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 bonne nouvelle au sujet de l’atazanavir et du lopinavir-rito

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maya

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MessageSujet: bonne nouvelle au sujet de l’atazanavir et du lopinavir-rito   bonne nouvelle au sujet de l’atazanavir et du lopinavir-rito EmptyJeu 7 Aoû - 21:55

[size=9]Nouvelles CATIE - Une bonne nouvelle au sujet de l’atazanavir et du lopinavir-ritonavir

Comme nous l’avons mentionné dans les deux derniers articles de Nouvelles-CATIE, la maladie cardiovasculaire préoccupe de nombreuses personnes vivant avec le VIH, particulièrement si elles sont d’un âge avancé ou si elles utilisent des médicaments associés à des problèmes cardiovasculaires.

Des chercheurs ont trouvé que l’indinavir (Crixivan), un médicament anti-VIH assez vieux et peu utilisé de nos jours, causait des changements défavorables dans le revêtement des vaisseaux sanguins et dans les taux de glucose et d’insuline dans le sang. S’ils se poursuivent, ces changements peuvent augmenter les risques cardiovasculaires pour les patients. Puisque l’indinavir appartient à la famille des inhibiteurs de la protéase (IP), certains médecins soupçonnent tous les autres IP de causer des problèmes semblables.

Les médicaments anti-VIH plus récents ont tendance à être plus sûrs que les médicaments anti-VIH mis au point durant les années 80 et au début des années 90. Pour évaluer l’innocuité des inhibiteurs de la protéase les plus récents, une équipe de chercheurs de l’état d’Indiana a testé les deux IP les plus utilisés au Canada et aux États-Unis à l’heure actuelle, à savoir :

* atazanavir (Reyataz)
* lopinavir-ritonavir (Kaletra)


L’équipe a recruté des personnes séronégatives en bonne santé pour leur étude. Elle a choisi des sujets séronégatifs afin d’éliminer toute influence éventuelle du VIH sur les résultats de leurs expériences.

Les résultats de cette étude laissent croire qu’aucun de ces médicaments ne cause de dysfonction endothéliale ou d’insulinorésistance chez les hommes, du moins à court terme. Quoique prometteurs, ces résultats doivent se confirmer dans le contexte d’un traitement anti-VIH, alors nous vous invitons à poursuivre votre lecture.

Détails de l’étude
L’équipe de recherche a recruté 30 hommes dont la moyenne d’âge était de 37 ans. Les chercheurs affirment avoir envisagé d’inclure des femmes dans leur étude, mais aucune des volontaires évaluées n’avait le niveau de graisse corporelle nécessaire aux fins de l’étude.


Il s’agissait d’un essai clinique à double insu, contrôlé contre placebo. Les participants ont été affectés au hasard à l’un des deux groupes (ou volets) suivants :

* atazanavir 400 mg par jour une fois par jour + lopinavir-ritonavir factice (placebo)
* atazanavir placebo + 400 mg/100 mg de lopinavir-ritonavir deux fois par jour avec des aliments
* atazanavir placebo + lopinavir-ritonavir placebo


Les deux médicaments et le placebo ont été administrés pendant quatre semaines. Des analyses sanguines et d’autres évaluations ont été effectuées avant, pendant et après l’étude. En particulier, les chercheurs ont évalué le débit sanguin dans les artères de la jambe après avoir administré certains médicaments. Il s’agissait d’une manière invasive et bien acceptée de déterminer le débit sanguin. De plus, des perfusions d’insuline et de glucose ont été administrées afin d’estimer le niveau de résistance à l’insuline et son effet sur le débit sanguin.

