa grossesse et de sa séropositivité l’a décidée à décrocher. Aujourd’hui âgée de 30 ans et mère de deux enfants, cette jeune ukrainienne milite pour que les consommateurs de drogues injectables (IDU, en anglais) soient aidés, au lieu d’être pourchassés. Elle a raconté son histoire à IRIN/PlusNews à l’occasion de la XVII Conférence internationale sur le sida. « En 1998, je suis allée à l’hôpital, j’étais enceinte. Les médecins m’ont dit qu’ils devaient faire des examens sanguins pour ma grossesse, mais ils ne m’ont pas expliqué qu’ils me faisaient aussi le test du VIH. On m’a référée à l’unité sida, c’est là qu’on m’a informée que j’étais séropositive. « J’étais perdue, je ne savais plus quoi faire. Dans [les médias], le sida était synonyme de mort. Mon mari attendait dans le couloir, les médecins l’ont invité à se faire dépister, il était aussi séropositif. « Lorsque le moment d’accoucher est arrivé, aucun médecin ne voulait s’occuper de moi, ils avaient peur de me toucher. On m’a mise dans une pièce à part, je suis restée là, toute seule, pendant trois ou quatre jours, mon bébé se présentait mal, par les pieds. Les seules personnes qui passaient étaient des étudiants de l’université de médecine que les médecins emmenaient me voir pour une excursion médicale, en disant ‘regardez, c’est la séropositive’.
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=79908 18/08/2008 Surveillance de l’activité de dépistage de l’hépatite C en France, réseau de laboratoires Rena-VHC : données épidémiologiques 2000-2006 http://www.invs.sante.fr Entre 2000 et 2006, quels que soient le sexe et l’inter-région, le nombre de sérologies anti-VHC (quelle que soit l’indication) réalisées par les laboratoires participants à Rena-VHC a augmenté (+30 %) tandis que le nombre de sérologies positives a diminué (-11 %). L’Indicateur global de positivité (IGP) a ainsi baissé entre 2000 et 2006, suggérant une évolution vers un dépistage moins ciblé. L’activité de contrôle de dépistage a connu une évolution parallèle à celle du nombre de sérologies anti-VHC positives entre 2000 et 2006 (-14 %). Au cours de cette période, le nombre de tests positifs de contrôle de dépistage a diminué (-39 %), conduisant à une baisse de l’Indicateur de contrôle de positivité (ICP). Cette évolution est observée quels que soient le sexe et l’inter-région. Plus de 20 000 personnes ont été diagnostiquées pour le VHC par les 148 laboratoires ayant fourni en continu des données sur l’activité de contrôle de dépistage entre 2000 et 2006 (sous l’hypothèse qu’une personne diagnostiquée VHC positive dans un laboratoire participant ne se fasse pas dépister pour le VHC dans un autre laboratoire participant). Parmi les personnes diagnostiquées VHC positives entre 2000 et 2006, 60 % sont des hommes. Les classes d’âges majoritaires sont 30-39 ans puis 40-49 ans chez les hommes comme chez les femmes (pour les femmes, un pic est également observé chez les 70-79 ans).
http://www.invs.sante.fr/display/?doc=surveillance/hepatite_c/rena_vhc/donnees.htm 14/08/2008 ETATS-UNIS: Les afro-américains, laissés pour compte dans la lutte contre le sida http://www.irinnews.org MEXICO, 14 août 2008 (PlusNews) - Si l’Amérique noire était un pays, elle se situerait au 16e rang mondial en termes de nombre de personnes vivant avec le VIH ; selon les activistes, pourtant, les afro-américains n’ont pas accès à bon nombre des services VIH que leur gouvernement assure aux populations d’autres pays dans le cadre du PEPFAR, le Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida. Selon une analyse publiée récemment par les Centres américains de contrôle des maladies, 56 300 nouveaux cas de transmission du VIH ont été recensés aux Etats-Unis en 2006, soit environ 40 pour cent de plus que les estimations précédentes. D’après le rapport, 45 pour cent des nouveaux cas d’infection concernaient des afro-américains, bien que ceux-ci ne représentent que 13 pour cent de la population. « Assez parlé ! Il est temps d’agir. Nous avons besoin d’un plan clair et agressif pour permettre à tous ceux qui en ont besoin d’avoir accès à [des services de] sensibilisation, de prévention et de traitement du VIH », a déclaré à la presse Phill Wilson, président-directeur général du Black AIDS Institute, au cours de la Conférence internationale sur le sida, à Mexico, le 4 août.