Résultats
Après quatre semaines d’exposition aux médicaments figurant dans l’étude, l’équipe a constaté ce qui suit :


* aucun changement significatif dans la pression artérielle et aucune réduction du débit sanguin
* aucun changement en ce qui a trait à la résistance à l’insuline


Résultats – effets secondairesLes effets secondaires signalés n’étaient pas graves et incluaient les suivants :

* augmentation des taux d’enzymes hépatiques chez les personnes ne recevant que le placebo
* doublement du taux de bilirubine, un produit de déchet, dans le sang chez les personnes recevant de l’atazanavir
* augmentation significative du taux de triglycérides chez les personnes recevant du lopinavir-ritonavir
* augmentation du taux de HDL-C chez les personnes ne recevant que le placebo


Points clés
1. Les résultats de cette étude laissent croire que, à court terme, ni l’atazanavir ni le lopinavir-ritonavir n’a d’effet négatif sur le débit sanguin ou la pression artérielle. Chose également importante, ces médicaments ne semblent pas déclencher l’insulinorésistance.


2. On peut également conclure que les IP ne causent pas de dysfonction endothéliale ou d’insulinorésistance en tant que groupe. Si ces problèmes surviennent, ils résultent des effets d’un médicament particulier. En effet, selon une récente analyse d’envergure réalisée en Europe, l’usage d’analogues de la thymidine (le d4T et, dans une moindre mesure, le ddI et l’AZT) serait associé à l’apparition du diabète chez certains patients recevant une multithérapie.

3. L’atazanavir est parfois associé à une faible dose de ritonavir, habituellement 100 mg. L’effet de cette combinaison ne devrait pas différer de celui de l’atazanavir seul en ce qui a trait à la dysfonction endothéliale et à l’insulinorésistance. (Signalons que la posologie standard du lopinavir-ritonavir repose sur une dose encore plus élevée de ritonavir [200 mg/jour] sans que ce genre de problème soit détecté [M Dubé, MD, communication personnelle].)

4. Il est possible que l’utilisation d’IP comporte encore des risques cardiovasculaires inconnus ou mal élucidés. Par exemple, certains indices laissent croire que les IP pourraient causer une augmentation du risque de caillots sanguins. Mais cette question doit être explorée en profondeur et d’autres facteurs exclus avant que des conclusions solides puissent être tirées.

5. Il est important de se rappeler que les IP sont censés être administrés en association avec d’autres médicaments, y compris des analogues nucléosidiques. Il est possible que certains de ces derniers augmentent le risque de maladie cardiovasculaire. Ce risque existe pour le d4T et, dans une moindre mesure, pour le ddI et l’AZT. Ce risque survient parce que l’usage prolongé de ces médicaments peut entraîner le diabète, une maladie qui accroît davantage les risques cardiovasculaires. Le d4T peut également augmenter les taux de lipides et endommager les cellules adipeuses.

Au-delà des antirétrovirauxLa réduction des risques cardiovasculaires est une préoccupation permanente de toute PVVIH, même si elles ne prennent aucun médicament antirétroviral, parce qu’il semble que le VIH cause de l’inflammation et le vieillissement accéléré des vaisseaux sanguins. Les PVVIH peuvent prendre plein de mesures pour réduire leurs risques cardiovasculaires.

Les points suivants devraient servir de point de départ pour une discussion approfondie avec son fournisseur de soins au sujet de la réduction des risques cardiovasculaires :

* se faire conseiller et chercher du soutien pour arrêter de fumer
* maintenir un poids santé
* faire de l’exercice régulièrement
* adopter et maintenir de saines habitudes alimentaires, y compris la consommation de plus de fibres, de grains entiers et de fruits et légumes colorés (on peut se faire recommander une diététiste ou une nutritionniste agréée si nécessaire)
* apprendre des stratégies de réduction du stress (les médecins peuvent recommander un conseiller si nécessaire)
* se faire examiner régulièrement par son médecin (surveillance de la pression artérielle, du taux de glucose et des taux de lipides, etc.)
* demander à son médecin si un traitement pour réduire les taux de lipides est indiqué


CATIE offre aussi plein de bons conseils dans sa publication intitulée Un guide pratique de la nutrition pour les personnes vivant avec le VIH/sida au :

http://www.catie.ca/ng_f.nsf
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