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=79789 13/08/2008 La circoncision, un pari risqué pour les femmes ? http://www.irinnews.org Tandis qu’à l’occasion de la Conférence internationale sur le sida, la semaine dernière, les chercheurs et les militants exhortaient les bailleurs et les gouvernements à déployer rapidement les programmes de circoncision, d’autres exprimaient des préoccupations sur les conséquences de cette démarche sur les femmes. « Tout ce que j’entends [à la conférence], c’est les avantages pour les hommes, la satisfaction sexuelle des hommes [...] et les femmes, dans tout ça ? En quoi sont-elles concernées ? », a commenté Siphiwe Hlope, co-fondatrice de Swazis for Positive Living (SWAPOL), une organisation de soutien aux personnes touchées par le sida.?Selon Nicolai Lohse, chargé de recherches à l’ONUSIDA, des modèles mathématiques montrent que les femmes bénéficieraient elles aussi de la circoncision, si celle-ci ne se traduisait pas par une diminution de plus de deux tiers de l’utilisation des préservatifs. Chez les femmes, le risque de transmission du VIH serait aussi réduit si les programmes de circoncision entraînaient une diminution du nombre d’hommes séropositifs au sein de la population. Ainsi, le risque de transmission du VIH aux femmes diminuerait de deux pour cent si seulement cinq pour cent des hommes étaient circoncis, et de 20 pour cent si la moitié des hommes d’une population étaient circoncis.
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=79786 12/08/2008 Infection VIH : l'espérance de vie augmente http://www.jim.fr Les associations de médicaments antirétroviraux ont eu des effets très significatifs sur la survie et la qualité de vie des malades atteints d'une infection par le VIH (VIH+). Cependant, les conséquences en termes d'espérance de vie à l'échelon d'une population sont mal appréhendées. L'analyse de 14 études de cohorte menées en Europe et en Amérique du Nord permet d'y voir un peu plus clair, sans pour autant dissiper totalement les zones d'ombre. Le projet correspondant s'intitule The Antiretroviral Therapy Cohort Collaboration (ATCC). Il s'agit, en l'occurrence, d'une étude multinationale dans laquelle, pour être inclus, il fallait être un malade VIH+, âgé d'au moins 16 ans. Il fallait, en outre, ne jamais avoir reçu d'antirétroviraux quand l'association de ces derniers a été débutée. Des tables de vie abrégées ont été construites pour estimer l'espérance de vie chez les patients qui ont reçu les associations d'antirétroviraux au cours des périodes suivantes : 1996-99, 2000-2002 et 2003-05. Une stratification a, en outre, été faite, en fonction du sexe, du nombre basal de cellules CD4 et des antécédents d'injection intraveineuse des drogues. Le nombre moyen d'années restant à vivre chez les malades traités par les associations d'antirétroviraux à l'âge de 20 ans et de 35 ans a été estimé, de même que les années de vie potentiellement perdues entre 20 et 64 ans. Les taux bruts de mortalité ont été également calculés. Au cours des trois années précédemment définies, 18 587, 13 914 et 10 854 malades éligibles ont respectivement débuté une association de médicaments antirétroviraux.
http://www.jim.fr/e-docs/00/01/8E/91/document_actu_med.phtml 12/08/2008 Le prix des denrées alimentaires, un obstacle à la lutte contre le VIH http://www.irinnews.org La hausse progressive des prix pourrait engendrer une pénurie de produits alimentaires nourrissants vendus à des prix abordables, ce qui mettrait en péril la vie des personnes atteintes de VIH dans les pays en voie de développement, selon les experts. « À mesure que les prix continuent de monter, les gens vont commencer à acheter de la nourriture moins nourrissante et moins chère et peut-être à sauter des repas ; au Lesotho, on voit déjà des gens sauter des repas parce qu’ils n’ont pas les moyens de s’acheter à manger », a déclaré à la presse Alan Whiteside, économiste à l’université du KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud, au cours de la Conférence internationale sur le sida, à Mexico, jeudi. « Pour les personnes vivant avec le VIH, qui ont besoin d’une alimentation plus nourrissante que les personnes saines, cela aura de terribles conséquences ». La hausse du prix du pétrole, les conséquences du changement climatique et la perte de terres agraires au profit de la production de biocarburants sont autant de facteurs responsables de la crise qui touche actuellement les populations des pays en voie de développement, dont la plupart dépendent de l’agriculture pour vivre.
http://www.irinnews.org/fr/ReportFrench.aspx?ReportId=79761